7 ( partie 1 )

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    Azélia était allongé au bord de la piscine des David et bronzait les écouteurs dans les oreilles. Il devait être dans les alentours de dix heures et aujourd'hui la chaleur était étonnamment élevée. Ce midi elle allait avec Tino et son père pour rencontrer l'ami photographe de Tino. Azélia était heureuse et excitée, elle ne voulait plus penser à cette histoire avec Damiano et s'occuper l'esprit était la meilleure solution pour elle.

Azélia n'avait pas entendu de bruit mais les quelques gouttes qui s'était déposées sur ses pieds la firent ouvrir les yeux. La brune se redressa et regarda dans la piscine à travers ses lunettes de soleil, elle n'aperçu personne au premiers abords et se rendit rapidement compte que la personne qui venait de plonger la tête la première dans la piscine n'était nul autre que Damiano David.

Azélia n'avait aucune envie de le voir, où même lui parlait, il s'était ouvertement moqué d'elle et ça depuis le début.

— Salut beauté, qu'est-ce qu'une aussi jolie jeune fille que toi fait toute seule au bord de la piscine. Retentit soudainement la voix de Damiano qui était appuyée contre le rebord de la piscine.

Azélia ne répondit rien et récupéra seulement son téléphone avant de s'en aller. Elle l'ignorait et l'évitait depuis quelques jours maintenant et savait que si elle venait à lui parler elle lui enverrait son poing dans la figure. Elle accéléra simplement le pas et arriva rapidement dans sa chambre, prenant soin de fermer la porte derrière elle à double tour.

Elle se laissa tomber sur son lit et récupéra son téléphone. Sur l'écran était affiché un message que son père lui avait envoyé il y a quelques minutes, lui demandant de vite se préparer et qu'ils partirait bientôt. Azélia soupira et se releva aussi tôt, elle retira son maillot de bain elle enroula sa serviette autour d'elle sortant ainsi de sa chambre.

Azélia avançait dans le couloir et attrapa la poignet de la salle de bain. Au même moment des mains passèrent autour de sa taille. À l'odeur elle savait que c'était Damiano.

— Ne m'ignore pas comme ça beauté. Murmura-t-il près de son oreille.

La jeune française sentit son cœur s'emballer et sa main serra la poignée tellement fort que ses phalanges devinrent blanches. Elle était énervée mais d'un autre côté elle avait envie de se retourner et l'embrasser jusqu'en perdre son souffle. Azélia secoua la tête, et alors qu'elle pouvait sentir le souffle de Damiano contre son cou elle ouvrit la porte et entra a l'intérieur  précipitamment lui faisant maintenant face. Elle le regarda droit dans les yeux et vint lui claquer la porte au nez sans lui adresser la parole. 

Damiano était resté là, face à la porte, le regard vide, sa main se rapprocha de la poignée et l'attrapa, il hésita quelques instant et la relâcha s'en allant pr la suite vers sa chambre, en silence.

Azélia elle aussi regarda le blanc de la porte quelques instants. Son cœur battait tellement fort que ses mains en devinrent légèrement moites. Elle s'attendait à ce qu'il la suive à l'inter, mais rien, « il est sûrement partit  » se dit-elle. Azélia verrouilla enfin la porte et retira la serviette, s'en allant sous la douche.

[...]

Azélia était assise à l'arrière de la voiture de Tino, qui lui conduisait et avait une conversation des plus intéressante avec son père sur l'invention de la photographie. Elle allait aujourd'hui rencontrer l'un des plus grands photographes d'Italie, Monsieur Paolo Roversi. Il était spécialisé dans la photographie de la mode et les portraits. Azélia le connaissait bien, il avait photographié de grands artistes comme Rihanna ou encore Emma Watson.

—... Azélia ? Je te parle...

Azélia tourna la tête vers son père qui semblait presque inquiet pour elle. Elle était dans la lune depuis le début du trajet et il se demandait bien pourquoi elle ne semblait même pas excitée de rencontrer une personne qu'elle admirait pourtant beaucoup. Azélia lui sourit simplement affichant un faux sourire.

— Excuse-moi, j'étais dans la lune. Tu disais quoi ? Demanda-t-elle.

— Ton appareil photo ? Tu l'as pris avec toi ? Demanda de nouveau son père.

— Bien-sûr, je vais rencontrer l'un des plus grand photographe que l'Italie est jamais porté. Je veux vraiment savoir ce qu'il pense de mon travail. Répondit la française d'un ton plus enjoué. Comment tu l'as rencontré Tino ?

Tino se mit à rire et soupira de nostalgie, comme si tous les souvenirs lui revenait en mémoires, il regarda en l'air quelques instants reposant ensuite son regard sur la route.

— Nous sommes de vieux amis, on s'est rencontrés quand on était encore au lycée. Répondit Tino un grand sourire aux lèvres.

Azélia souria simplement en hochant la tête, cette homme avait l'air d'énormément compter pour Tino. La voiture s'arrêta enfin devant une grande maison de campagne. Juste à côté de la grande entrée, sur la gauche, se trouvait une petite table sur laquelle était posé une tasse ainsi qu'un journal. A cette même table était assis un homme qui semblait avoir le même âge que son père. Il avait entre ses mains plusieurs feuilles qu'il observait attentivement à travers sa paire de lunettes rouge posé sur son nez.

La voiture s'arrêta enfin et Azélia put sortir de la voiture son sac sur les épaules. L'Homme releva enfin la tête vers eux et un grand sourire s'afficha sur son visage. Il leva la main et déposa les feuilles qu'il avait entre celle-ci sur la table. Il s'approcha enfin de la voiture faisant de petit signe à son ami.

— Vous voilà enfin ! Dit-il en prenant Tino dans ses bras. Il se tourna ensuite vers Charles et lui serra la main se présentant à lui.

Azélia s'avança enfin vers son père et remarqua le regard de Paolo se poser sur elle. Timidement la jeune femme plaça sa main dans celle du photographe et la serra.

— Bonjour, je suis Azélia mais vous pouvez m'appeler Lia. Je suis ravie de faire votre connaissance Monsieur Roversi. Dit-elle

— Salut, enchanté Lia ! Oh non pas de ça entre nous appelle moi Paolo. Tino m'a dit que tu étais une jeune photographe toi aussi ? Hâte de voir ton travail ! Répondit-il d'un ton enjoué.
Allez suivez moi ! On va manger un bout et on se met au boulot.

Azélia et les deux hommes hochèrent la tête et s'en allèrent vers la porte de la maison. À ce même moment un jeune femme apparut. Ses longs cheveux blonds retombaient le long de son dos, sa robe d'un bleu éclatant et ses grand yeux étaient de la même couleur. Elle était magnifique, sa démarche était gracieuse comme si elle flottait dans les airs. Sa peau était pâle et n'avait aucune imperfection. Elle ressemblait à une poupée de porcelaine. Elle était tout de le contraire d'Azélia.

— Oh ma puce ! Laisse moi te présenter nos invités. Dit Paolo en laissant apparaître derrière lui Azélia et son père.

— Tino, salut ! Contente de te voir. Dit-elle d'une petite voix le prenant dans ses bras avant de se retourner vers Charles.

— Je vous présente mon unique fille, ma puce je te présente Charles et sa fille Azélia. Dit-il en souriant.

La jeune femme aux cheveux blonds serra la main de Charles puis se tourna vers Azélia lui tendant sa main un grand sourire aux lèvres.

— Salut, moi c'est Lucie. Enchantée de faire ta connaissance Azélia !







Photo : Lucie Jade Roversi

Photo : Lucie Jade Roversi

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DOMANI - Damiano David ( Måneskin ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant