Chapitre 4

1K 68 10
                                    

Cela faisait un mois qu'Harry était parti et que tout le monde sorcier ou presque le cherchait. Draco écœurait son parrain pour avoir des nouvelles du jeune brun, ce qu'il n'avait malheureusement pas. De ce qu'avait appris le blond de Severus, seule Pomfresh savait ou était Harry et pourquoi il était parti.

C'est pourquoi le jeune serpentard se trouvait caché dans un renfoncement de l'infirmerie à espionner l'infirmière, mais malgré toutes ces heures d'espionnage, il n'avait rien découvert de probant. Enfin jusqu'à aujourd'hui où il surprit la conversation entre Pomfresh et Harry, au travers du halo bleuté, et ce qu'il y apprit le sidéra.

Harry était enceint... Comment cela pouvait-il être possible, se demanda le blond. De plus de ce qu'il avait compris, il était enceint depuis 2 mois. Ce qui concordait avec la dernière fois que les deux némésis s'étaient vus.

Draco haleta quand la nouvelle fit son chemin dans son cerveau. Harry était enceint de lui. Il se sentit tellement mal qu'il failli tomber dans les mandragores, surtout qu'il avait maintenant la confirmation que c'était de sa faute si Harry avait disparu. Il se retint au mur pour ne pas s'écrouler et quand il se sentit plus à l'aise sur ses jambes tremblotantes, il se mit en route vers les cachots, plus particulièrement vars les appartements de la terreur des cachots.

Arrivé devant la porte desservant les quartiers du cauchemar vivant des Gryffondor, le blond donna le mot de passe au tableau de Salazar Serpentard qui surveillait farouchement l'antre du maitre des potions.

- Parrain ?!? Tu es là, hurla Draco.

- Draco, tes parents ne t'ont-ils pas appris à ne pas hurler de cette façon chez tes hôtes, grinça l'amoureux des potions.

- Désolé, Sev'. Mais, c'est vraiment important.

- Très bien.

- Harry est enceint et le père, c'est moi.

Draco avait lancé la nouvelle à Severus sans aucun tact et maintenant, il attendait avec impatience la réaction de son parrain, qui tardait à réagir. Dire que le professeur était surpris, était un euphémisme. L'homme était immobile devant son filleul, même ses robes noires étaient figées autour de lui, n'osant pas troubler l'immobilité sacré de leur porteur. Il ressemblait à une statue, aucun muscle ne bougeait, même ses yeux semblaient figés sur le visage du blond face à lui.

Draco finit par en avoir marre de l'immobilité et du silence de son parrain.

- Dis quelque chose ou fais quelque chose, je ne sais pas, mais ne reste pas planté là, parrain.

- Comment est-ce possible ? Je peux comprendre que Potter ne le sache pas, mais toi, pourquoi tu n'as pas pensé au sort de protection.

- Nous étions saouls, je n'y ai pas pensé.

- Et pourquoi tu n'y as pas pensé, Draco, claqua la voix doucereuse de Severus.

- ..., marmonna le blond.

- Répète.

- Je ne sais pas, ok. J'étais perdu dans les sensations qu'il me faisait ressentir et j'ai oublié de le lancer.

Severus regardait Draco, comme s'il n'arrivait pas à croire que son filleul soit si inconscient.

- Ca va, Sev', arrête de me regarder comme ça. Ca peut arriver à tout le monde, dit avec une mauvaise foi évidente le jeune serpentard.

- Bien sûr, Draco, quand on ne te le répète pas à tous les jours. Tu as vraiment été inconscient sur ce coup-là. Je te laisse l'annoncer à tes parents.

- Mais...

- Non, Draco. C'est ton enfant, donc ta responsabilité, dit Severus intransigeant.

- Très bien.

Draco quitta les quartiers de son parrain et se rendit dans sa chambre de préfet, où il prit un bout de parchemin, une plume et de l'encre. Il s'assit devant de son bureau et commença à rédiger une lettre à l'intention de ses parents, essayant d'expliquer au mieux la situation sans que ses parents ne l'assassine.

Sa lettre rédigée, il se rendit à la volière et appela son Grand-Duc. Il le nourrit, le câlina, lui donna sa destination et le regarda s'envoler vers le manoir Malfoy. Il redescendit dans la Grande Salle et rejoignit ses amis et camarades à la table des verts et argents.

Le lendemain, il attendait avec une crainte et une impatience certaine la réponse de ses parents, il craignait de la réaction de la matriarche Malfoy et il y avait de quoi. Étant une Black de naissance, Narcissa était redoutable, il n'y avait qu'à regarder sa relation avec Lucius pour s'en rendre compte, c'était elle qui le menait par le bout du nez.

Un bruit d'ailes attira l'attention de toute la Grande Salle qui se retourna vers le hibou Grand-Duc des Malfoy, qui portait une lettre accrochée à sa patte gauche. Elle n'avait pas l'air d'une Beuglante de ce que pouvais en juger Draco, ce qui le rassura moyennement et il attendit que le hibou se pose pour la prendre fébrilement.

Mon cher Draco,

Tu vas devoir prendre tes responsabilités et ne laisser la pauvre Harry s'occuper seul de ta progéniture. Comme il porte ton enfant, tu n'as aucune d'être incapable de le retrouver.

Utilise les liens du sang pour retrouver la trace de ton héritier. Et je te préviens, que si j'apprends par Severus que tu as laissé Harry s'occuper de l'enfant tout seul, cela finira mal pour toi.

Je t'aime, mon dragon. Porte-toi bien. Et n'oublies pas, prends tes responsabilités!

Avec tout mon amour, ta mère, Narcissa.

Draco frissonna, car malgré que ce n'était pas une Beuglante, la lettre n'en était pas loin. Étant samedi, il se rendit directement au cachot rejoindre Severus qui allait lui apprendre le rituel pour retrouver un membre perdu, sans faire fit des rumeurs qui commençaient déjà à véhiculer d'une table à l'autre sur le contenu du parchemin. Quand il arriva, Severus l'attendait déjà et s'impatientait, si nous prenions en compte son pied qui tressautait sur le sol. Le jeune adulte remarqua des runes dessinées sur le plancher à la craie blanche des appartements professoral, il y avait aussi des bougies qui formaient un cercle autour des runes. Les meubles avaient été poussé dans un coin de la pièce pour leur laisser pleine amplitude pour le rituel.

- Bien, Draco. Assieds-toi là et répète après moi.

Severus se mit derrière son élève et entama les paroles du rituel, vite suivit de Draco qui répétait mot pour mot. Des minutes, qui semblèrent durés des heures pour Draco, s'écoulèrent et plus la fin de la cérémonie approchait, plus des lettres de feu apparaissaient devant les deux serpentard. La dernière syllabe franchit les douces lèvres de notre blond national, faisant apparaitre la dernière lettre, lui donnant la destination de son enfant à naitre et de son amant d'un soir.

- Beacon Hills ? C'est où ça, questionna le blond.

- C'est une petite ville moldu dans le centre de la Californie. Les Potter ont un manoir là-bas, il faisait parti de la liste que James Potter et Lily avait dresser pour savoir quel manoir était le mieux pour se cacher.

- Mais comment a-t-il pu savoir qu'il possédait un manoir là-bas ?

- Il devait avoir préparer sa fuite, grommela le maitre des potions, comme forcé de reconnaitre qu'Harry Potter avait été plus malin que tout le monde pour une fois.

- Avoue qu'il t'a eu sur ce coup, rigola Draco.

- Je n'avoue rien du tout.

Draco secoua la tête devant la mauvaise foi de la chauve-souris des cachots, mais s'empressa de partir préparer ses affaires, ils avaient une longue route devant eux. Pour une fois, il laissa l'espoir parcourir son corps et son cœur, il allait revoir Harry pour enfin lui parler.

Mais alors si ce n'est pas Draco, ni Severus qui a frapper à la porte d'Harry, qui est-ce? Pour le savoir rendez-vous au prochain chapitre, mes chatons. Kacy🐈‍⬛.

Une Polichinelle Dans Le Tiroir (Drarry) En PauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant