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Le jour s'était levé depuis un moment déjà. Il faisait encore un peu froid dehors et Ethan était le seul réveillé. Il était accroupi à côté du feu essayant de faire un café avec les quelques braises qui étaient encore allumé. Victoria bientôt le rejoignit un grand sourire sur les lèvres. Elle s'approcha de son ami et passa une main dans ses cheveux pour lui dire bonjour avant de s'assoir à ses côtés.

— Pourquoi tu souris comme ça ? C'est flippant. Demanda Ethan qui regardait son café chauffer.

— Tu sais qui dors dans la tente, dans les bras l'un de l'autre. Répondit Victoria enjouée.

— Laisse moi deviner, Damiano et Lia ? Tu sais que c'était visible comme un nez au milieu du visage que ces deux petits s'aime bien.

— Petits ? T'as quel âge ? 45 ? Répondit Victoria qui attrapa la tasse fumante qu'Ethan lui tendait.

Les deux amies discutèrent quelques longues minutes avant qu'enfin Thomas et sa petite amie ne les rejoignent. Ils s'installèrent avec eux pour le petit déjeuner.

Dans sa tente Azélia se réveilla doucement, ses yeux papillonnèrent et bientôt elle les ouvrit complètement un poids énorme sur le corps, elle ne sentais même plus son bras. Elle baissa simplement la tête et remarqua que Damiano était là, encore complètement endormie. Il semblait tellement paisible. Elle ne voulait pas le réveiller, mais elle n'avait plus de sang dans son bras et voulait se lever. Délicatement elle retira son bras et sortie de la tente pour rejoindre les autres.

— Salut tout le monde. Dit la jeune femme encore à moitié endormie.

   Azélia s'assît à côté de Victoria et déposa sa tête sur son épaule. La blonde releva la main et la passa dans la chevelure brune de la française.

— Alors cette nuit ? Demanda Victoria un grand sourire collé sur le visage.

   Azélia se mit à rire suivis de Victoria et Ethan, alors que Thomas et Célia se regardèrent sans comprendre pourquoi ils rigolaient.

Quelques heures s'étaient écoulées il devait être dans les alentours de midi et tous devait rentrer maintenant. Damiano ne s'était toujours pas réveillé et Azélia leur avait demandé de le laisser dormir encore un peu. Cependant, Thomas et Victoria travaillaient cette après-midi au bar et ne pouvait pas se permettre d'arriver en retard.

— Allez-y de toute façon je rentre au même endroit que Damiano je peux attendre qu'il se réveille ne vous inquiétez pas. Dit Azélia qui avait aidé Ethan à ranger toutes les affaires.

— Pas de soucis, fait attention à toi petite tête. Répondit Ethan qui déposa sa main sur le haut de la tête de la jeune femme la décoiffant légèrement.

Ethan lui sourit et monta dans sa voiture. Victoria arriva et sauta dans les bras de la jeune femme et lui chuchota de faire de attention. Azélia la serra contre elle et acquiesça. La brune s'approcha ensuite de Thomas et frappa son poing contre le sien. Puis elle pris Célia dans ses bras.

— J'ai été ravis de te rencontrer Célia. Dit-elle.

— Pareillement Lia. Répondit timidement Célia.

Azélia vit tout le petit groupe partir, il ne restait plus qu'elle et ses pensées. Après un dernier signe de la main elle soupira et rejoignit la tente ou Damiano n'avait pas bougé. Elle récupéra son sac le plus doucement possible et fouilla pour y retrouver son appareil photo. Elle fit alors le tour du campement prenant des photos de tout ce qu'elle trouvait jolie.

Bizz bizz bizz

   Azélia récupéra son téléphone qui vibrait dans sa poche, c'était Lisa. La jeune femme sourit et décrocha aussitôt.

— Holà chica !

— J'ai bien cru que t'étais morte, alors comme ça va ? Demanda son amie Lisa au bout du fil.

— Excuse-moi, je t'ai donné aucune nouvelle. Mais je suis encore en vie. Répondit Azélia en riant. Je vais bien et toi ?

— Super bien ! J'ai une bonne nouvelle, mes parents sont d'accord pour que je vienne au festival ce week-end. Je pars demain soir.

— SÉRIEUX ? demanda Azélia.

— Hurle pas... oh mes pauvres oreilles. Je te tiens au courant mais on se rejoins là-bas directement. Répondit Lisa enjouée.

— J'ai trop trop hâte !!

— Y'a plus personne... résonna une voix familière.

Azélia, qui était près de la rive, se redressa et vit Damiano debout les cheveux en bataille.

— Moi aussi ! Je te rappelle plus tard. Je te laisse ma biche.

   Azélia raccrocha et s'approcha ensuite de lui et pris une photo du jeune homme, elle gardera cette photo ignoble de lui très longtemps.

— Le droit à l'image du connais ? Dit-il encore endormi.

— Je vais pouvoir te faire du chantage avec cette photo. Rigola-t-elle.

— Pas si j'arrive à la supprimer avant.

Sans crier garde le jeune homme de mis à pourchasser Azélia dans toute la forêt. La jeune femme courait aussi vite qu'elle le pouvait mais Damiano était malheureusement plus rapidement qu'elle et ce fut assez simple pour lui d'attraper la jeune femme tel un sac à patate. Azélia lui criait de la lâcher et de débattait comme elle le pouvait mais le jeune homme ne voulait rien entendre et se contenta de retourner vers la tente où il s'enferma avec elle.

— Donne moi cette appareil photo Azélia. Dit-il.

— Non. Jamais. Répondit elle en cachant l'objet derrière elle.

Damiano s'approcha d'elle doucement et bientôt il se retrouva au dessus d'elle. Azélia tourna la tête et ses joues prirent une légère tinte rouge. Elle qui habituellement n'était pas timide, a cet instant précis avait l'impression que ses joues allait prendre feu.

— Pourquoi tu joues les timides ? Demanda Damiano son petit sourire arrogant sur le visage.

— Arrête avec ce sourire de con. Tu m'énerve. Répondit presque instantanément Azélia qui daigna enfin poser son regard dans le sien.

— Et si je refuse ?

Azélia soupira et déposa son appareil près d'elle. Elle attrapa ensuite le col du débardeur de Damiano et l'approcha d'elle d'un coup sec déposant ainsi ses lèvres sur les sienne. Ses yeux se fermèrent automatiquement et Damiano senti son coeur tambouriner dans sa cage thoracique. Une de ses mains se posa délicatement sur la joue de la jeune femme et le baiser s'intensifia petit à petit.

L'atmosphère dans la tente devint de plus en plus chaude et la jeune femme avait l'impression d'étouffer. Mais elle ne voulait pas lâcher les lèvres de Damiano pour autant. Leurs lèvres étaient comme deux aimants qui étaient sellés par une force qu'elle ne saurait décrire. Bientôt le débardeur du jeune homme s'envola dans la tente suivis de près des quelques bout de tissus qui recouvrait leurs corps.

— Damiano... chuchota Azélia.

— Azélia... chuchota Damiano.


 chuchota Damiano

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DOMANI - Damiano David ( Måneskin ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant