le coupe gorge, c'est chouette

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le district des voleurs, c'est disons... un peut bling bling? tout ce qui se trouve dans cette zone, absolument tout, jusque au papier toilette, est un objet volé. donc quitte a construire une zone pour les voleurs, autant prendre tout ce qui a trait au luxe. sérieux, ici tu prend une brique de n'importe quelle maison, tu devient millionnaire en la revendant. c'est de ce fait la zone de crime la plus agréable a vivre, a condition de savoir bien cacher son butin. 

nous avancions a travers les rues, sans courir, mais en restant attentive a chaque moindre élément étrange apparaissant dans mon champ de vision. les pickpocket cour les rue ici. 

notre direction ? un petit bar, situé au beau milieu de la zone, ou j'allais pouvoir trouver la personne en mesure de confirmer mon hypothèse quand a la provenance de "vous savez quoi". nous n'étions plus très lion, et je connaissais le chemin par cœur. rien n'avait changé en trois ans. pas d'un pouce. ce qui m'arrangeait fortement, par ce que demander son chemin ici, c'est se faire arnaquer en beauté. en revanche, aucun visage connu. personne ne connais personne, ici. l'identité devient obsolète. la plupart d'entre nous ont si souvent changé de nom qu'ils ne savent plus eux même comment ils s'appellent réellement. je dois être la seule a n'avoir jamais changé de nom. par ce que j'en suis fière. et aussi par ce que c'est un des derniers cadeau que m'on laissé mes parents, avec mon hacking. 

la façade du bâtiment était d'un chic tellement exagéré, qu'il me donnais toujours envie de vomir. mais bon, j'ai l'habitude. je rentre dans le hall et avise la réceptionniste, une jeune femme brune en uniforme d'hôtel prestigieux, en posant mes codes sur le comptoir. je la regarde droit dans les yeux avant de dire deux mots:

- sous-sol. dis-je.

la jeune femme paru surprise, mais demanda:

- vous plaisantez ? dit-elle, comme si ma demande était parfaitement saugrenue.

- j'ai l'air de rire? répondis-je. 

la femme flippa, et se dépêcha d'appuyer sur un bouton, qui ouvrit une porte dérobé a côté du comptoir. 

une vraie lavette, celle là. il y a une deuxième catégorie de gens ici. ceux qui on déboursé tout leur magot aux jeux, et qui se retrouve maintenant en servitude, par ce que leur premier vol était sois un coup de chance, sois trop facile. du coup quand ils ont voulut recommencer pour renflouer les caisses, il n'ont pas réussi, et ils on dut se mettre au service des plus grand voleurs pour rembourser les dettes. cette femme était manifestement l'une d'elle. 

je la salue rapidement de la tête, et fait signe a Aléra de me suivre a travers le passage secret. a peine nous étions nous engouffré dans la cage d'escalier que la porte se refermait derrière nous. nous descendîmes rapidement les marches, et nous retrouvâmes dans le bar clandestin. 

l'endroit n'avait pas changé non plus. la salle était grande et rectangulaire, haute de plafond. les tables était toujours disposé façon apocalypse, de même que pour les chaises. il y avait toujours cette petite odeur d'alcool mélangé a la cigarette, avec une pointe de liquide ménager. oui vous avez bien lu le dernier. c'était le gérant, qui était aussi barman, qui était accro a la propreté de son espace de travaille. toute les deux minutes, il passait un chiffons sur le comptoir, en mettant huit fois trop de pshit, jusqu'à ce que tout brille. un vrai maniaque. lui non plus je ne l'avait pas v depuis longtemps. 

nous nous approchâmes tranquillement du comptoir, et le gérant m'apostropha tout de suite: 

- hey, Eva! ça fait un bail! 

- salut, Clain. ça va ?

- ben comme tu le vois... il y a pas grand chose qui change ici. je te sert quelque chose? 

The last WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant