Chapitre 2

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Draco se promenait dans les couloirs à la recherche d'un petit à lunettes qui depuis un mois trouvait le moyen de l'éviter. Peut importe ce que faisait le blond, le brun trouvait le moyen de disparaitre, même d'un couloir finissant dans une impasse. Alors qu'il approchait de la tour Gryffondors, il entendit les voix de la belette mâle et de la miss je-sais-tout, il se mit dans un renfoncement pour mieux espionner la conversation.

- Comment tu peux ne pas savoir ou est Harry? Il dort dans ton dortoir, vociférai Granger.

- Je ne vis pas dans ses chaussettes, non plus.

- J'espère qu'il va bien. Il n'allait pas très bien depuis quelque temps.

- Je suis sur qu'il va bien, 'Mione. C'est Harry, tu le connais, il disparait mais il revient tout le temps. Ne t'inquiète pas, je suis sur que nous le verrons en cours, rassura Weasley.

- Je l'espère.

- Allons manger, maintenant. J'ai faim.

Le serpentard sortit de son trou et fixa le couple disparaitre au bout du couloir. Alors même ses amis ne savent pas où est Harry, pensa Draco. Il se mit en route vers la Grande Salle, sachant qu'il ne trouverait pas Harry si celui-ci ne le voulait pas.

Dans la Grande Salle, l'effervescence était à son comble, seul la table des Serpentard était calme, celle-ci l'était depuis la fin de la guerre, comme si elle cherchait à disparaitre dans le tumulte des autres. Draco s'assit à sa place entre Théo et Blais et en face de Pansy et commença à empiler un peu de nourriture dans son assiette.

- Ou est le Golden Boy, ce matin, demanda Blaise, qui, faisant face à la table Gryffondor, avait remarqué l'absence du brun.

- Je ne sais pas et même la belette et la je-sais-tout ne le savent pas, répondit distraitement le prince des serpents.

- Comment tu sais ça, toi.

- J'ai surpris leur conversation et puis qu'est-ce que ça peut te faire de comment je le sais, Pans'!

- Calme-toi, beau blond, c'était juste une question. Susceptible, murmura la brune.

Draco ne répondit pas à la pique et se replongea dans ses pensées toute envahit d'un brun à lunettes. Il ne le montrait pas, mais la disparition du sauveur l'inquiétait, car il savait qu'Harry ne disparaissait pas sans raison. De plus, il avait un mauvais pressentiment à ce sujet, comme si son subconscient lui murmurait qu'il ne le reverrait pas avant un moment. Le blond fit taire ses pensées parasites et se rendit au cours de potion où son parrain, qui avait survécu à la guerre, enseignait avec dextérité. Severus ouvrit la porte de la salle de potion et fit entre ses élèves avec rapidité. Il s'installa devant avec une envolée de cape dont seul lui avait le secret et fit apparaitre la potion d'aujourd'hui d'un coup de baguette.

- Quelqu'un peut me dire ou est le célèbre Harry Potter? Demanda le professeur Snape au rouge et or d'une voix doucereuse prometteuse de milles maléfices.

- Nous ne savons pas, monsieur, répondit la seule fille du Golden Trio.

- Vous ne savez pas, Mlle. Granger et que savez-vous au juste?

- Qu'il ne fût pas dans son dortoir ni dans la Grande Salle, monsieur, répondit Londubat tremblotant.

- Vous direz à monsieur Potter que le fait qu'il soit le sauveur ne l'exempte pas de cours, rappela mon parrain toujours de sa voix doucereuse.

- Bien, monsieur.

Severus s'installa derrière son bureau et s'y assit avec raideur. Seules les personnes les plus proches de Snape aurait pu remarquer la lueur d'inquiétude dans ses yeux onyx, Draco en tant que filleul le remarqua facilement et cela ne lui disait rien de bon, car quand le professeur honni des Gryffondor est inquiet, c'est qu'il se passe quelque chose de grave.

Les élèves se reconcentrèrent sur leurs chaudrons, espérant remettre à la terreur des cachots une fiole acceptable. Le cours finit, les étudiants s'empressèrent de remettre leur échantillon sur le bureau du professeur, alors que Draco se dirigeait vers la sortie, la voix de Severus le rappela.

- Monsieur Malfoy, veuillez rester.

- Bien, professeur.

Draco fit signe à ses amis d'y aller et se retourna vers son oncle de cœur.

- As-tu remarqué quelque chose qui expliquerai la désertion de Potter?

- Pourquoi c'est à moi que tu demandes, Sev'?

- Ne joue pas à ça avec moi, jeune homme.

- Non, je ne sais pas. Mais il m'évitait depuis tu-sais-quoi. Alors je ne sais pas. La dernière fois que je l'ai vraiment, il sortait de l'infirmerie avec un visage horrifié.

- Très bien, tu peux partir. Draco, le rappela Severus juste avant qu'il quitte la classe, je suis sur qu'il va bien, c'est Potter.

Draco hocha la tête en réponse, il espérait tellement qu'il allait bien et qu'il n'était pas parti par sa faute.

Le point de vue de Draco démontre clairement qu'il ne regrettait par leur soirée, alors pourquoi Harry croyait le contraire? Pour le savoir faut lire les prochains chapitres. À bientôt, mes chatons. Kacy🐈‍⬛.

Une Polichinelle Dans Le Tiroir (Drarry) En PauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant