À bout de souffle

Bonus 1

Encore un grand merci ptitepointe pour sa correction rapide. Encore une fois t'as assuré. Voici le premier bonus, le second suivra la semaine prochaine ;)
Le montage n'est encore une fois pas de moi


Assis en tailleur sur le lit et ne cessant de s’embrasser, les deux hommes partageaient une première étreinte passionnée comme ils n'en avaient pas eu depuis ce qui leur semblait une éternité.
Cet échange avait comme une saveur nouvelle, comme si cette épreuve terrible qu’ils avaient vécu avait changé quelque chose en eux. Cela les avait rendu plus forts et plus soudés que jamais et malgré les difficultés vécues récemment, ils se sentaient en parfaite osmose à ce moment.
Une main à l’arrière de son crâne l’autre au creux des reins du blond, Steve avait enfin l’impression de contrôler à nouveau sa vie dans les bras de l’homme de sa vie mais il se sentait surtout enfin libre et en sécurité.
Un premier orgasme d’une puissance phénoménale les atteignit rapidement, les obligeant à décoller leurs lèvres, la tête rejetée en arrière alors que la semence du blond  éclaboussait leurs ventres musclés et celle du brun explosa à l’intérieur de son homme. Ils mirent plusieurs secondes à recouvrir leurs souffles mais ils ne semblaient pas en avoir assez.
Alors Steve coucha son fiancé sur le lit et l'embrassa avec passion avant de descendre dévorer son corps.
Il lécha mordit suçota chaque bout de peau passant sous ses lèvres, s’attardant un peu plus sur les tétons sensibles et le nombril qu’il s'amusa à tremper de sa salive. La peau du blond se mit à rougir à certains endroits.
Il sentit également le sexe de son amant gonfler contre son corps, montrant à quel point il aimait toutes les attentions qu’il lui apportait.
Steve aimait avoir ce pouvoir sur lui, le rendre fou de désir et de plaisir, sachant exactement quels gestes poser et ce qui le faisait gémir le plus. Ce corps il le connaissait par cœur et pourtant il n'en avait jamais assez. Une fois arrivé au sexe, il prit les mains du blond dans les siennes et les retint sur le matelas alors qu’il prenait le gland suintant en bouche. Un concert de gémissements se fit entendre plus haut.
Autant ce côté possessif et contrôleur l’agaçait au quotidien mais il l’excitait au plus haut point au lit. Il n’était pas quelqu’un de passif pourtant, mais Steve avait ce don particulier pour faire de lui ce qu’il voulait et dans ces moments-là , Danny était réellement au paradis.

Pour autant, le brun ne s’arrêta pas à cet endroit, comme si sa seule obsession à ce moment était le contrôle absolu sur son homme.
Atteignant les bourses, il les prit une à une en bouche puis passa à l’étage inférieur.

