𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐗𝐈𝐈 - 𝐍𝐨𝐫𝐭𝐡 𝐃𝐨𝐰𝐧𝐬

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J'avais bel et bien raison, retrouver Hermione est une tâche bien compliqué... J'ai ratissé chaque endroit me venant en tête, j'ai attendu chaque jour à chaque endroit, qui sait, elle m'a peut-être devancé de peu de temps où est simplement passée après moi.

Mais par Merlin où es tu Mione...


Quelque part dans une maison solitaire des North Downs

Pdv Hermione: 

Jusqu'où irai-je pour le fuir, au fond de moi je sais que si je l'avais rejoint avant de me lancer dans ce voyage cela aurait été mille fois plus simple... Evidemment fière comme je suis... Stupide Hermione.

Je me suis isolé dans une des demeures de ma famille, venant d'une famille assez ancienne, et en étant les derniers descendants, ma famille à de nombreuses maisons, cette maison qui donne sur les falaises ne voit jamais personne, mes parents la détestent, pourtant j'ai toujours aimer cette maison, le calme total et le bruit de la mer qui frappe les côtes, c'est le paradis sur terre, ou plus simplement dans mon cas, le refuge idéal. Heureusement pour moi, Harry ne sait rien de cet maison, et pourtant dire qu'à Poudlard, je voulais venir vivre ici avec lui après notre 7ème année.

Je dois dire que je me sens vraiment mal, c'est comme si je me réveillais d'un coma, dans un monde que je ne connaît pas. J'ai 20 ans, et mon esprit s'est figer à 18ans, j'ai un semblant de vie et d'éducation d'une vie qui n'est pas exactement la mienne en supplément, qui dois-je être dans ce monde, ou plutôt qui veux-je être? Je n'en sais tellement rien.


Le temps passa, je me noie dans les livres de cette vaste maison, laissé par l'une de mes grandes tantes, de vieux livres moldu. Je n'ai pas compté les jours, j'ai fermé mon esprit au monde extérieur. L'hiver et la neige ont recouvert l'entièreté de la plaine qui entoure la maison.

Je suis aujourd'hui mieux dans ma peau, mais toujours vide tout. Comme s'il me manquait quelque chose, ou quelqu'un. Je sais ou enfin je croire savoir ce qu'est ce manque, lui.

Maintenant que je me mets à penser à lui, je n'ai jamais été pleinement heureuse dans chacune de mes deux vies avant lui, et j'ai toujours été vide de joie après lui. Mais je ne peux pas me résoudre à le rejoindre comme ça, je ne peux pas. Il doit comprendre, il doit savoir ce qu'il m'a fait, même si en connaissant Harry, 5min aurait suffi, mais pour moi. Est-ce lui ou moi que j'ai punit au final?

Sur un coup de tête, j'ai pris ma première décision, lui laisser une trace de vie, infime mais il la trouvera je le sais. Je vais lui laisser un livre, un livre bien précis, dans un droit encore plus précis, de là, il n'aura qu'à me retrouver. Je vais le laisser sur l'étagère du café couvert par un sort pour que seul lui puisse le retrouver. Je glisse un mot dans le livre, je le plie pour qu'il fasse office de marque page.

Le livre que je lui ai laissé est enfaite un recueil de poème d'Emily Brönte, je lui ai glisser précisément à la page de mon poème autobiographique, le poème se nomme "Remembrance, IV, 158. En y marquant en bas de page le nom du phare près de ma maison.

Je m'enfuis maintenant, en espérant qu'il le trouvera.

Pdv d'Harry:

Je fouille rue par rue Londres, moldu comme sorcier, je serais prêt à jurer que je la croise à chaque coin de rue, mais ce n'est jamais elle. Je fatigue, ce froid est mordant et torture ma peau. Je vais retourner dans le quartier de l'Antique, sait-on jamais... Je m'assieds sur un banc en face du café, je me réchauffe les mains comme je peu, utiliser ma baguette ici serait insensé.

Je suis distrait par la vent qui vient m'achever encore un peu plus, quand soudain un détail m'interpelle, j'aurais juré entendre un bruit, mais pas n'importe quel bruit, un "flop" caractéristique du transplanage, je cours le plus vite possible, traversant la rue, en évitant les énormes plaques de glace qui borde la rue. Il n'y a rien, cette ruelle est sombre et n'est utilisée que par les patrons du café pour la livraison, c'est ici même que j'ai transplané avec elle il y a quelques mois. En revenant sur mes pas, je regarde attentivement à travers la devanture du café, elle n'est pas là, mais un autre détail m'interpelle, un nouveau livre a fait son apparition sur l'étagère, il n'était pas là avant. Et si je me souviens bien, le couple que j'ai ensorcelé n'aimait pas les livres. Je rentre discrètement dans le café, comme toujours si on ne se fait pas remarquer, personne ne viendra à toi. Je pris le livre et je sortis du café.

En regardant attentivement, je reconnais ce poème, il est de Brönte, une des auteurs préférés de Mione, je le lus, et des larmes coulèrent.

Froid dans la terre - et un lourd amas de neige posé sur toi
Loin, loin emporté, froid dans la lugubre tombe !
Ai-je oublié, mon unique Amour, de t'aimer,
Toi de moi enfin désuni par la vague du Temps qui tout désunit ?


Ah ! Dans ma solitude, mes pensées ne volent-elles plus, flottant
Au-dessus des montagnes sur ces rivages nordiques,
Reposant leurs ailes là où bruyères et fougères feuillues
À jamais recouvrent ton noble cœur, à tout jamais ?


Froid dans la terre — et quinze décembres farouches
De ces brunes collines descendus, se sont dissous en printemps :
Fidèle en vérité est l'âme qui se souvient
Après de telles années d'étrangeté et de souffrance !


Doux Amour de jeunesse, pardonne si je t'oublie,
Tandis que m'emporte la marée de ce monde :
D'autres désirs m'assaillent, et bien d'autres espoirs
Espoirs qui t'assombrissent, mais si impuissants à te nuire !


Aucune lumière n'est plus venue illuminer mon firmament,
Pas de seconde aurore n'a plus brillé pour moi ;
Le bonheur de ma vie, tout entier de ta chère vie me fut offert
Ce bonheur de ma vie, tout entier c'est avec toi qu'il gît.


Mais quand eurent péri les jours du rêve doré,
Que même le Désespoir fut impuissant à détruire ;
Alors j'ai appris comment chérir l'existence,
Plus forte encore, et nourrie sans le secours de la joie.


Alors j'ai retenu les larmes de l'inutile passion -
J'ai sevré ma jeune âme du manque de ton âme ;
Sévère, j'ai refusé son ardent désir de vite s'engloutir
Dans cette tombe déjà plus que mienne.


Et à cet instant, encore, je n'ose l'abandonner à la langueur,
Je n'ose m'abandonner à l'exquise douleur du souvenir,
Moi qui autrefois m'abreuvais de cette angoisse divine,
Comment pourrais-je rechercher encore le néant de ce monde ?


Seul Hermione peu trouver la chose qui pourra te toucher au fin fond de ton âme, comme si elle savait tout ça. 

Le mot écrit en bas est bien d'elle, mais que veux t'il bien dire? Je vais rentrer avant de perdre mes doigts, j'ai enfin un indice, un indice qu'elle m'a laisser, mystérieux comme elle. 

Je questionna immédiatement Remus, il me répondit après vingt bonne seconde, 

- Je crois bien que c'est un Phare le long des falaises au sud du pays, je crois bien qu'il se trouve à une centaine de km de Douvres.

- Merci beaucoup Rémus, mais attends! Comment sait tu cela? Es-tu sûr de toi?

- Oui, j'ai couvert une mission dans la région pour l'ordre il y à quelques années, j'y suis rester si longtemps que j'ai finis par connaître très bien la région, mais il n'y à rien là-bas, seulement quelques maisons, pourquoi cherche-tu as savoir cela Harry? 

- Je crois qu'Hermione m'a laissé un message, écoute j'ai pas le temps de t'expliquer, il faut que je fonce vérifier par moi-même avant qu'il fasse nuit.


Je transplana immédiatement, en pensant le plus possible à cette endroit.


Et là, dans l'aura du soleil couchant, dans un plaine jouxtant les falaises, cheveux au vent, me tournant le dos, Hermione.

Elle est là. 

Enfin.

Du cauchemar au rêve / HarmioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant