C h a p i t r e 7

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Alors que je venais de me glisser sous la couette après avoir mit mon téléphone à charger, j'eu de la visite, et comme j'étais dans le noir, je n'arrivais pas à savoir qui ça pouvait être. 

- C'est qui ?

Pas de réponse, je panique un peu. Sergio ou Marie-Jeanne auraient répondu si c'était eux. Mon souffle se coupe quand une main arrive sur ma bouche et l'autre me tenant l'épaule. Je panique quand je sens qu'il monte sur moi, m'empêchant de bouger et de parler. Sa main qui était sur mon épaule arrive doucement dans mes cheveux, et bien que j'essaie de me défendre, je suis trop faible. 

- On est enfin tous les deux.

Je reconnais la voix de Paolo, et je panique encore plus. Son comportement me terrifie, il me bloque les bras avec ses genoux et tient toujours sa main sur ma bouche. J'essaie de le mordre, mais je n'ai pas de force, pas assez pour me défendre. Je panique et je commence à manquer d'air, j'ai du mal à respirer. J'essaie une dernière fois de me débattre, mais c'est peine perdue. Je pleure, j'ai peur et j'ai de plus en plus de mal à respirer. Les minutes sont longues, et Marco qui m'avait promis de le tenir loin de moi avait lamentablement échoué. J'y repensais alors que Paolo commençait à avoir sa main baladeuse, essayant de la passer sous le sweat. 

- Laisse toi faire, tu verras tout va bien se passer.

Ces mots étaient horribles, j'avais de plus en plus peur, et il arriva à me toucher le sein. Je pleurais, tout en essayant de reprendre mon souffle quand il bougeait un peu, mais je ne pouvais plus. Son poids sur moi, et ce qu'il s'apprêtait à me faire me paralysa complètement. Je ne pouvais que subir.

La porte s'ouvrit quelque peu, et j'entendais deux personnes rirent et refermer la porte, comme ci ils cherchaient un endroit pour être seuls et se rendent compte que Marco avait privatisé cette chambre pour moi. Je pleurais encore plus, et j'étais presque en apnée du fait que je respirais très mal. Aidez moi.

La porte s'ouvre une nouvelle fois alors que Paolo me caresse la poitrine, et me voir souffrir à l'air de l'exciter plus qu'autre chose. 

- Barbara ?

La porte s'ouvre doucement, comme ci il ne voulait pas me déranger. Simon ! La lumière s'alluma et je n'ai pas eu le temps de réaliser, tout se passa si vite. Simon sauta sur Paolo et ils tombent tous les deux du lit. Simon cria quelques mots en italien que je ne compris pas. Simon passa ses nerfs sur Paolo, le frappant au visage alors que Marie-Jeanne, Marco et Sergio arrivent en furie avec d'autres amis de Marco vers moi. J'ai le regard porté vers Simon, je suis vide, perdue. Mes larmes coulent toujours, mais je suis comme absente. Marie-Jeanne me prend dans ses bras, une larme coule sur sa joue. Je mis un moment avant de revenir à la réalité.

- Qu'est ce qui s'est passé ?

Simon était sorti de la chambre avec Marco et Sergio qui avait embarqué Paolo de force. Marie-Jeanne devant moi, déboussolée de m'avoir retrouver là, comme ça, me faisant agresser. Aucun mot n'arrive à sortir de ma bouche. Je regarde Marie-Jeanne, vide. Quelques minutes plus tard, Sergio arrive devant moi, se posant à côté de Marie-Jeanne.

- Il est parti. 

J'arrive à esquisser un sourire à Sergio, Marie-Jeanne ne voulant pas me lâcher. Je ne réalise pas vraiment. Je me décale pour me lever, j'ai qu'une envie c'est de prendre une douche. J'essaie de parler mais aucun son ne sort de ma bouche. 

- Tu veux qu'on t'emmène au médecin, à l'hôpital ? 

Je prends mon téléphone pour envoyer un message à Sergio, pour lui répondre que je veux juste prendre une douche et rentrer chez moi. Alors que tout le monde sort de la chambre, exceptée Marie-Jeanne qui viendrait avec moi sous la douche si elle le pouvait, je vais me laver car je me sens sale, plus sale que jamais, plus sale que je ne l'ai jamais été. En sortant de la douche, je vais un peu mieux, même si ce n'est pas toujours ça. J'avais demandé à Marie-Jeanne par message de me trouver des affaires de re-change, ce qu'elle fit. Elle prit un jean à elle, et Marco lui passa un t-shirt. J'étais à l'aise, en sortant de la salle de bain.

SERGIOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant