Une Polichinelle Dans Le Tiroir (Drarry) En Pause

Chapitre 24

Draco et Harry se réveillèrent dans une pièce sombre, sans savoir qu'ils étaient dans la même pièce, le brun, l'ayant reconnu, soupira faiblement, alors que le blond se relevai et se mettait à essayer de trouver une sortie. Il marcha, comme Harry avant lui, mais ne rencontra que du vide, il se laissa tomber au sol de désespoir et hurla de toutes ses forces. Le gryffondor, qui sommeillait par à-coups, se releva en panique, il se croyait seul et voilà qu'un hurlement sort de nulle part.

- Il y a quelqu'un, demanda-t-il d'une voix tremblante.

- Harry, murmura Draco, qui malgré le faible ton de voix, l'avait reconnu.

Le serpentard se rapprocha du lieu où il avait situé la voix et buta contre un obstacle.

- Aie, souffla ledit obstacle.

- Harry, enfin je te retrouve, haleta Draco en se laissant tomber au sol.

Il tendit ses mains vers l'avant et sentit la douceur d'un vêtement sous la peau de ses doigts. Harry, sentant les mains de Draco près de lui, s'avança et se fondit dans le torse du blond, qui l'enveloppa dans ses bras fortement.

- Draco. Que fais-tu ici? Tu devrais être avec les autres.

- Je ne sais pas. Je me souviens m'être levé et ensuite plus rien, lui répondit le vert et argent. Mais, et toi? Comment t'es-tu retrouvé là?

- Après que tu avais disparu de mon esprit, je dérivais tranquillement et une porte est apparu devant moi. Elle était noire et la lumière semblait avaler par celle-ci.

- Et toi, comme un idiot, tu as ouvert la porte, se désespéra Draco.

- Eh bien, j'étais curieux, essaya de se justifier le lion.

- Ce n'est pas une raison pour ouvrir une porte de couleur noire dans ton esprit, le réprimanda le serpent.

- Peu importe. Il est trop tard pour revenir en arrière. Alors j'ai ouvert la porte et elle m'a emmené ici. Depuis je vois des choses étranges, des scènes que je sais ne pas être vrai et pourtant tellement réel.

- Toi aussi ?!?

- Comment ça, moi aussi?

- Oh rien, tenta de se défiler le blond, mais c'était sans compter la détermination du brun.

- Draco...

- Très bien. Depuis quelques jours, mes rêves sont d'un réaliste alarmant et si au début tout va bien, ils finissent en cauchemars.

- Je ne peux pas vivre une année tranquille, se lamenta Harry. Il faut toujours que ça n'arrive qu'à moi, ces histoires de dingue.

- Tu es Harry Potter, amour, alors non, tu ne peux pas, le taquina Draco.

- Pfft... Attends, tu m'as appelé comment?

- Comment quoi?

- Tu m'as appelé, « amour », lui rappela le rouge et or.

- Mais pas du tout, tu as dû rêver, nia le vert et argent.

- Si tu le dis, mais je sais ce que j'ai attendu.

Alors que Draco allait ouvrir la bouche pour changer de sujet, un bruit l'interrompit. Un bruissement de vent capta leur attention, Harry se crispa, il venait de reconnaitre le bruit de la dernière fois.

- C'était quoi, ce bruit?

- Je ne sais pas exactement, mais la dernière fois quelque chose était apparu, sans que je ne voie ce que c'était exactement.