Chapitre 8

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Deux semaines étaient passés depuis la discussion sur les prénoms pour leurs enfants et c'était bientôt le rendez-vous d'Harry avec Pomfresh. Dire que Draco était stressé, était un euphémisme, le pauvre se promenait de long en large réarrangeant des objets qui n'en avait pas besoin ou tout simplement vociférant contre les autres occupants du manoir qui le dérangeait. De plus, il avait été infect, pour ne pas changer, envers les nouveaux amis du brun, même après qu'il considérait comme des amis, Théo et Peter. Harry, qui le regardait passer devant lui depuis la centième, souffla excéder.

- Bon, Draco, tu t'assis et tu prends ton mal en patience. Fais un pas de plus et je te jure sur Merlin que tu ne remarcheras plus jamais, grogna Harry.

- Mais, je...

- Non, tu t'assis et tu attends tranquillement comme tout le monde. Avoir su que tu réagirais comme ça, je ne t'aurais rien dis.

- Très bien, souffla le blond en s'assoyant sur le fauteuil proche du jeune brun.

Cinq minutes plus tars un bruit de tapement se fit attendre, Harry leva les yeux au ciel, Draco tapait en cadence sur le sol avec son pied droit et se rongeait presque les ongles d'anxiété.

- Ça suffit.

Harry se leva et sortit de la pièce agacer par le comportement du serpentard. Draco se remit à faire les cent pas dans la pièce incapable de reprendre contenance, même les préceptes que son père lui avait inculqué dans sa jeunesse ne l'aidait pas à reprendre un masque impassible. Il allait voir son enfant pour la première fois, même si ce n'était qu'en projection, il pouvait bien paniquer un peu. Bien qu'un peu soit relatif, vu l'état dans lequel il était. Le plus jeune gryffondor revint dans la pièce avec une fiole d'un liquide de couleur bleue, une potion calmante.

- Hors de question que je boive une potion faite par tes soins, refusa le blond quand Harry lui tendit la potion. Je n'ai pas envie de mourir.

- Ce n'est pas moi qu'il l'ait fait, mais Mme. Pomfresh et même je me suis vraiment amélioré en potion sans Snape sur mon dos, réfuta la moins pire des calamités en cours de potion.

- Bien sûr, si ton pote Londubat ne détenait pas le record de chaudron explosés en cours, tu le détiendrais.

- C'est à cause de toi que mes chaudrons explosaient, tu y rajoutais des ingrédients en douce. Bon, tu la prends la potion?

- Mmmh...

Sans plus tergiverser, Draco la prit avec réticence, la renifla avant de finalement la boire et de sentir enfin ses muscles et son esprit se détendre. Le serpentard se rassit sur le fauteuil et sourit d'une manière très étrange, enfaite si nous ne le connaissions pas aussi bien, nous aurions pu penser qu'il était bourré. Le blond se mit à rigoler et à regarder autour de lui avec amusement.

- Draco, tu vas bien, s'inquiéta Harry.

- Oh, Harry. Je t'aimeeee.

- Okay... Remus !!!

- Qu'est qu'il y a, Loupiot ?

- Remus, j'aime Harry, avoua Draco en souriant niaisement.

- Tu vois, il me fait un peu peur, Rem.

Un rire retentit, les hommes encore en possession de leurs moyens se tournèrent vers le protagoniste, qui ne fit que rire encore plus.

- Franchement, Sirius. Tu ne pourrais pas être un peu sérieux, renâcla le loup.

- Mais je suis sirious.

- Idiot. Que lui as-tu donné, Harry?

- Une potion calmante que m'as donné, Mme. Pomfresh pour contrer mon anxiété. Je n'aurais pas dû?

- Non, Harry. La potion que t'as donné Poppy était doser exprès pour toi. Elle est trop forte pour une personne qui n'est pas enceinte, elle rend la personne tellement joyeuse qu'on dirait qu'elle droguée.

- Oh, répondit piteusement le Loupiot.

- Harry, ou est la caméra, demanda Sirius.

- Sur la cheminée, pourquoi?

- Parce que je dois absolument filmer, ton « copain » en train de faire un strip-tease.

- Quoi ?!?, crièrent Harry et Remus d'une même voix.

Au lieu de leur répondre, l'animagus chien leur montra du doigt, tout en allumant la caméra qu'il avait pris sur la tablette. Les deux autres hommes se tournèrent et ce qu'ils virent les stupéfia, car comme leur avait dit Sirius, Draco était en train de se déhancher tout en se déshabillant sensuellement. « Il fait vraiment chaud » pensèrent les plus jeunes, mais pas pour les mêmes raisons. Alors que le blond en venait à retirer son caleçon, les flammes de la cheminée se colorèrent de vert, signe d'une arrivée imminente.

Un homme habillé de noir en sorti suivit de près par une vieille femme à l'allure sévère. Severus Snape et Poppy Pomfresh venait d'arriver, ils étaient plus qu'abasourdit par la scène qui se déroulait devant leurs pauvres yeux innocents.

- Que se passe-t-il ici? Qu'avez-vous encore fait, par Salazar, Potter, enguirlanda la terreur des cachots en se tenant l'arête du nez.

- Pourquoi ce serait ma faute, bouda Harry, il reçut en réponse un haussement de sourcils sarcastique. Bon d'accord, il se pourrait que j'y sois, un petit peu, pour quelque chose.

- Et qu'avez-vous fait pour l'amour de Merlin?

- ..., marmonna le jeune gryffondor.

- Et parlez plus fort, Potter.

- Je lui ai donné une potion calmante dosée pour les personnes enceintes.

- Franchement, qu'ai-je fait à Merlin pour être entourer d'autant d'incapable, bougonna dans sa barbe qu'il n'avait pas, la chauve-souris des cachots.

- Oh, ça va, j'ai commis une erreur, ok. Une simple erreur !

- Oh, 'Ry, tu es tellement adorable, intervint le petit blond en pleine adoration du Sauveur.

- Oh, Merlin, rigola Sirius. Que lui as-tu fait au petit Draco pour qu'il soit en pamoison devant toi, Loupiot.

- Je ne sais pas, je ne l'ai ja... En fait la seule fois ou je l'ai vu comme ça, c'est la nuit ou nous avons conçu le bébé. Nous avions tous les deux un peu bu et il m'avait fait une déclaration assez enflammée, mais très bizarre.

- 'Ry, épouse-moi !

Draco lui était bien loin de toute l'agitation que son comportement causait, lui tout ce qu'il voyait était l'ange brun devant ses yeux. Ses yeux vert émeraude brillant, ses joues rouges de gêne, qui le rendait si craquant à ses yeux. Il ne se rendait même pas compte des mots dégoulinants de mièvrerie qu'il sortait, il ne se rendait pas non plus compte de l'avoir demander en mariage. Il était perdu dans son monde rempli de petit brun aux yeux vert qui pétillent et à la chevelure indomptable, comme s'il venait de faire des choses pas catholiques. Oh, comme il aimerait lui faire des choses pas très catholiques à ce petit brun trop adorable pour son propre bien.

Severus regardait son filleul an pamoison devant le fils Potter, il remarqua donc bien vite le regard remplit de luxure de celui-ci braquer sur le filleul de Black. Il sortit donc précipitamment de sa poche une fiole d'une couleur douteuse, qu'il fit boire sans tarder à son filleul et se recula laissant celui-ci reprendre pied avec la réalité. 

Comment réagira notre petit Draco, quand il prendra conscience de ce qu'il a dit à Harry? Et Harry, lui comment a-t-il réagi à la demande en mariage? Nous le saurons au prochain chapitre, mes chatons. Bonne lecture, Kacy🐈‍⬛.

Une Polichinelle Dans Le Tiroir (Drarry) En PauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant