Par pitié, si vous avez un tant soit peu de considération pour mon humble avis, allez lire mon autre fanfiction sur Dabi, "Chute d'étoile", plutôt que celle-ci que je considère mauvaise. S'il vous plaît.
Si malgré le passage ci-dessus vous choisissez de rester, n'hésitez pas à liker si vous aimez, cela m'encourage et me permet de savoir que je dois continuer d'écrire.
Bonne lecture
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Mirajan
La sonnerie de mon réveil retentit à huit heures piles, je saute sur mes pieds. Encore à moitié endormie, je replie mon matelas contre le mur du salon puis traverse mon petit studio de dix-huit mètres carrés jusqu'à arriver dans la cuisine, le tout en baîllant et traînant les pieds. Je dois encore aller bosser... Allez, je le fais pour elle ! J'appuie sur le bouton de ma machine à café après avoir glissé une tasse dessous, le liquide noir commence à couler. Ça ira mieux après un café. Je beurre deux tartines de pain bon-marché et les avale en vitesse, papillonnant des yeux devant la lumière rouge de la cafetière. J'attrape ma tasse et commence à boire. Une fois vide, je la lave puis passe à la salle de bain, une petite pièce meublée d'une douche, d'un lavabo surplombé d'un miroir et de toilettes. Je me regarde dans la glace, observant mon reflet fatigué. J'ai le teint pâle, le visage fin et des yeux orange vif avec des nuances rouges et jaunes, un peu comme deux couchers de soleils miniatures. Quelques tâches de rousseur courent sous mes yeux et sur mon nez. Mes cheveux roux indisciplinés tombent jusqu'à ma taille, une mèche platine se mêle à ma chevelure de feu. Je soupire d'avance en devinant les noeuds qui s'y cachent. Une chaînette dorée ne me quittant jamais au grand jamais entoure mon cou. Je prends son pendentif dans ma main et l'observe avec un sourire. De minuscules rubis retenus par des alliages d'or donnent vie à une fleur d'amarante, aussi appelée queue-de-renard. Allez, je ne dois pas être en retard au travail. Je me prépare en vitesse puis enfile mes chaussures dans l'entrée ainsi qu'un long manteau noir qui me tombe aux chevilles. Je porte un jean gris foncé et un pull noir, mon portable se trouve dans une de mes poches et mon trousseau de clés dans l'autre. Je sors du studio, ferme la porte et descends les escaliers quatre à quatre, pressée. J'espère ne pas être en retard...
J'arrive au bas de mon immeuble et regarde l'heure. Déjà neuf heures moins le quart ! Saleté de temps ! Je cours dans la rue, bousculant les passants serrés en rangs compacts sur les trottoirs.Dix minutes plus tard, j'arrive devant le spot dans lequel je travaille : une agence de livraison à domicile. Mes cheveux me gênent, je les repousse derrière mes oreilles, l'air me manque après ma course. J'entre dans le bâtiment et avise le responsable installé derrière le comptoir.
- Salut, Ryuko ! Comment ça va ?- Pointe mon nom et envoie ma position, j'y vais, répliquai-je sans m'arrêter.
Je fonce dans l'arrière boutique et attrape mon casque que je fixe sur ma tête. Je vais ensuite chercher le vélo prêté par l'agence de neuf heures à vingt-trois heures. Je sors après l'avoir enfourché, appuyant sur les pédales pour me rendre chez l'un de nos fournisseurs. Je slalome entre les voitures prises dans les embouteillages à la force de mes jambes, mon manteau noir et mes cheveux roux claquent derrière moi. Et c'est parti pour une nouvelle journée.
Je rentre à l'agence vers vingt-trois heures trente et range le vélo avant de me diriger vers la sortie sous les regards furibonds de mes collègues. C'est toujours moi qui effectue les meilleures courses et qui obtiens par conséquent la prime journalière, normal qu'ils soient jaloux. Je sors de l'agence sans dire au revoir à quiconque, les jambes encore chaudes d'avoir pédalé toute la journée.
Je me remets à courir, sachant parfaitement que je dois arriver à l'heure à mon deuxième boulot si je veux arriver à joindre les deux bouts en cette fin de mois. Le froid de la nuit d'octobre s'insinue à travers mes habits. J'accélère pour me réchauffer plus vite.
Un quart d'heure plus tard, je suis assise devant un miroir entouré d'ampoules dans ma loge. La maquilleuse de la troupe, Lidia, fait jouer ses pinceaux sur mon visage avec habileté.
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Regarde-moi dans les yeux {Dabi x OC}
FanfictionLorsque la mère de Mirajan fait une rechute à l'hôpital, celle-ci n'a de cesse de rassembler la somme nécessaire à payer ses soins. Décidant courageusement de se louer pour une nuit, elle rencontre Dabi qui la tire de ce mauvais pas. Le vilain la pr...