Chapitre 24

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Lundi 1er septembre 1994

10 h 40

Je lançais un regard à mon père et nous marchâmes en direction du mur se situant entre les voies 9 et 10.

Mon premier réflexe fut de chercher la tignasse brune de ma meilleure amie.

Je n'avais eu aucune nouvelle depuis la Coupe du Monde. Aucun hibou n'était arrivé. J'avais tenté de lui écrire mais Horus revenait systématiquement, la lettre toujours accrochée à la patte. Ce n'était vraiment pas normal, Horus trouvait toujours le destinataire.

Je repérais Jade dans la foule et me précipitais pour la serrer très fort dans mes bras. J'avais eu tellement peur. Je saluais Hélios qui ferait son entrée à Poudlard cette année.

Mon père revint avec mon ticket et nous montâmes dans le train après avoir salué nos parents. Comme tous les ans, cela était assez compliqué pour moi de laisser mon père.

Le train démarra et nous nous installâmes dans un compartiment vide.

《 Pourquoi tu ne m'as pas donné de nouvelles ? Grinçais-je.

— J'ai essayé Holly mais aucun hibou ou chouette ne te trouvait.

— J'ai eu le même problème. Liam va bien ?

— Oui, heureusement que nous avions une tente éloignée. 》

Je hochais la tête, rassurée.

14 h

Je marchais dans le Poudlard Express pour retrouver mon compartiment quand je fus distraite par des deuxième année qui faisaient les malins en terrifiant les première année. Je continuais ma route, ignorant ces imbéciles et me retournais pour voir où j'allais. Je rentrais soudainement en contact avec un torse qui me projeta par terre.

《 Désolé, je ne regardais pas devant moi. Me dit le bel inconnu.

Ses yeux bleus m'hypnotisèrent.

《 Ça va ?

— Ça va, ne t'en fais pas. Répondis-je. C'est ma faute. Je ne regardais pas non plus où j'allais. 》

Je me sentis rougir.

《 Encore désolé. S'excusa-t-il de nouveau.

Le beau brun me fit un sourire avant de partir réprimander les élèves de deuxième année.

Je repris la direction de mon compartiment, toute rouge. Je racontais la scène à Jade.

《 Il était beau au moins ? Demanda-t-elle.

— Oui... Avouais-je tout bas.

— Je sens que c'est le début de quelque chose.

— Mais non arrêtes, tu te fais des idées. De toutes façons...

— ... ça ne m'intéresse pas. Je te connais. Mais ce n'est pas parce que toi tu ne t'y intéresses pas que lui ne s'y intéresse pas. Il était de quelle maison ?

— Je ne sais pas, il n'avait pas encore mis son uniforme et sa tête ne me dit rien.

— Roh...

— Oui et bien je ne vais pas m'excuser de faire passer mes études avant ma vie sociale. Clôturais-je le débat.

Nous changeâmes ensuite de sujet. C'était vrai que je ne m'intéressais pas trop aux autres, préférant passer mon temps à réviser. Je voulais devenir médicomage depuis toute petite et je voulais me donner toutes les chances d'y arriver.

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