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   La nuit etait tombée depuis quelques heures maintenant. Le petit groupe d'amis avait mangé et avait passé la soirée à discuter, faire de la musiques ou encore à jouer à des jeux divers tel que le Uno. La température devenait de plus en plus froide et tous décidèrent d'aller dormir. Thomas était avec Célia, Daminao avec Ethan et Azélia dormait avec Victoria.

   Au beau milieu de la nuit, Azélia se réveilla, il faisait froid et les ronflements qui provenait de la tente de Damiano et Ethan l'empêchait de dormir. Elle ne savait pas qui des deux ronflait aussi fort, mais le bruit était semblable à celui d'un tracteur.

   La jeune femme se releva et soupira avant de s'enrouler dans sa couverture. Elle sortit ensuite de la tente et s'en alla vers la rive, elle s'assit au sol et regarda l'eau. Elle brillait comme des millions de paillettes, et le son de l'eau était comme celui d'une douce mélodie. Le cadre dans laquelle elle se trouvait était étrangement doux et agréable. Elle qui avait vécu dans des grandes villes toutes ça vie, se rendit compte à quel point la nature était belle.

— Tu ne dors pas ? Retentit une voix derrière elle.

   Azélia sursauta, son cœur avait raté un battement. Elle tourna la tête, et bientôt Damiano était assis à côté d'elle, une clope coincée entre les lèvres, il avait le regard planté sur l'horizon.

— J'ai bien faillit faire un arrêt cardiaque par ta faute. Répondit-elle.

— Mais quelle chochotte. Dit-il entre deux taffe.

   Azélia leva les yeux au ciel et resserra un peu plus la couverture. Elle sentait son cœur battre fort, tellement qu'il aurait pu sortir de sa cage thoracique. Elle essayait de ne pas y faire attention, mais elle était presque sûre que Damiano pouvait entendre son cœur tambouriner dans sa poitrine. Azélia pris une grande respiration et ferma les yeux quelques instants.

— Pourquoi tu ne dors pas ? Demanda-t-elle.

— Ethan ronfle comme un tracteur, et malheureuse je partage ma tente avec lui. Répondit-il en riant. Et toi ?

— À cause du tracteur, et aussi du froid... on congèle ici. T'as pas froid toi ? Dit-elle en voyant Damiano en débardeur et caleçon à côté d'elle.

   Le jeune italien ne répondit pas et s'approcha simplement d'elle, il ouvrit la couverture qu'elle tenait fermement entre ses doigts et l'enroula sur leurs deux corps. Azélia fronça les sourcils et lui demanda qui l'avait invité. Damiano soupira et répondit qu'il avait pas besoin d'invitation.

— Essaie de me dégager ? Dit-il de son petit ton arrogant.

   Azélia le bouscula légèrement et essaya de le dégager de sa couverture. S'en suivis un petit combat, qu'elle perdit aussi vite qu'il avait commencé. Damiano tenait fermement les deux bras de celle-ci entre ses mains et il lui faisait maintenant face un grand sourire sur le visage.

— Je crois que j'ai gagné. Dit-il.

— Lâche moi Damiano. Ordonna la jeune femme.

— Et si je refuse ? Demanda-t-il.

— T'as qu'elle âge, sérieux ? Rétorqua Azélia qui essayait encore de dégager ses bras. Aller lâche moi ou l'autre peste qui te sert de petite amie va encore me menacer avec ses pauvres menaces à deux balles.

   Le visage de Damiano qui était jusque là taquin et amusé s'assombrit et son sourire disparu. Il passait un bon moment avec la brune et il fallait qu'elle remette Lucie sur la table.

— Je suis plus avec elle. Répondit-il froidement. Écoute Azélia, je pense qu'on devrait en parler.

— J'ai rien à te dire. Dit-elle d'un ton froid.

DOMANI - Damiano David ( Måneskin ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant