la vie et la mort

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Suite à ma tirade, seule le silence me répondit. La forme approximative de canaan, devant moi, n'émettait pas le moindre éclat de voix. Je cru d'abord que c'était parce qu'il ne m'avait pas entendu, ou bien qu'il m'ignorait. Puis je me rendis compte qu'aucun autre son ne me parvenais. Les soldats en fuite était réduit au silence, les coup de feu d'aléra était aussi discret qu'une plume qui se pose au sol. Des éclaires de zane, ne me parvenait plus qu'une grande lumière de temps à autre qui me certifiait que je ne rêvais pas.

Ce fût seulement la première seconde de prise de conscience.

Car la seconde suivante, mes poumons refusèrent de se remplir. J'avais beau essayer, je ne parvenait pas à respirer. Comprenant que je devait réfléchir vite, mon cerveau se mit à tourner à plein régime grâce à l'adrénaline qui faisait bouillir mon sang.

Canaan utilisait son hacking pour changer la composition de l'air. En l'occurence, il n'y en avait plus. Je me trouvait dans une bulle de vide, ce qui expliquais que je ne perçoive plus aucun sons. Je ne pouvais pas non plus respirer.

La solution s'imposa d'elle-même. Je dois le déconcentrer assez pour pouvoir me libérer de ce vide. La pointe de métal semblait peser moins lourd dans ma main, comme pour me dire qu'elle était prête à agir.

Profitant de me dernière réserves d'oxygène, je fléchis les jambes et bondit vers canaan, aussi vite que je le peut. Il semble surpris que je sois encore en capacité de bouger, si rapidement qui plus est. Il doit se dire que ça n'a pas fonctionné.

Il se trompe.

J'ai les poumons en feu, il me semble prêt à exploser. Je dois fournir un effort sur humain pour m'empêcher d'haleter, ce qui me ferais perdre mes dernières miettes d'oxygène. Mon cœur s'affole face à la peur de sombrer dans le sommeil et de ne jamais revenir. Je me rassure, faisant résonner dans ma tête une voix que je tente de rendre rassurante: je ne mourrais pas aujourd'hui, ça va marcher. Je me répète ce message en boucle, alors que devant mes yeux commence à penser des points noirs. Tout va bien. Canaan est toujours dans mon champ de vision. Tout va bien.

Je fait un léger sourire, en constatant que les battement de mon cœur ralentissent. L'adrénaline a remplacé la peur dans mon sang, et j'adresse un regard de défis à canaan. C'est pas aujourd'hui que tu m'aura.

Encore plus dérouté par le fait que je puisse sourire en un moment pareille (ca m'étonne aussi d'ailleurs) et ralenti par son vent et sa blessure, je parvint à m'avancer assez pour lui asséner un grand coup de pic dans la jambe.

Une nouvelle nuée de gouttelette carmin viennent se mêler à l'armure de vents, prenant un teinte légèrement plus foncé. Je retire le pic, couvert de sang sur une bonne vingtaine de centimètres.

Sa concentration se brise, puisque lorsque je me met à tousser par réflexe, un peut d'air pénètre dans mes poumons. Je prend une profonde inspiration, puis une deuxième, afin de soulager mes poumons oppressé par le manque d'oxygène. C'est une vraie libération. Mes oreilles tintent alors que le son leurs reviennes, tonitruant après ce silence absolu. Cependant, plus d'éclairs. Zane a du aller autre part.

Ma concentration remontra le bout de son nez deux secondes plus tard. Je suis toujours dans un combat, un combat que je ne doit surtout pas perdre.

Je raffermi ma prise sur le pic d'acier, que je compte bien utiliser pour porter un maximum de coup. Seulement, j'avais déjà réussis à lui en porter deux. Ce qui, maintenant que j'y pense, est très étrange. En théorie, je n'aurais même pas du réussir a lui en mettre un seul.

Je m'élance face à lui, tente des feintes, des coup, joue de mon arme, mais rien à faire. Il esquive tout avec une facilité humiliante. Si j'ai pu le toucher la première fois, c'est uniquement par ce qu'il voulais tester ma puissance. Ce n'était qu'un test.

The last WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant