XV. À feu et à sang

444 21 13
                                    

Mirajan

Mon bas-ventre me brûle de frustration tandis que nous roulons sur la chaussée. Je me serre contre lui pour suggérer une réconciliation, mais il ne cille pas depuis que nous avons repris la route. Après tout, il doit être encore chaud puisqu'il n'a pas joui non plus. Ma main se glisse sous sa ceinture, il la remonte sur son ventre. J'ai cependant eu le temps de sentir son érection tendue. Je recommence, il me laisse faire, cette fois. Je prends son sexe dans mes mains et le malaxe du mieux que je peux, triturant timidement ses bourses. Au bout d'un moment, il prend une de mes mains dans la sienne pour me guider aux bons endroits. Je continue quand il me lâche.
  
Nous nous arrêtons devant le QG. Je reste immobile, mon sexe réclamant sa jouissance interrompue.

- Je t'écoute, finit-il par dire.

Je prends une grande inspiration.

- S'il te plaît, b...

Je cache mon visage dans mes mains, prenant une belle couleur rouge pivoine. Je ne peux pas le dire. Il se lève, mon bas-ventre se tord.

- Viens me voir quand tu auras trouvé le courage de me demander de te baiser, lance-t-il en se retournant, arrogant.

- Dabi, donne-le moi ! m'indignai-je en le suivant.

- Que je te donne quoi ? m'encourage-t-il en me prenant par les hanches.

Son érection tente de traverser les tissus nous séparant. Mes mains se tendent vers la tirette de son pantalon, mais il bloque mes poignets d'une seule main.

- Tu te rebelles ? suppose-t-il.

- Maman m'a fait promettre de ne pas dire ce genre de mots, expliquai-je.

Mon sexe se trempe en sentant le sien, je baisse la tête, tremblante de désir.

- Tu es une grande fille, maintenant, remarque-t-il d'une voix rauque. Tu n'es plus obligée de suivre ces règles.

Il m'embrasse passionnément sans lâcher mes poignets, je réponds à son baiser, fébrile.

- Je t'en prie... murmurai-je alors qu'il s'écarte.

Il attend un instant, me dévisageant de son regard bleu au fond duquel brûle une flamme de malice.

- Tu me pries, maintenant ? se moque-t-il en me lâchant. C'est flattant, d'être vu comme un dieu. Ton dieu, surtout.

Mon ego en prend un coup, mais mon organe réclame toujours son orgasme, alors je hoche piteusement la tête.

- Mais ce n'est pas ça que je veux, me fait-il remarquer.

Il tourne les talons et entre dans le bar. Je lui emboîte le pas, pestant intérieurement. Il ne s'arrête pas au comptoir occupé par Kurogiri, Toga et Twice malgré leurs saluts, je le suis jusque dans sa chambre éclairée par les LED rouges. Il enlève ses chaussures et son manteau, je l'imite. Il me pousse sur le lit, entoure ma taille de ses bras et pose la tête sur mon ventre comme pour dormir.

- Bonne nuit, chaton, me souhaite-t-il, doucereux.

- Tu ne peux pas me laisser aussi insatisfaite... marmonnai-je en m'asseyant, contrariée.

- Tu veux parier ? me défie-t-il sans bouger.

- Prends tes responsabilités.

Il me regarde dans les yeux, calme.

- Pas avant que tu ne prononces la formule magique, dit-il enfin.

Une rougeur me reprend aux pommettes. Puis une idée me vient. J'essaie de me défaire de son étreinte, mais il gronde doucement. Mon bas-ventre semble s'enflammer à ce bruit.

Regarde-moi dans les yeux {Dabi x OC}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant