Il était minuit passé et il me semblait avoir un peu trop bu. La vue flou à cause des larmes, assis dans un fauteuil de la salle commune et un verre à la main, j'observais le feu vert flamboyant dans la cheminé, le regard dans le vide. Dans ma poche un briquet, je faisais des étincelles par séries de trois, réflex bizarre, je savais. Mais j'aurai voulu que ce moment ne s'arrête pas. C'était hypnotisant.
Tout à coup, j'ai eu une idée. Folle, peut-être. Mais, je me suis levé et je suis sortit de la salle d'un pas décidé. Mes pieds marchaient tout seul dans la bonne direction et j'étais à moitié conscient de ce que j'étais en train de faire. Mes mains tremblaient mais mon corps se tenait droit et marchait vite. Au bout de plusieurs minutes j'ai monté un escalier en colimaçon pour tomber sur mon endroit favori. La tour d'astronomie était vide, je me suis approché du bord et ai escaladé la barrière doucement. Assis sur celle-ci, j'observais le vide en dessous de mes pieds ce qui me donna le vertige.
Je ne savais pas combien de temps passa mais j'étais bien resté une bonne heure à attendre. J'y étais toujours. Je pris une profonde inspiration. Je lâchai mes mains de la barrière. Quelques minutes passèrent et je me mis debout dessus.
C'est alors que mes pensées se bousculèrent, ma jeunesse retraversa ma mémoire et je ne pus m'empêcher de pleurer. J'ai pleuré jusqu'à ne plus réussir à respirer.
C'est là que je sentis quelqu'un me fixer. Me retournant doucement pour ne pas tomber, je pus voir qui était là.
Toi. Tu me fixais d'un regard inexpressif, impossible à savoir ce que tu pensais en cet instant. Ton corps était si fantomatique dans la nuit qu'on aurait cru que tu étais un fantôme... l'étais-tu? Tu t'approchais doucement de moi, toujours impassible. Je ne t'avais jamais vu avant mais à la seconde où j'ai croisé ton regard j'ai sentit que tu n'étais pas comme les autres. Tu m'avais compris.
Tu escaladais la barrière à ton tour et te mis à côté de moi en prenant ma main dans la tienne.
- À trois. me dis-tu. Ok? je fis un signe de tête.
- Un... Je te regardai, impressionné. Je n'avais pas peur. Non, j'étais près.
- Deux... toujours en me fixant, tu me fis un sourire confiant en serrant ma main encore un peu plus fort.
- Trois! Nous sautions en même temps. Je n'avais pas hésité.
La chute fut longue, j'ai cru qu'elle ne s'arrêterait jamais. Pendant la décente tu t'étais approché de moi pour m'embrasser mais au moment où tes lèvres touchaient les miennes je ne sentis que le vent me traverser.
Un grand éclair blanc m'aveugla, ça y est. C'était la fin.
J'étais incroyablement joyeux pour la première fois depuis des mois.Je me suis réveillé, tout de même, dans un endroit blanc qui me crevait les yeux en les ouvrant. Merde. Encore raté. Je m'étais réveillé dans l'infirmerie, encore une fois.
- Excuse moi... demandai-je au bout de quelques minutes à la personne allongée à côté de moi. Quel jour sommes-nous?
Celle-ci tourna la tête vers moi et elle avait la moitié du visage défigurée par des traits de griffures. En me relevant un peu mieux j'aperçu que presque toute l'infirmerie était remplie.
- Le 5 juillet, il me semble.
Juillet. Je n'avais pas réouvert les yeux depuis 2 mois. C'était trop tard, la fin de l'année était arrivée et je n'avais pas réussi ma tâche, même pas de me suicider. C'est là que je me souvenais. Est ce que c'était mon imagination ou existais-tu vraiment?
Mme Pomfresh arriva vers moi en me voyant réveillé et je pu lui demandé ce qu'il c'était passé.
- Une attaque de mangemort est arrivé au château. Oh... mon pauvre... vous ne savez pas! Elle pleura et mit sa tête dans ses mains avant de continuer.
- Notre directeur est... est... elle n'arrivait pas à le dire. Décédé cette nuit.
Je restai la, à contempler le vide. Oh.
- Et... qui l'a... tuer? demandais-je avec délicatesse.
- Le professeur Rogue. C'est là qu'elle fondit en larmes.
- Oh... je voie. Et... est-ce qu'il y avait quelqu'un d'autre quand vous m'avez retrouvé allongé en bas de la tour d'astronomie?
- Pardon? Répondit-elle en essuyant ses larmes sur son tablier. Oh, non. Vous étiez seul. Mais je me demande comment vous aviez pu rester en vie, la chute est si brusque qu'il y a normalement aucune chance pour survivre à un tel choc, c'est un miracle que vous soyez encore en vie!Conclusion. Tu n'existais pas. Tout cela était le fruit de mon imagination. J'avais l'impression de te connaître et de te comprendre... Comme si je te cherchais depuis bien longtemps. Comment avais-je pu imaginer cela? Pourquoi? Tu paraissais si réel(le)...
Je restai là, plusieurs heures à réfléchir. Au final, tout c'était arrangé: J'avais réussi à faire entrer les mangemorts dans le château, personne n'avait découvert le serpent mutilé sur mon bras et Dumbledore était mort. Je ne craignais plus rien, peut être un peu de torture par le maître car je n'avais pas réussi ma tâche à bien, mais je ne mourrai pas, c'était sur. Et si ça se trouve, l'Ordre du soir phénix gagnera peut être cette guerre (car elle n'est pas fini.) Je souris à cette pensée.
C'était tout à coup que je remarquai la lettre posée sur ma table de nuit. De qui pouvait bien-t-elle venir? Mon père? Ma mère? Pansy ou Blaise? Et non.
En l'ouvrant je vis une écriture tout nouvelle que je ne connaissais pas.Cher Draco,
J'espère que tu vas bien. Je voulais que tu saches que je ne voulais pas entraîner ta mort, l'autre soir.
J'espère que tu l'avais comprit. C'est moi qui t'ai sauvé, pour que tu comprennes que la mort est une chose très dangereuse et que quand on l'approche un peu trop on apprend qu'il ne vaut mieux pas la provoquer, même dans ton cas, Draco. Même si les choses sont dur en ce moment.
Je veux que tu me promettes quelque chose. N'essaies plus jamais de trouver la mort, et de me trouver moi, (enfin, dans un sans, c'est la même chose ;). Tu mérites de vivre, Draco. Tu es une personne incroyable avec des qualités et des défauts, comme chaque humain sur cette terre. Alors fais attention à toi et soit courageux, d'accord?On se reverra, ça je peux te le promettre. Peut-être dans longtemps, peut-être demain. Seul ton destin le sais, et vu qu'il n'existe pas... seul toi le sait ;)
Amitié,
la chose que tu cherchais depuis longtemps et que tu ne trouvas qu'à moitié...Je relu la lettre au moins trois fois avant de comprendre. Je crois avoir compris...
Merci de m'avoir remis sur le droit chemin. Tu m'as beaucoup aider. Et comme tu le dis dans ta lettre... à bientôt, (ou pas). <3***
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/ 𝑃𝑑𝑣 𝐷𝑟𝑎𝑐𝑜 𝑀𝑎𝑙𝑓𝑜𝑦
FanfictionVoici le point de vue de la dépression suivant Draco Malfoy. Étant un mangemort sans le vouloir, Draco va tomber de plus en plus bas dans une forte dépression qui va lui mener à comprendre comment y remédier et pourquoi il ne va pas bien. ATTENTION...