The Russian Expresso.

6-Et le grand méchant loup.

Bonne Saint-Valentin ❤️

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Au fils du temps ,  je me rendais compte à quel point l'environnement dans lequel j'étais censé grandir n'était pas fait pour un enfant peut importe qui il était. La Mafia en Russie n'a jamais été considérée comme telle aux premiers abords, à la base on considérait cela comme un corps de métier lambda qui est né suite à la chute de l'URSS afin de survivre contre la pauvreté. C'est comme ça qu'à commencé l'empire de la Zmeya. La criminalité était devenue le seule moyen pour lutter contre la pauvreté. Puis petit à petit , les gangs de quartier , la violence et la justice quasi-inexistante ont créés la famille mafieuse que l'on connaît aujourd'hui.
Si certains avaient pour habitude de romancer le milieu du grand banditisme , pour ma part c'était devenu un cauchemar éveillé. Certes les grosses voitures , les vêtements de luxe et l'argent à profusion étaient attrayant mais ce n'était que le sommet de l'iceberg. Le revers de cette vie de rêve  était bien plus éprouvante et bien plus sombre que ce qu'aucune personne ne pourrait imaginer. J'étais constamment épiée , de la simple femme de ménage au bras droit du maître des lieux. Tout le monde savait mes moindre faits et gestes et le rapportait à Ruslan. De la simple respiration de l'air frais au faits que mon fiancé et moi passion notre temps à nous ignorer .

Mon fiancé....

Au fond de moi pour me rassurer, j'essayais de me persuader qu'il n'était pas si monstrueux que cela était à cause de son éducation car après tout Ruslan n'avait jamais véritablement levé la main sur moi mais au fond de moi , je ne pouvais le nier , le sang de Vladimir coulait bien dans ses veines. La scène de la dernière fois fut la première et la seule marque de violence qu'il eut à mon égard , je me souviens encore de ses doigts ancrés dans mes joues. Je me suis jurée qu'elle sera également la dernière , ceci je m'en assurais.

Je passais mes journées à ne rien faire. Ruslan faisait ses petites affaires , sortait tout le temps sans même partager un mot avec moi. La seule personne avec qui il daignait être sympathique et accorder un peu de son temps était son rottweiller dont je ne connais même pas le nom.
Enfaite , il faisait comme si je n'existais pas.  Ici j'étais tout bonnement inutile. Alors pour passer le temps je fouinais partout où je pouvais , parfois dans la bibliothèque , d'autre fois dans les couloirs ou encore en haut des escaliers lorsque Ruslan recevait du monde en bas. C'était ma façon à moi d'écouter ses conversations sans qu'il s'en aperçoive. J'avais accès à toutes les pièces sauf bien évidemment son bureau et l'on s'étonne pourquoi , la raison était évidente.

Aujourd'hui comme les autres jours , je n'avais rien à faire alors je me balade dans les jardins de la propriété malgré le froid et c'est à partir de là que je fini par voir ce que je ne souhaitais pas voir. Cela commença tout d'abord par des cris que j'entendis dans l'arrière cour. Curieuse , je m'avança discrètement sans que l'armée de sbires ne me voient puis je me rapprocha de l'espèce de petit local où les cris devenaient de plus en plus fort. Posté devant la fenêtre , je le vis entouré de sa garde tel un prince mais disons plutôt un prince des ténèbres. Ruslan était en train de cogner un homme qui criait à l'agonie.

- Alors comme ça t'es une tafiole ! S'écria Dimitri après un violant coup.

L'homme n'eut pas le temps de répondre qu'il se reprit une énième rafale de coup au visage sous les rires des autres hommes présent dans la pièce.

- Tu as osé salir mon organisation. Jamais Ô grand jamais , je n'accepterais cela dans mon empire !

Ruslan lui donna un violent coup de poing qui le fit atterrir sur une grande table où son sang se versa quelque peu. L'homme avait la veste entaché de son propre sang et le visage tuméfié. Ruslan fit un signe à un autre de ses gorilles qui lui rapporta un sabre.