Harry regarda avec effarement l'infirmière de Poudlard, il espèrait toujours qu'elle se moque de lui mais il savait très bien que ce n'était pas le cas. Ce qui ne l'empêcha pas d'en faire la remarque à celle-ci.
- Dites-moi que c'est une blague, cela ne peut pas être possible, cria-t-il avec désespoir. C'est impossible, de 1 : je suis un homme, de 2 : je le saurai si c'était possible.
Le désespoir parcourut son corps quand Pomfresh ne fit que le regarder avec pitié comme seule réponse. Il détesta la pitié qu'il vit dans ses yeux, il préférait qu'elle le regarde avec désapprobation, car il s'était encore retrouver à l'infirmerie pour blessure. Il y était habitué au regard désapprobateur avec la malchance qu'il avait, il se retrouvait à l'infirmerie scolaire à chaque mois que Merlin faisait.
- Je suis désolée, monsieur Potter, mais j'ai refait le test dix fois et il me le confirme à toutes les fois. Vous êtes...
- Ne le dites pas, madame, l'interrompit Harry, ne voulant pas que la situation soit plus véridique avec les mots fatidiques.
- Monsieur Potter, ce n'est pas en faisant votre hippogriffe que la situation changera. Vous êtes enceint que cela vous plaise ou non. Vous avez deux mois pour décider ce que vous voulez faire, dépasser cette limite, il vous faudra le garder. Entre-temps, je vous donnerai les potions contre les nausées matinales. Je ne vous conseille pas le silence, monsieur Potter, parlez-en à vos amis ou tout du moins au père de l'enfant.
Harry déglutit au conseil de l'infirmière. En parler à Malfoy et puis encore !!! Et Ron, ce n'est pas mieux, il va faire une crise. Non, non, non, personne n'en saurait rien, se promit le jeune brun en son for intérieur.
- Bien sûr, madame Pomfresh, j'en parlerai à Hermione, dit Harry pour qu'elle le relâche.
- Bien. Voici vos potions anti nausées et nous nous revoyons dans un mois, monsieur Potter, pour voir l'avancer du fœtus.
- Bien, madame et merci.
Harry quitta l'infirmerie avec la promesse de ne jamais remettre les pieds dans cet antre de malheur. Il avait donc un mois pour mettre son plan à exécution, il ne pouvait plus rester à Poudlard. Impossible que tout le monde sache que leur « sauveur » est enceint de son pire « ennemi ». Le jeune sorcier se rendit à son dortoir et commença à faire une liste de se dont il aurait besoin pour sa fuite.
Le lendemain, le sauveur du monde sorcier mit en place la première phase de son plan, profitant d'une sortit à Pré-au-lard, il alla au chemin de traverse. Il se rendit à Gringotts, la banque des sorciers, où il demanda à voir Gripsec, le gobelin en charge des voutes des Potter.
- Maitre gobelin, le salua respectueusement Harry quand il vit le gobelin.
- Monsieur Potter, que puis-je pour vous?
- J'aimerais prendre possession de mon titre de Lord, maitre gobelin. J'aimerais aussi prendre connaissance de mon héritage complet.
- Très bien, monsieur Potter. Suivez-moi, je vous prie.
Le jeune homme suivit Gripsec dans les couloirs de la banque jusqu'à une porte en fer ouvragée. Le petit être poussa la lourde porte et laissa entrer le prochain lord Potter après lui. Gripsec invita son jeune invité à s'asseoir sur l'un des fauteuils devant son bureau et il alla s'asseoir sur son fauteuil de l'autre côté du bureau. Le gobelin sortit un parchemin, une plume et un tout petit poignard.
- J'aurai besoin de quelques gouttes de votre pour prouver votre identité.
Le seul humain de la pièce se fit une petite incision à l'index et fit tomber quelques gouttes de son précieux fluide rouge sur le parchemin qui s'illumina d'une lumière laissant apparaitre un arbre généalogique. Celle de sa famille, les Potter ainsi que celui des Black par l'intermédiaire de son parrain Sirius, le Lord régnant encore en vie des Black. Il caressa du bout des doigts le nom de ses parents et sourit tristement en rendant le parchemin au gobelin. Gripsec sortit d'autres parchemins de son bureau et les tendit au fur et à mesure à Harry en lui expliquant de quoi il s'agissait. L'un d'entre eux était celui qui le nommait Lord régnant de la famille Potter et un autre le désignait héritier des Black par Sirius. Harry fut surpris en voyant celui-ci ne s'attendant pas à être désigné héritier des biens de l'ancestrale famille de son parrain. Quand les parchemins furent signés, Gripsec lui tendit le parchemin narrant les propriétés Potter ainsi que tous leurs biens ainsi que le nombre de voutes qu'il possédait.
Harry prit connaissance de toutes les propriétés et fit son choix sur l'une d'entre elles pour sa fuite du monde sorcier anglais.
- J'aimerais réhabiliter cette maison et si possible faire l'acquisition de quelques elfes de maison, en nommant Dobby chef des elfes de maison du manoir Potter. Prenez ce dont vous avez besoin pour pourvoir aux dépenses dans la voute principale de ma famille et surtout ce que je vous dois en dédommagement. J'aimerais que tout soit fait et que ce soit habitable dans un mois.
- Très bien, Lord Potter. Cela sera fait.
- Merci, maitre gobelin.
Harry quitta la banque et rentra au château, attendant la lettre de Gringotts lui signalant que sa maison était habitable. Celle-ci arriva une semaine avant son rendez-vous avec Pomfresh, ce que lui permit de faire ses adieux silencieux à tout le monde et de partir en toute tranquillité.
Le sauveur est maintenant parti. Comment ses amis prendront la nouvelle et surtout comment Draco apprendra-t-il que son ancienne némésis attends son enfant? La suite au prochain chapitre. À bientôt, mes chatons. Bonne lecture, Kacy🐈⬛.
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Une Polichinelle Dans Le Tiroir (Drarry) En Pause
FanfictionHarry s'enfuit après avoir appris une nouvelle plutôt surprenante. Pensant avoir la paix dans sa nouvelle vie, voilà que des loups-garous, des banshees, des chasseurs et des monstres de toutes sortes s'en mêlent. Pourra-t-il un jour vivre une vie tr...