OS La Casa de Papel

Prise 2: 7 Putains de Jours

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Chapitre 1 : 7 Putains de Jours

Lisbonne ouvrit difficilement ses yeux. La pièce était encore plongée dans la pénombre et pourtant, lorsquelle voulut se blottir dans les bras de son compagnon, elle ne sentit quun drap froid, dépourvu de toute présence humaine. Cette réalisation eu leffet dun seau deau glacée quon lui aurait jeté en plein visage. Elle sassit sur le lit, maintenant pleinement éveillée.

Lit.

Vide.

Froid.

Avez-vous déjà eu un déjà vu? Un déjà vu, cest lorsque tu te retrouves dans une situation et que tu as limpression de lavoir déjà vécu : La positions des personnes environnantes, la météo, la discussion, tout est identique. Autrement dit, cest pile poil ce que vivait Lisbonne à ce moment même.

Recommençait-il à faire des cauchemars? Il nen avait pourtant pas fait depuis un mois

Lisbonne se leva et sorti de la chambre, déterminée à retrouver celui quelle aimait. À pas de loup, elle inspecta chacun des recoins de la grande demeure habitée par tous les Dalis. La maison était construite de la manière à ce que tous puissent vivre ensemble tout en conservant une certaine intimité : Lhabitation était séparée en plusieurs sections composé chacune dune cuisine, dun petit salon (Bien que ces deux derniers soient très peu utilisés), de moulte salles de bains ainsi que de plusieurs chambres, mais également dune partie commune composée tant quà elle dune grande cuisine, dune salle à manger, dun grand salon, dune véranda et dune salle de jeu pour les enfants. Entourée par une forêt et située à deux pas de la mer, cette maison était parfaite pour une bande de truands se rapprochant plus dune famille que de collègues. Les sections que lon pouvait appeler « quartier » avaient été repartis parmi les Dalis. Les quartiers comportant le plus de pièces avaient été attribués à la famille Murillo-Marquina (Composée de Raquel, Sergio, Paula et Marivi), à la famille Ramos (Composée de Denver, Stockholm, Manille et Cincinnati) ainsi quà la future famille Jimenez. Helsinki et Palerme avaient décidé demménager ensemble, tout comme Rio et Tokyo. Alicia, elle, vivait avec sa fille Germane , née il y a deux mois, et tant quà Marseille, il avait apparemment trouvé une compagne et était impatient de la présenter au reste de la famille. Malheureusement pour Bogota, ils avaient également été contraint demmener Mathias avec eux. Effectivement, contrairement aux autres membres de léquipe de soudure, il avait été contraint de surveiller les otages, ce qui le rendait facilement identifiable.

Lisbonne arpenta les couloirs, tous muni de fenêtre dépourvue de vitres, à la recherche de son compagnon. Malgré la taille plutôt considérable de la demeure, Lisbonne eut vite fait de constater que lhomme quelle cherchait ne se trouvait pas à lintérieur. Elle sempressa de sortir à lextérieur et poussa un soupir de soulagement lorsquelle vit Sergio debout face à la mer, le soleil commençant discrètement à pointer le bout de son nez. Elle savança doucement, lentoura de ses bras et déposa sa tête contre son épaule, ses mains contre son torse. Lorsque Sergio sentit létreinte de sa compagne, il se relaxa, se sentant enfin mieux. Elle était là, près de lui, et son odeur, sa chaleur, sa douceur lui faisaient leffet dun baume. Il prit ses paumes qui étaient encore blotties contre son torse et les porta à ses lèvres, y déposant un doux baiser.

-« Encore un cauchemar? » lui demanda-t-elle doucement, presque en murmurant.

Lisbonne desserra son étreinte et vint se placer face à son compagnon, plaçant une main réconfortante sur son épaule. Il hocha timidement la tête, ses yeux évitant son regard.