Ramenant les jambes du blond contre son torse, il parvint au bouton rose encore ouvert de leur précédent ébat et se mit à le goûter avec un plaisir non dissimulé, ne pouvant résister à l'appel des fesses fermes et rebondies qu’il se mit à caresser tendrement, en total contraste avec le rythme imposé en simultané. Le blond n’était plus que gémissements et soupirs sous tous ces gestes. Il ne se retenait pas du tout, ses yeux clairs se fermèrent alors que ses jambes s’ouvraient un peu plus.
Quelques secondes passèrent encore entre légères morsures sur la peau tendre et coups de langue.
Danny avait bien du mal à rester immobile, le corps brûlant comme de la lave en fusion et recouvert de sueur. Il voulut atteindre son sexe parfaitement dressé d’une de ses mains, mais le brun l’écarta aussitôt et finit par remplacer cette main par ses lèvres, au plus grand plaisir de Danny.
En même temps, sa propre envie se manifesta à lui et il décida alors de changer sa position, le contact de sa peau nue contre le drap n’étant pas des plus agréables.
Sans lâcher sa friandise, il se plaça dans l’autre sens à genoux au-dessus de son amant. Ce dernier n’hésita même pas une seconde avant de venir glisser ses lèvres autour du pieu de chair.
Le plaisir fut instantané pour les deux hommes, c’était si bon si exaltant. Ils aimaient tous deux cette position pourtant ils ne le faisaient pas souvent. Pour Steve qui aimait tout contrôler, c’était la preuve qu’avec Danny il était en totale confiance. Il pouvait se laisser aller autant qu’il le souhaitait. Et le blond était si doué qu’il en perdait la tête à chaque fois, surtout quand ses mains venaient caresser son fessier et parfois s’aventuraient au creux de ses reins. Steve n’aurait jamais pensé aimer ça mais au contraire il ne refusait jamais une étreinte où le plaisir était mutuel. C’était bon, tellement bon, tellement…
A peine cette idée vint à son esprit, que le blond vint insérer un doigt lubrifié entre les globes.
Ne voulant pas être en reste, Steve redoubla en vitesse autour de l’érection de son amoureux et bien vite, des gémissements et halètements se firent entendre en continu dans la pièce.
Le blond écarta un peu plus les jambes ainsi Steve en profita pour s’aventurer à son tour entre les globes charnus. Il posa ses deux mains dessus et fit relever le fessier de sorte que les jambes du plus petit se retrouvèrent croisées sur les épaules de son homme, montrant ainsi toute sa souplesse malgré son genou défaillant.

Steve glissa ses doigts le long de sa raie puis lâcha sa sucette pour retourner à sa tâche initiale, afin d’humidifier l’entrée qu’il convoitait.
Danny faisait des merveilles, comme toujours, autour de son érection, rendant la position  de plus en plus difficile à maintenir pour lui.
L’explosion arriva quelques instants après, en simultané, chacun relâchant sa proie pour hurler le nom de l’autre, la tête rejetée en arrière.
À bout de souffle, Danny reposa ses jambes sur le lit et Steve se laissa retomber sur le côté, se réinstallant sur le dos. Le blond vint se coller à lui, toujours haletant. Quelle belle manière de se réconcilier, pensèrent-ils en chœur. C’était vraiment trop, trop bon !
Steve caressa avec douceur le dos de son amant pendant que ce dernier traçait et retraçait les tatouages sur son bras droit. Le calme était de retour et très appréciable.
Au bout de quelques secondes encore  Danny voulut se lever mais le brun le retint en souriant.
« Hé tu comptes aller où comme ça ? »
« Chercher une bouteille d’eau, je meurs de soif. Je reviens tout de suite t’en fais pas ! » Affirma le blond en embrassant son fiancé avec passion. Il était amusant de voir que jusqu’à avant-hier son brun ne supportait plus le moindre toucher. Maintenant il était clairement demandeur et qui serait Danny pour lui refuser ce plaisir ?
Se séparant du brun à regret, ce dernier émit un grognement de mécontentement mais à nouveau, le blond lui promit de remonter au plus vite.
Néanmoins, les souvenirs d’une autre matinée comme celle-ci lui revinrent alors qu’il descendait les escaliers. Un début de journée qui avait commencé idéalement après une nuit de rêve, où ils s’étaient aimés jusqu’à épuisement… pour se finir en cauchemar complet. Quand ces pensées allaient-elles cesser de tourner dans son esprit ? C’était plus fort que lui, à chaque fois qu’il quittait une pièce ou qu'il s’éloignait du brun, il y pensait. Il allait devenir fou à force.

Il parvint à la cuisine rapidement, ayant soudainement hâte de remonter le retrouver. Il prit une bouteille d’eau et but une grande rasade, soulageant ainsi sa gorge sèche. Prenant la bouteille pour remonter avec, il ferma la porte du frigo mais avant qu’il ne puisse se retourner, il se retrouva collé au meuble par un corps puissant et musclé… entièrement nu, tout comme lui. Des baisers étaient déposés sur toute la peau de son cou puis ses omoplates, le rendant comme toujours fou de désir.

« Tu ne pouvais pas attendre que je remonte, non ? »
« Non. Puis… ça fait longtemps qu’on l'a pas fait ici, n’est-ce pas ? »
« Han… c’est… c’est vrai ! » Parvint à articuler le blond entre deux gémissements.
Il appuya un peu plus son corps contre le frigidaire alors que Steve descendait toujours plus bas. Parvenant au creux des reins, il l’embrassa et lécha longuement avant d’arriver à l’endroit qu’il aimait le plus chez son amant. Serrant les deux globes entre ses doigts, il les mordilla ensuite un à un, avant d’aller se perdre entre eux. Il y resta un long moment, léchant, suçotant savourant les gémissements qu’émettait son amant à sa juste valeur et qui ne faisaient qu’accroître son désir.

Pris dans son plaisir, Steve prit de court son amant en prononçant les mots suivants.
« Putain Danno, t'as un de ces culs, je pourrais le bouffer à longueur de journée ! » Dit-il entre deux morsures. « Comment fais-tu pour avoir un cul aussi parfait ? » Puis il retourna à sa tâche initiale autour du bouton rose.
« Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de mon Steve ? » S'exclama Danny tout en regardant par-dessus son épaule, surpris par le choix de langage de son homme. Ils aimaient le sexe, mais pas les mots cochons comme ça. Ils se permettaient souvent quelques fantaisies, tels que les lieux ou la nourriture… mais jamais de vulgarité. Ils en avaient assez comme ça au quotidien.
« Je… dis… juste… la… vérité ! » Affirma le brun tout en embrassant encore et encore son intimité. « J’aime… j’adore tout chez toi mais alors ton cul… putain j’en ai jamais vu d’aussi excitant ! »
« C’est… han… je… » Tenta Danny mais il était bien incapable d’aligner deux mots face à la fougue de son fiancé. Il voudrait le contredire mais il n'y arrivait pas.
« Quoi tu me crois toujours pas ? » Demanda le brun étonné. Se relevant, il vint se coller tout contre son futur mari pour lui prouver la véracité de ses paroles. Puis il passa une main sur le devant pour caresser l’érection bien présente de Danny. Il embrassa et lécha son cou avec ardeur, ne se lassant pas de le faire.
« Tu es le plus bel homme que je connaisse Danno et je t’aime pour tout ce que tu es. N'en doute jamais ! » Dit-il en se reculant légèrement pour permettre au blond de se retourner. Celui-ci le regarda avec des yeux noircis par le désir. Cependant, une larme s’échappait de son œil, que Steve s'empressa d’essuyer.
Passant ses bras autour du cou de son amoureux, il lui dit en riant légèrement.
« Y a vraiment… y a vraiment que toi pour passer d’un extrême à l’autre. Mais tu sais quoi ? Je te retourne le compliment babe ! Je t’aime aussi Steve ! »
Sur cette dernière phrase, il vint capturer les lèvres du brun avec une passion non retenue. Ne pouvant plus attendre, le plus grand attrapa les jambes de l’autre homme et les passa autour de sa taille et les entraîna vers la salle à manger, où ils seraient bien plus confortables selon lui pour la seconde partie de son plan.

Arrivés dans la pièce concernée, Steve déposa avec délicatesse son blondinet sur la table en bois, après avoir retiré à la va-vite la nappe puis se redressa afin mieux l’observer. La peau rougie, haletant, il était clairement irrésistible. Danny appréciait tout autant la vue offerte. S’il y avait bien quelque chose dont il ne se lasserait jamais c’était le corps de rêve de du brun.
« Tu devrais te voir là tout de suite Danno, t’es à couper le souffle ! »
« La vue que j’ai est tout à fait comparable ! » Renchérit le blond en se léchant les lèvres.
Puis le brun vint s’installer à son tour sur le meuble, embrassant au passage le sexe palpitant de son homme et, prenant par surprise le blond, il l'embrassa avec passion avant de lentement s’asseoir sur l’érection tendue, les faisant haleter tous les deux, sous l’effet de surprise pour l'un et la brûlure ressentie pour l’autre.

Ils restèrent ainsi quelques instants, sans faire un seul mouvement, Steve nichant sa tête dans le cou de son amant et y déposant de légers baisers. Les mains posées au creux de ses reins, le blond ne cessait de se demander pourquoi ce revirement. En un an de relation, ce n’était que la seconde fois qu’il prenait la situation en main.
« Je… »
« Chut ! »
« Mais… »
« Chut Danno, chut. »
« Tu… »
« Non babe non ! J’ai besoin de me sentir en vie et aimé ! Aime moi Danno ! »
« T'es vraiment une grosse guimauve tu le sais ! » Répliqua le blond en l’observant tendrement.
« C’est juste la vérité ! Fais-moi l’amour Danno ! »

Incapable de résister à une telle demande, le blond se releva légèrement en posant  ses mains sur les fesses fermes et musclées et vint capturer avec passion les lèvres quémandeuses avant de commencer à bouger.
Le mouvement se fit d’abord lent et doux, les deux hommes ne cessant pas de s’embrasser en même temps. Steve voulait de l’amour, il allait lui en donner avec grand plaisir. C’était exactement comme leur première fois, l’empressement n’était pas de mise, comme s’ils s’apprivoisaient à nouveau. Plus rien ne comptait autour d’eux hormis s’aimer et se donner du plaisir.
Il n'y avait rien de meilleur pour eux.

Ils gardèrent ce rythme un long moment, n’ayant aucune  envie d’accélérer. Une chaleur intense circulait dans leurs veines, remontant de la pointe des pieds au haut de la colonne vertébrale. C’était une sensation exquise et cette fois, ils le ressentaient à pleine puissance.
Le blond plia les genoux de chaque côté de son amant et voulut s'enfoncer un peu plus en lui… quand un craquement et un second se firent entendre. Ils n'eurent même pas le temps de réagir que la table céda sous leurs poids. En quelques secondes, ils se retrouvèrent sur le sol, un peu sonnés par ce qu’il venait de se passer.

« Aïe ! »
« Merde ça va Danno ? »
« Je… je crois que la table n’a pas aimé notre étreinte… » Dit-il en riant nerveusement, suivi rapidement par Steve.
« Ce n’est pas le premier objet qui n’aime pas ! » Renchérit le brun en se remémorant l’épisode malheureux de la cabine de douche, où Danny avait fini le pied ensanglanté.
« Mais au moins on a toujours un endroit sur lequel s'allonger, n’est-ce pas ? » Affirma Danny avec un lever de sourcils coquin.
« Qui êtes-vous Mr et qu’avez-vous fait de mon Danno ? »
« Suis toujours là. Mais là tout de suite… t’as pas intérêt à te lever ! »
Et pour appuyer ses propos, il fit un petit mouvement de bassin agile, venant titiller la prostate de son amant. Ce dernier rejeta la tête en arrière, les yeux fermés, en gémissant de plus belle.
Quand il rouvrit les yeux, Danny l’observait avec un petit sourire et surtout avec un regard brillant d’amour. Il était totalement dingue de cet homme, c’était incroyable. C’était ce lien si fort qui l’avait maintenu en vie et sauvé de ce cercle vicieux où il s’était retrouvé coincé. Il n’avait aucune intention de lui désobéir à présent.

« À vos ordres chef ! » S’exclama t-il en bougeant le bassin à son tour, plus heureux que jamais d’être en vie aujourd’hui, et il allait savourer chaque seconde de cette chance qui lui était offerte.

Fin du lemon.

Vous en voulez encore ?
Ps : l’histoire de la cabine de douche est un de mes Os écrit il y a longtemps. Je n’ai pu résister à la référence. Merci pour l’idée de la table encore ptitepointe ^^