Une Polichinelle Dans Le Tiroir (Drarry) En Pause

Chapitre 20

Mathias n'avait pas toujours un homme tourmenté, déjà enfant, il était intelligent, malheureusement, la vie la rendu abject. Son père le haïssait, car il le rendait responsable pour la mort de sa femme. Il faut savoir qu'elle est morte en lui donnant naissance, mais il n'y avait pas que ça, la femme savait très bien qu'elle risquait de mourir en accouchant et pourtant, elle a mené sa grossesse à terme, mettant un terme à la sienne. Si au début, le paternel ne faisait que l'ignorer, cela changea quand son fils eu cinq ans. L'homme en vint à se dire que tous ses malheurs était la faute de ce satané rejeton et il se vengea, en le battant. Mathias n'avait pas compris pourquoi celui-ci lui avait donné une gifle quand il eu le malheur de lui rappeler que c'était son anniversaire, mais il le sut plus tard. Il pleura pour la première et dernière fois de sa vie, en effet il s'était rendu compte que ses larmes et ses suppliques augmentait la colère de son père.

À ses huit ans, Mathias eut le droit d'aller à l'école pour la première fois, pour la simple et bonne raison qu'une voisine un peu trop fouineuse, s'était aperçu que le petit garçon ne quittait jamais le terrain de sa maison et avait averti les services sociaux. Il découvrit le bonheur de pouvoir enfin se faire des amis, malheureusement sa joie fut de courte durée. Ses camarades le détestèrent dès son premier jour et l'isolèrent de tout et de tous. Le petit garçon n'en comprit la raison qu'après un an, ils le détestaient pour la simple raison qu'il était plus intelligent qu'eux, alors qu'il n'avait aucune éducation scolaire. Il faut savoir que l'enfant adorait lire, c'était la seule chose qui lui permettait de quitter la misérable existence qu'était la sienne.

À ses dix ans, son calvaire devint encore pire, si Mathias pensait que son géniteur ne pouvait pas être plus violent, il se trompait lourdement. Comble de la malchance pour celui-ci, son père n'étant pas dans les standards de beauté pour les femmes, décida que comme tout était la faute de son parasite de fils, il devait le soulager de toute cette tension. Il vint donc un soir, où son sexe était extrêmement douloureux, dans la chambre de son fils et entreprit de lui montrer comment satisfaire un homme avec la bouche. Malgré les supplices de l'enfant, il continua à investir la bouche de son fils, nuit après nuit, au point où cela ne lui suffise plus.

À ses onze ans, Mathias perdit le peu d'innocence qui lui restait et par le fait même sa virginité, même s'il n'en eut pas vraiment conscience à cette époque. Le pire survint quand son père perdit le peu d'argent qu'ils avaient et que pour payer sa dette, il vendit son fils au plus offrant, se débarrassant ainsi de ce qu'il prenait comme un nuisible. L'enfant de onze ans fut donc vendu à un vieux pervers qui était encore plus violent que ne l'était son père. Il fut amené de force au manoir de son nouveau tuteur qui entreprit de faire son éducation sexuelle, avec l'aide des autres pensionnaires. Les autres pensionnaires, comme l'apprit plus tard Mathias, étaient aussi des enfants qui avaient été vendu par leurs parents à cet être immonde et qui avaient dû taire l'humanité qui les caractérisaient pour survivre.

À ses dix-huit ans, Mathias était devenu un homme grand, fort et conscient de sa magie, qu'il avait découverte grâce à l'un des pensionnaires, un sorcier du nom de Regulus Arcturus Black. Celui-ci était l'un des plus vieux pensionnaires et n'avait pas été vendu par un parent, mais par un homme qui se prenait pour un Seigneur. Il tua son hôte, se vengeant de tous ce qu'il lui avait fait et prit un malin plaisir à le faire souffrir, malheureusement il était le dernier enfant encore vivant, les autres avaient succomber à leurs blessures, autant mentales que physiques. Il se rendit à la maison de son enfance, où il savait pouvoir retrouver son géniteur, mais il arriva trop tard, celui-ci était mort peu de temps après l'avoir vendu. Il devint évidemment pour le jeune homme que son acheteur l'avait tué pour éviter des fuites potentielles. Il retourna au manoir, amorça un grand nettoyage de l'endroit et se débarrassa de toutes les preuves de ce qui s'était passé dans la maison.

