Après nous (BXB)

Chapitre 17

Mon réveil, ce matin, fut le meilleur au monde.

J'inspirai fort pour sentir l'odeur que j'aimais tant de Ethan et je soupirai avec un sourire.

Il faisait moins chaud que cette nuit et du bruit résonnait dans la chambre. Je tournai les yeux sans pour autant me détacher de mon copain et remarquer le ventilateur qui allaient et venaient sur lui même dans une danse incessante.

C'était pour ça que je ressentais un courant d'air sur moi.

Je me tournai pour plonger mon visage dans le torse de Ethan. Je le serrai un peu plus fort et restai là sans bouger en inspirant son odeur un peu plus à chaque respiration.

Je ne savais pas quelle heure il était, mais ça m'importait peu et j'avais peur de le réveiller si je bougeai pour regarder le réveil sur sa table de chevet.

Au bout de quelques minutes, il bougea contre moi et je sentis son nez s'enfouir dans mes cheveux.

— Coucou, dit-il de sa voix rauque matinale me soufflant dans ma tignasse blonde.

— Salut toi.

Je levai ma tête et fis face à la sienne. Ses yeux étaient à moitié fermés à cause de la fatigue et il avait la trace de l'oreiller sur sa joue, ce qui me fit rire.

— Quoi ?

— Rien, dis-je en m'approchant pour l'embrasser.

Il répondit à mon baiser en mettant sa main sur ma joue.

Son contact était chaud et aussi rassurant dans un sens.

Il s'écarta et me sourit.

Sans que je ne m'y attende, il approcha lentement son visage relevé du mien et quand je compris ce qu'il voulait faire, je baissai un peu la tête lui donnant l'autorisation.

Il déposa alors un bisou sur mon front y laissant une trace invisible.

Il avait peur que je refasse une crise alors il m'avait en quelque sorte demandé l'autorisation, ce qui me rassurait et me faisait plaisir.

J'enfouis ma tête dans son cou ne voulant pas sortir du lit et frottai mon nez contre sa peau sensible.

— Tu travailles aujourd'hui ? demanda-t-il.

— Non, répondis-je en secouant la tête. Et toi ?

— Pareil.

— On...

— Je dois voir quelqu'un.

Je fronçai les sourcils et me redressai.

— Qui ? demandai-je d'un ton sec.

J'aimerais bien savoir qui prenait le plaisir de s'accaparer mon mec.

— Une personne que tu ne connais pas, répondit-il calmement.

D'accord...

Il dut voir quelque chose sur mon visage et sur mes traits qui trahit mes pensées parce qu'il écarquilla les yeux et se leva un peu me redressant en même temps avant de dire avec un petit sourire en mettant sa main sur ma joue comme si j'étais un enfant :

— Pas un copain ou une copine loin de là. Ne t'inquiètes pas.

J'opinai du menton, rassuré, tandis qu'il bougeait sa main dans une caresse.

Je relevai soudain mes yeux vers les siens me rappelant de ce qu'il venait de dire :

— « Loin de là » ?