8-Une balle c'est définitif.

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PDV RUSLAN :

Il devait être un peu moins de cinq heures lorsque le soleil se leva, trop concentrer sur mon sac de frappe la nuit dernière, je n'avais pas vu le temps passé. Depuis la baie vitré de mon bureau, j'observais le spectacle que mère nature m'offrait. J'en ai vu des levés du soleil bien plus spectaculaires comme ceux des pays chauds ou encore ceux de la Méditerranée en été mais aucun ne me procurait ce sentiment d'être à ma place comme celui de Russie.

Je décidais de tout en un claquement de doigt , j'avais droit de vie ou de mort sur quiconque dans ce pays . Certain pourrait qualifié mes actes d'abjects , de déloyal mais ces droits , je me suis battu pour les obtenir . Porter un nom comme le mien n'est pas un cadeau mais presque un fardeau. Être le premier garçon de Vladimir Boschkirov ne te donne pas droit à l'erreur. Mon père me m'a pas éduqué comme son fils mais plutôt dans l'optique de faire de moi un être sans âme ni quelconques sentiments.

"Un Boschkirov ne faiblit pas , jamais. Un Boschkirov sort les griffes à la moindre attaque et montre au reste du monde qui est véritablement aux commandes" .

C'était l'une des nombreuses phrases de mon père , le grand Vladimir Boschkirov. Je ne me suis jamais plains de mon père bien que tyrannique et détestable , Vladimir m'a façonné de sortes à ce que je n'ai aucune faiblesse , aucune faille , aucun cadeau pour mes adversaires et pour cela je le remercie. Grâce à lui et à son éducation , je peux aujourd'hui vous dire que je dirige cette organisation d'une main de fer tout en la hissant au sommet devant toutes les autres mafias. La seule place qui me convient est la numéro une et pour cela , je n'hésite pas à éliminer un par un ceux qui se trouve en travers de mon chemin , la preuve récemment avec le parrain de la mafia anglaise.

- A quoi pense-tu frangin ?

Dimitri. Depuis tout petit mon frère n'a jamais voulu respecté les règles disons qu'il n'a pas appris qu'il était important de frapper au porte avant d'entré et tout autre genre de choses. Je me retourna vers lui et fut ravi de voir qu'il n'était pas venu les mains vides.

- Je me suis dis que tu devais avoir besoin d'un café après une énième nuit sans dormir. M'annonce mon frère.

Je pris la tasse d'expresso dans les mains et ne pu m'empêcher de sourire . Le Russian Expresso. C'était devenu la seule chose de positive qui me reliait à ma futur femme. Parfois , je me demande quelle genre de soirée aurions-nous passés si elle avait découvert mon identité , ce soir là elle riait . Elle dégageait tant de choses et ce sourire était si beau que je cru presque pouvoir ressentir quelques choses.

- Merci . Dis-je simplement.

- Comment va Elena ?

Un seul de mes regards suffit à lui faire comprendre que je n'étais pas d'humeur à rigoler .

Elena Macha...Je ne sais pas comment j'ai fais pour m'empêtrer dans un tel bourbier. Cela fait quelques mois que nous nous fréquentons. À la base , je l'avais mise dans mon lit pour emmerder son connard de mari. Ce dernier a fini par se douter quelque chose ,mais n'a toujours pas découvert que je baise sa femme dés que l'occasion se présente. Son corps de mannequin , sa chevelure blonde et ses grands yeux bleus la rendait attirante et même carrément bandante. Mais comme toute chose , je commençais à me lasser. Elena me regardait avec un autre regard , celui qui espère plus qu'une bonne baise. Au départ nous nous sommes mis d'accord une baise et puis chacun rentre chez sois mais depuis quelque temps , elle se met à être de plus en plus tactile. Elle a même voulu que l'on dorme ensemble une fois. Je ne dors jamais avec mes conquêtes. Elena commence vraiment à être gênante , je vais devoir trouver un moyen pour qu'elle ne soit plus dans mes pattes sans avoir à l'éliminer.

The Russian Expresso.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant