Flashback :
Damiano avait déposé Azélia au bar et remis aussitôt son casque sur la tête. Il avait envie de passer du temps avec elle et ses amis, et hésita à rester mais son téléphone qui vibrait dans sa poche depuis quelques minutes le fit revenir à la réalité. Il devait aller la voir, et tout de suite.
Après un dernier coup d'œil vers la jeune femme, il soupira et repartit aussi vite qu'il était arrivé. Il roulait vite espérant au plus profond de lui foncer dans le tas et disparaître. Mais cela n'arrivera malheureusement pas et Damiano était enfin arrivé à destination. Devant le grand portail de la demeure de sa « petite amie » il soupira de nouveau, quand enfin les portes s'ouvrirent il roula relativement lentement l'entrée de la grande maison. Elle l'attendait là, aussi rayonnante que jamais, ses cheveux parfaitement coiffés, son maquillage était impeccable et ses vêtements n'avait pas une seule plissures. Elle ne semblait pas humaine.
— Damiano mon chérie ! Je suis là. Dit-elle un grand sourire scotché sur des lèvres alors qu'elle leva sa main parfaitement manucurée dans les airs.
Damiano coupa le contacte de sa voiture et la fixa quelque instants, et trouva sa voix plus agaçante que d'habitude. Il retira de nouveau son casque et le posa sur le scooter et s'en alla vers elle sans grande envie. À peine avait-il posait un pied devant elle qu'elle lui sauta dans les bras, l'étouffant presque. Cependant ce câlin sembla étrange, il se passait quelque chose d'étrange et le cœur du jeune homme commença à battre plus rapidement.
— Un problème ? Demanda-t-il.
— Ce parfum... ce n'est pas le miens et ce n'est pas le tiens non plus.
Damiano fronça les sourcils, c'était l'odeur d'Azelia. Tout dans sa tête tournait à vif allure et il savait qu'elle était assez folle pour détruire la française si elle apprenait que Damiano était "proche d'elle". Sans trop réfléchir, Damiano attrapa les deux joues de la jeune femme entre ses mains et l'embrassa. Le corps de la blonde semblait se détendre et bientôt elle enroula ses bras autour de lui oubliant le parfum légèrement sucré qui collait à la peau du jeune homme.
— Bon Lucie, on va le faire ce picnic ? Demanda Damiano.
— Oui mon coeur, allons-y. Répondit simplement la blonde.
La jeune femme attrapa sa main et l'attira vers l'intérieur. Elle fit quelque pas et s'arrêta, resserrant la main de son petit ami aussi fort qu'elle le pouvait, bientôt son expression qui jusque là était mignonne et innocente devint presque effrayante et malsaine.
— Si j'apprends qu'il y a une autre fille, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour l'enterrer six pieds sous terre. C'est compris ? Repris-elle un sourire collé au visage.
Damiano déglutit difficilement et hocha simplement la tête alors qu'il essayait d'oublier la douleur aiguë des ongles de la jeune femme qui s'enfonçait dans le dos de sa main. Elle apporta la main blessé du jeune homme contre ses lèvres et embrassa les quelques plaies qui saignaient légèrement.
Fin du flashback
[...]
Alors que le village était réveillé depuis peu de temps, Azélia ouvrit doucement les yeux à son tour. Sa tête lui faisait un mal de chien, sa bouche était terriblement sèche et sa vision était trouble. Elle cligna plusieurs fois des yeux laissant sa vision s'habituer à toute la lumière et déposa son regard sur le plafond durant quelques minutes.
Elle avait l'impression que son cerveau était en arrêt, comme si elle n'arrivait plus à penser. Après quelques minutes elle regarda enfin autour d'elle n'ayant aucun souvenir de la veille. Bientôt elle fronça les sourcils voyant à sa gauche Ethan et Victoria complètement endormis. Mais ce qui l'a surpris le plus, était le fait qu'elle soit complètement nue.