Des années passèrent, il avait voyagé, emmagasiner beaucoup de savoir et perfectionner son art. Il avait choisi de suivre le chemin de son mentor et avait expérimenter au point de dépasser celui-ci. Chacune de ses victimes avaient survécu, mais pas leurs souvenirs de leur vie d'antan. Alors qu'il revenait dans ville natale, qui se trouvait être Beacon Hills, il avait été subjugué par la beauté d'un ange aux yeux verts et avait décrété que celui-ci serait à lui, de gré ou de force. Il avait modifié son corps, pour qu'il soit plus jeune et plus désirable, s'était inscrit au lycée et avait commencé le dur travail de faire sien le Survivant. Nous en arrivons maintenant à aujourd'hui...

Dès l'arrivée des amis du Survivant, Mathias avait fui, mais il n'avait pas dit son dernier mot. Il était présentement dans sa cache secrète qu'il avait acheté en prévision de cet état de fait. Il mettait en place un nouveau plan pour ravir Harry et le remettre sous son pouvoir avant que ses souvenirs soient vraiment en place. Il avait perdu de nombreux pions, dont sa dernière victime si on ne comptait pas Harry. Il était furieux d'avoir perdu ses jouets et surtout d'avoir perdu son léligimens, il savait qu'il n'en retrouvait jamais un avec un pouvoir aussi grand.

La bâtisse qu'il avait réquisitionnée, ressemblait plus à un vieux château qu'à une maison. Les doubles portes d'entrée avaient un heurtoir en forme de lion et des torches de chaque côté illuminaient le porche d'une lueur jaunâtre hideuse. Les murs extérieurs étaient en lambeaux et les volets ne tenaient que par une seule charnière. Les fenêtres étaient pour la plupart barricadés de planches décrépites et mangés par les mites et pour celles qui étaient encore là, elles ne protégeaient pas vraiment les pièces contre le froid ambiant et les intempéries. Les marches menant au porche ne donnaient pas envie de s'y rendre et à raison, celles-ci étaient tellement vieilles que nous avions l'impression que le moindre pas les ferait s'écrouler.

L'intérieur du château ne valait pas mieux, le hall d'entrée était sujet à la poussière de plâtre venant du plafond, de plus le plancher était troué ici et là. Le lustre pendait dangereusement au-dessus du vide, la seule chose qui le retenait, était le fil d'alimentation. Les escaliers doubles menant à l'étage étaient très instables, certaines marches manquaient, d'autres étaient trop endommagées pour être utilisée et celles qui l'étaient, nous ne leur faisions pas confiance pour supporter notre poids.

L'étage étant inutilisable, notre antagoniste avait décidé de faire de la salle de bal son antre. Celle-ci devait sans doute être la seule pièce potable de tout le manoir. Ses lustres étaient impeccables et brillaient de mille feux avec ses chandelles illuminées. Ses larges fenêtres étaient occultées par de lourds rideaux en soie verte. Des colonnes de marbre blanc entouraient chaque fenêtre et représentaient un illustre ancêtre de la famille qui habitait là. Au centre se dressait une table, où siégeait Mathias entouré de diverses papiers, documents et autres.

Il s'acharnait sur un pauvre morceau de papier qui n'avait rien demandé, il le déchira en mille petits bouts de colère et les balança sur le sol dallé noir et blanc, tel un plateau d'échec. Étalé devant lui, un plan de la salle de bal aménagé à ses gouts plutôt douteux, si vous voulez mon avis. Des lignes représentant des murs apparaissait à intervalles réguliers, formant des pièces et chacune d'elles étaient bardée d'une porte. Des mots et des flèches expliquaient desquels matières seraient fait chaque mur et pièce. Si nous en croyons ceux-ci, les chambres feraient offices de cellules de prison, si des murs solides permettraient de séparés chaque prisonniers, les portes, elles étaient faites de barreaux de métal. Ils avaient plus d'une dizaine de ses pièces réparties au travers de la salle.

Mathias se rassit confortablement sur son fauteuil et sourit machiavéliquement, il avait enfin un plan pour remplir ses geôles, avec pour premier captif, Harry. 

Le passé de Mathias a enfin éclaté, malgré qu'il explique son comportement, il ne le pardonne pas. Qu'en avez-vous pensé? Au prochain chapitre, nous saurons si Draco a réussi à réveiller Harry. Bonne lecture, mes chatons, Kacy🐈.