Chapitre 1

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J'essuyai avec rage et tristesse les larmes qui coulaient sur mes joues. Je savais très bien que je n'aurais jamais dû rouvrir mon ancien journal intime, mais non, comme d'habitude il avait fallut que je me fasse du mal en le lisant.

Bravo, bien joué Raf', je te félicite.

J'ouvris le tiroir de la table de chevet et remis l'objet de mes peines dans sa cachette.

J'étais vraiment trop con. Et dire que j'avais été aussi heureux d'être en couple avec celui-dont-il-ne-fallait-pas-prononcer-le-nom. J'avais surtout été trop naïf.

Je passai une main sur mes larmes pour tenter de les chasser et je reniflai.

— Raphaël on mange ! cria ma mère depuis le rez-de-chaussé.

— Oui maman j'arrive !

Je soufflai un bon coup, essuyai une dernière fois les perles d'eau qui coulaient sur mes joues et me levai de mon lit. Je jetai un coup d'œil à la fenêtre en passant devant et constatai sans surprise que rien n'avait bougé depuis une heure à part l'orientation du soleil qui ne cessait de baisser dans le ciel au fur et à mesure du temps qui passait.

Lorsque j'arrivai à la salle-à-manger, mes parents étaient tous les deux en train de manger. Ma mère me fit un grand sourire en me voyant tandis que mon père ne releva même pas les yeux de ses lasagnes. Je m'assis au bout de la table entre eux deux et tendis mon assiette à ma mère qui attendait que je la lui donne la main tendue.

— Merci, dis-je en la récupérant.

Elle me fit un grand sourire en guise de réponse en se rasseyant.

Le repas débuta dans un silence gênant et je ne pourrais pas supporter de manger dans ces conditions. Je lançai des petits regards furtifs à ma mère pour qu'elle essaye de faire la conversation et quand ses yeux interceptèrent les miens, elle me demanda :

— Et sinon mon chéri, comment ça va les cours ?

— Très bien, j'aime beaucoup mes études et l'université aussi.

— Tant mieux ! Et Grégoire, il va bien ? Comment ça se fait qu'il n'est pas venu ? Il vient toujours d'habitude, ajouta-t-elle.

Ah bah tiens, elle n'aurait pas pu trouver un meilleur sujet de conversation ?

— J'imagine.

Il allait sûrement mieux que moi de toute façon.

— En vérité on n'est plus ensemble.

Après nous (BXB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant