You're mine [Iwaoi]

Mercredi (2)

Pdv Iwaizumi
Il embrasse mon cou.

- Comment je peux faire pour que tu m'aimes encore plus..?
- Oikawa, arrête...
- T'as dit... Que j'étais beau, tout à l'heure... Tu le pensais ?
- Tout le monde te trouve beau, ça veut rien dire...
- Je te demande pas ce que ''tout le monde'' pense, je te demande ce que toi tu penses...
- ...

Il se met sur moi.

- Alors quoi ? Je te plais pas ?

Je serre les dents.

- C'est pas ça...
- Je t'aime, moi...
- Je sais...

Je t'aime aussi, Oikawa.
Mais on ne s'aime pas comme il faut.
C'est juste... Destructeur.
Il caresse ma joue.

- Dis moi que tu m'aimes...
- Ça sert à rien...
- J'ai juste besoin de l'entendre...
- Je l'ai déjà dit hier...
- Alors redis le aujourd'hui...
- Pourquoi ?
- Je veux que tu m'aimes tous les jours...

C'est nocif...
Chaque mot s'écoule de ma bouche si facilement...
Il rigole.

- Tu sais ce qu'on est, Iwa ?
- ...?
- Des roses à épines...

Il retire son tee-shirt et place ma main sur son torse.

- T'étais jaloux de la fille, avoue.

Il m'hypnotise.

- Je l'avoue.

Il se penche vers moi.
Sa voix est basse, elle m'incite à faire tout ce que je ne devrais pas.

- Embrasse moi...

Son souffle m'effleure.

- On devrait pas...
- Je m'en moque...
- Ça va encore mal se finir....
- Donc tu ne veux pas le faire ?
- J'ai pas dit ça...
- Donc tu veux le faire ?
- Oui, mais...
- On a dit qu'on faisait ce qu'on voulait, non ?
- ... Pourquoi tu tentes le diable comme ça ?
- On n'est jamais plus attiré que par ce qui nous blesse.

Et tu m'attires plus que tout.
Mais je m'en sors bien, par rapport à toi.
Alors quoi, ce sera bientôt mon tour ?

Mes doigts se referment sur sa nuque. Je le tire vers moi et presse ses lèvres contre les miennes.
Je me sépare une seconde.

- Je t'aime, Oikawa.

Un nouveau baiser.

- Je t'aime.

Encore.
Ses mains parcourent mon corps.

- Je t'aime.

Encore.
Il retire mon haut.

- Je t'aime.

Encore.
Ça fait tellement mal que c'en est bon.
« Aime moi jusqu'à ce que ça fasse mal.  »
C'est exactement ça.
On va s'aimer jusqu'à se détruire.
Comme deux éclats de miroir.
Les reflets de nous-mêmes.
Je peux déjà voir les fissures.

Pdv Oikawa
Il semble complètement s'abandonner.
Ses bras me maintiennent près de lui.
Nos respirations se font plus fortes.
Sa langue est chaude.
Son corps aussi.
Et il l'a dit.

« Je t'aime.»

J'en mourrai, un jour.

Bientôt, nous nous retrouvons nus.
Je suis toujours sur lui.
Ses mains sur mes cuisses m'encouragent.
Je le fais ''entrer''.
Il soupire de plaisir.
Mon index effleure ses lèvres.