K : First Bonus

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- J'arrive ! dis-je en trotinant jusqu'à la porte

J'ouvris cette dernière en espérant voir Ushijima.

- Personne ? C'est une blague!? Qui a aussi peu de maturité dans l'équipe pour faire une chose pareil!?

Je refermais la porte qui fût vite retenue par un pied.

-Attend! Mi-Mina-Chan..

-Tendou ? Qu'est-ce que tu veux?

- Je... Je suis venu m'excuser. chuchota-t-il tête baissée, jouant avec ses doigts

Je souffla le tirant à l'intérieur de ma chambre. On sera plus tranquille.

-Un simple pardon ne me suffit pas Tendou! Je veux des explications! Et aussi pourquoi viens-tu seulement me voir maintenant pour me dire ça ?

Il n'osait pas me regarder droit en face. Il avait l'air de vraiment s'en vouloir.

-Désolée, j'ai été trop brute.

-Non, non! repondit-il gigotant ses mains dans tous les sens Tu as raison de réagir ainsi! Je vraiment désolé Minazuki. Je t'aime tellement et cela depuis si longtemps. il hésitait à continuer, gêné, son visage devint rouge Tu... Tu connais les hormones des garçons non? Eh bien, J'ai craqué.

J'avais bien remarqué, merci. Il souffla et continua son monologue.

-Je ne pouvais plus retenir tout cet amour que je voulais t'offrir. Je me suis comporté comme un sale gars. Te dire cela n'excuse en rien ma bêtise, j'aurais dû me retenir comme je l'avais toujours fait.

Il inspira profondément avant de me prendre par les épaules et me fixer dans les yeux.

-Je veux te le dire proprement maintenant Mina-Chan! Je t'aime, veux-tu sortir avec moi!?

Il avait dit ce que je voulais entendre depuis si longtemps. C'est comme si son erreur n'avait jamais existé. Ses paroles avaient tout effacé. Je ne savais comment réagir. Mon corp était chaud, surtout mes joues. Son visage était si proche du miens, alors je l'embrassa. Je lui donna tout l'amour que je retenais également. Il ne se priva pas de faire de même.
Mes mains tenant son visage, les siennes tenant mes fesses.
Comme premier baiser, on était sur une grande réussite. Malheureusement toute bonne chose a une fin. L'alarme de mon téléphone sonna pour me rappeler que nous devions nous rendre au gymnase.

On se sépara, récupéra chacun notre souffle. Satori me salua de la main et sortit discrètement de ma chambre pour ne laisser de sous-entendu à personne. Si nous arrivions ensemble dans la salle, on sait tous les deux quel regard nos coéquipiers nous lancerais.

Je me recoiffais rapidement et partis rejoindre l'équipe plus heureuse que je ne l'avais jamais été.

-Papa, maman ce que vous appeliez "amour de jeunesse" et maintenant sous le nom de "petit copain". chuchotais-je doucement en rigolant

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