Dans le plus grand des silence elle se leva elle récupéra précipitamment ses affaires, de rhabilla, et s'en alla sans faire un seul bruit. Sur le chemin du retour, elle s'était arrêtée en chemin et avait essayé de se souvenir de tout ce qu'il s'était passé durant cette soirée mais rien ne lui revint à l'esprit. Elle soupira et s'arrêta à l'arrêt de bus le plus proche.
— Putain.... Je me souviens de rien... c'est pas possible...
— Azélia ?
Une voix agaçante retint et la jeune femme releva la tête remarquant que c'était Lucie, la copine à Damiano, assise dans une belle décapotable blanche. Elle était comme à son habitude parfaitement coiffée et tout chez elle était parfait. Azélia soupira et passa sa main sur son visage, laissant quelques traces de maquillage sur ses doigts.
— Azélia ça va ? Je te dépose chez les David, t'as l'air extrêmement fatigué ? Repris la blonde.
— Ne t'inquiète pas pour moi, j'ai pas envie de te déranger. Répondit Azélia.
— Tu ne me dérange pas voyons, j'y allais de toute façon. Damiano m'attends.
Azélia soupira et vit le grand sourire de la blonde en face d'elle, elle était tellement fausse et Azélia aurait voulut lui éclater son parfaite petit visage contre le volant de sa parfaite petite voiture pour lui retirer ce parfait petit sourire du visage. Mais elle ne le fit pas et se leva simplement du rocher sur lequel elle était assise et monta dans la voiture.
Le trajet se fit dans le silence et Azélia en étant plus qu'heureuse, son mal de tête continuait à la faire souffrir. Alors qu'elle voyait déjà le haut de la grande maison des David, la voiture s'arrêta d'un seul coup et dans l'incompréhension la brune se retourna vers Lucie, le sourire toujours collé au visage.
— Qu'est-ce que...
La blonde attrapa le bras d'Azelia sans crier grade et le serra aussi fort qu'elle le pouvait entre ses doigts.
— Écoute, je ne veux pas passer pour la méchante et je ne sais pas ce qu'il se passe entre mon petit copain et toi mais tu as intérêt à arrêter tout ça si tu ne veux pas que je m'énerve. C'est assez clair ?
— T'es complètement cinglée ma pauvre. Ton putain de mec ne m'intéresse pas, il ne m'a jamais intéressé et il ne m'intéressera jamais. Répondit Azélia.
Elle dégagea simplement son bras, détacha sa ceinture et s'en alla à l'intérieur sans un regard de plus pour la jeune femme qui la suivait de près juste derrière. Sans relever la tête elle pouvait sentir le regard de Damiano sur elle, il était là, une clope entre les lèvres appuyait contre l'encadrement de la porte, elle passa à côté de lui et il passa à côté d'elle en silence.
Azélia sentait son cœur se serrer, il n'avait même pas essayé de l'arrêter. Elle l'aurait sûrement rejeté mais elle aurait aimé avoir ne serait-ce qu'un signe de lui. Elle entra dans sa chambre, ne croisant par chance personne.
Elle se laissa tomber sur son lit et regarda le plafond, bientôt ses yeux se mirent à briller et quelques larmes coulait le long de ses joues, elle ne savait même pas pourquoi elle pleurait mais elle n'avait qu'une envie, c'était rentrer dans sa petite ville perdue dans sud de la France et ne plus jamais revenir ici. Bientôt, ses yeux se refermèrent et elle s'endormit.
Bonsoir à tous !
Je sais je n'ai pas donné de nouvelles depuis super longtemps et j'en suis désolé mais j'avais plus l'envie ni le temps d'écrire.
Mais je vais mieux et j'aime beaucoup trop cette histoire pour l'abandonner comme ça.
J'espère que ce chapitre vous a plu et en attendant la suite prenez soin de vous mes loulous <3
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DOMANI - Damiano David ( Måneskin )
Romance« J'aimerais que cet été ne se termine jamais »