DBZ Couples ~Chichi x Sangoku [La Paria]~

Chap 8

Plusieurs semaines sont passées après le petit incident avec Raditz dans la rue. Depuis ce jour, nos conversations avec Bulma ne se résumaient qu'à une chose: Vegeta. Il n'y avait pas un jour où elle ne nous parlait pas de lui.         

-C18: Pourquoi tu ne lui proposes pas un rencard ?
-Bulma: T'es folle ?! Je ne dois pas lui montrer qu'il me plait ! Je n'ai pas à faire le premier pas ! Je ne le fais jamais !
-C18: Bah tu dis ca mais c'est comme Chichi qui disait ne jamais pouvoir approcher un garcon et regarde où elle en est maintenant avec Sangoku !
-Chichi: *rougit fortement* C... C18 ! Il ne se passe absolument rien entre Sangoku et moi... !
-Bulma: Mais bien sur, même un aveugle pourrait voir que vous vous plaisez mutuellement !
-Chichi: M... M... Mais non... !

Le professeur rentra en classe et nous retournions tous à nos places respectives.

-Professeur: Bien, bonjour tout le monde. J'espère que tout le monde va bien.
-Tout le monde: Ouiii.
-Professeur: J'ai une annonce à vous faire. Nous allons avoir une sortie scolaire ce vendredi.

Toute la classe se mit à hurler de joie.

-Professeur: Je n'ai pas fini ! Ce sera pas simplement des petites vacances où vous pourrez juste vous détendre et vous amuser. Nous allons passer cinq jours dans les montagnes Tayoli. Vous travaillerez en groupe de 4 à 8 maximum. On vous donnera plus de détails directement sur place. Bulma, peux tu distribuer à tes camarades ces documents d'autorisation parentale. Faites signer ca par vos parents et faites moi savoir si certains d'entre vous ne peuvent pas venir pour une certaine raison valable.
-Thalès: *lève la main* Et m'sieur, si on a pas de parents ? Ha ha ha !

Tout le monde se mit à rire, c'était censé être drole... ?

-Professeur: Monsieur Thalès ! On peut se passer de vos blagues !

Je vis Bulma soupirer en levant les yeux au ciel et passa dans les rangs en distribuant les documents.

-Professeur: J'aimerai que vous me rendiez ce formulaire mercredi, dernier délai. Le car partira à 8h30, soyez ici à 7h45 le temps qu'on puisse faire l'appel, c'est compris ?

Tout le monde acquiesça. Bulma termina de nous distribuer les feuilles et se réinstalla à sa place. Un problème me vint en tête. Les groupes de travail sont seulement à partir de 4 et nous ne sommes que trois avec les filles... Ah... Comment on va faire...

Le cours passa et nous nous retrouvons dehors pour la pause déjeuner.

-Bulma: J'ai trop hate d'être à cette sortie !
-Chichi: Mais... Il faut être 4 minimum... Qu'est ce qu'on fait... ?
-C18: La voila, ta réponse.

Elle me fit un mouvement de tête pour que je regarde derrière moi, ce que je fis.

-Sangoku: Hey les filles ! On vous cherchait !
-C18: Ah bon ?
-Sangoku: Ouai ! On voulait vous proposer de travailler ensemble pour la sortie ! On est que trois et vous pareil, c'est parfait non ?? C'est Krilin qui a insisté !
-Krilin: *rougit* Quoi ?! Mais n... non !
-C18: Quoi, tu ne voulais pas faire équipe avec nous ?
-Krilin: S... Si si ! Bien sur ! Enfin... ! *murmure en se plaquant la main contre le front* Rho la la...
-Vegeta: Tch ! Comme si on pouvait pas trouver quelqu'un d'autre !
-Sangoku: En... Enfin ! Vous acceptez ??
-Bulma: OUI !!

Elle avait montrer un peu trop d'enthousiasme...

-Sangoku: Yay ! Ca va être super !
-Bulma: Ca tu l'as dit !

Ils s'étaient attrapés les mains pour sautiller sur place. Depuis quand avaient-ils l'air si amis ??

Nous avions mangé ensemble et avant de retourner en classe je passais par les toilettes. En me lavant les mains, je regardais un moment mon visage dans le miroir. J'avais les joues moins creuses et j'avais l'impression d'avoir pris plus de couleurs qu'avant. Je me sentais vraiment bien ces derniers temps... Et c'était grâce à Sangoku...

Je sortis des toilettes quand je percutais quelqu'un. Et ce quelqu'un, ce n'était pas Sangoku.

-Thalès: Salut toi.
-Chichi: ...
-Thalès: Quoi, ma paria ne me dit plus bonjour ?
-Chichi: *baisse la tête* Je... Je vais y'aller... On... On a cours dans 2min...

Je passais à coté de lui pour me rendre dans la salle de classe quand il m'interpella encore une fois sans bouger.

-Thalès: Tu me délaisses beaucoup en ce moment ma petite paria.

Je m'arrêtais et me retournais par reflex. Je devais me défendre. Lui faire comprendre qu'il n'avait pas le droit de m'embêter. Je ne pouvais pas toujours compter sur Sangoku et les filles. Je devais apprendre à me défendre seule. Mais ce n'était pas aussi facile que ca...

-Chichi: Ne... ! Ne m... !
-Thalès: *sourire en coin* Pardon ? Qu'est ce que tu veux me dire ?
-Chichi: Je... *baisse la tête* Je...
-Thalès: Tu seras avec nous pour la sortie n'est ce pas ? *sourire en coin* Tu seras notre quatrième personne pour valider le groupe de travail.

Je me figeais sur place. Il fallait que je refuse. La facon dont il me le disait, il n'avait pas l'air de me demander mon avis. C'était une obligation.

-Chichi: J... Je suis... Je suis deja...

Il s'approcha de moi pour soulever mon visage par mon menton. J'étais tétanisée. Que quelqu'un me vienne en aide...

-Thalès: N'est ce pas ?

La sonnerie retentit, me sortant enfin de ce calvaire.

-Chichi: J... J'y vais !

Je courus rapidement pour me libérer de son emprise et rejoindre la salle de classe. Je sentais ma gorge se nouer. Je n'allais jamais changer... J'allais toujours avoir besoin des autres pour me protéger... Je ne pourrais jamais me défendre seule... J'étais un fardeau pour mes amies, je me sentais si inutile...

-Bulma: Te voila ! On voulait venir te chercher avec C18 ! Il s'est passé quelque chose ??

Au moment où je voulais leur parler de ce qu'il venait de se passer, Thalès rentra dans la salle en me lancant un regard qui n'empêchait de parler. J'avais deja mon groupe de travail. Il était même pas envisageable que je me retrouve avec ces trois brutes. Il fallait que je me sorte de la.

La journée passa aussi lentement qu'elle avait commencée. Je faisais que de penser à comment j'allais refuser "l'offre" de Thalès puisque deja, j'avais mon groupe, mais en plus, je ne voulais absolument pas d'eux... Mais il exercait sur moi une pression psychologique dont je ne pouvais pas m'en défaire. Il fallait encore que je demande l'aide aux autres...