Pour Réparer un Sourire [PRS] - Tome 1

32 - Ensemble jusqu'à la fin

Hello, les petits poulpes angéliques ! 🐙😇

Poulpy : Avant que vous ne veniez nous choper par le colbac pour un quelconque retard... Sachez que c'est entièrement de ma faute 😔

Hikari : C'est vrai ! C'est sa faute ! Je suis on ne peut plus innocente !

Poulpy : J'ai converti notre chère Hikari à Genshin Impact et elle est devenue accro...

Hikari : Je me suis fait manipuler par cette diablesse ! 😤

Poulpy : Pas ma faute si t'es une personne influençable doublée d'un pigeon... 🙄

Hikari : Alors là c'est l'hôpital qui se fout de la charité !

Poulpy : Bref... Bonne lecture !

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"On a ensuite tous les trois rejoint le Moby Dick..."

La flotte de navires escortant le défunt capitaine jusqu'au lieu où il reposerait éternellement, glissait sur les vagues, portée par la brise maritime. Sur les ponts, les marins épuisés ne trouvaient plus la force de se déplacer ou prononcer un mot. Dans les nids-de-pie, suivant les ordres des commandants, les vigies surveillaient les alentours avec grande implication, conscients que la sécurité de l'équipage reposait sur eux. À l'infirmerie, le personnel s'affairait toujours autour de leurs patients désormais hors de danger, prenant soin des précieuses vies entre leurs mains. Et dans les cuisines, un silence de plomb s'était installé.

Les regards étaient rivés sur les deux adolescentes qui patientaient que tout le monde digère les informations. Quelques-uns étaient simplement devenus muets, conservant uniquement leur bouche ouverte sans rien pouvoir dire. Tandis que d'autres sentaient leur cœur sur le point de lâcher. Danny seul, n'arborait aucune expression apparente.

"Oyaji était au courant ?"

Les pirates se retournèrent vers les portes où se tenaient les deux autres sœurs de l'équipage. Marguerite avait un air perdu sur le visage, et Mika, complètement épuisée, se tenait au chambranle. Elles étaient venues donner des nouvelles de leurs frères, mais en arrivant, avaient entendu le long monologue de leurs cadettes. Elles ne les avaient alors pas interrompues, beaucoup trop surprises par ce qu'elles apprenaient.

"Savait-il tout ça ? répéta l'infirmière en chef, peinant à tout assimiler.

- On lui a dit, acquiesça Aléthéia en hochant la tête. Cette fois-là où on est restées une journée à ses côtés... On lui a raconté tout ce qu'on vient de vous dire.

- Mais il n'a rien cherché à éviter ? s'étonna son aînée.

- C'était, selon lui, inévitable, répondit l'épéiste. Que ce soit sa mort ou même la multitude de pertes qu'on a à déplorer...

- Mais Squardo !

- Il l'a laissé le blesser malgré tout, oui, confirma la brune. C'était la seule façon de dissiper le doute dans l'esprit de son cher fils."

Mika ne sut quoi dire. Ses doigts serrèrent le tissu de sa blouse blanche et la froissèrent. Son regard confus devint affligé et se voila de larmes. La plus importante mission qu'elle s'était donné était de prendre soin de leur Père, elle avait failli à cette dernière. Si même lui savait qu'il était destiné à mourir, car déjà trop atteint par la maladie, qu'aurait-elle pu faire de plus ? Elle avait la terrible sensation de l'avoir regardé mourir à petit feu ces dernières années.