Alors Lars s’inclina et ajouta :
« Je vous remercie de votre hospitalité et de nous recevoir. »
Béatrice exposa la position des premiers :
« Nous avons pris note de votre demande. Quel genre d’aide désirez-vous ? »
« Īlu s’est réveillé. Nous souhaitons le remettre dans sa cage. Il y a cinq milles ans le combattre fut difficile et nous avons tout sacrifié pour lutter contre lui. Nous n’avons plus les ressources technologiques de cette époque. Par contre votre science se développe de façon discrète et constante. »
La matriarche hésita puis énonça les principes de leur civilisation :
« Notre peuple est pacifique. Nous ne déployons que des techniques de défense pour nous protéger. »
Alors Lars requit des précisions :
« Concrètement pouvez-vous nous en dire plus ? »
« Depuis quelques siècles, nous améliorons nos boucliers de défense afin de protéger une ville entière. Nous avons aussi réussi à les miniaturisés afin d’en produire à usage individuel. Notre technologie ressemble à celle de Īlu en la matière. »
« Est-ce utile contre notre ennemi ? »
La matriarche fit une pause puis elle avertit :
« Le Seigneur et Prince de Dzjals n’est pas notre ennemi. Comme vous n’avez aucune idée de ce qu’est notre civilisation, vous ne comprenez pas ce qui motive Īlu ! »
« Les choix de mon peuple ont pris il y a cinq milles ne nous engagent en rien maintenant. Le contexte est totalement différent. »
« Nous essayons de conserver une position neutre dans ce grand flux qui mène les civilisations de leur apogée vers leur chute. Certains ont brillé sur de grands étendus puis elles se sont éteintes aussi vite. Nous les avons observé, nous les avons parfois comprîtes, mais nous n’avons jamais intervenus. Car c’est ainsi que va l’existence. Nous comprenons que vous désirez survivre à ce qui vient. Avez-vous vraiment une idée de ce que se déroule en ce moment ? Votre peuple se focalise sur le réveil de Īlu et vous êtes aveugles sur les menaces qui pèsent sur votre institution de la part d’autres forces ! »
Lars réclama plus de précision :
« Voulez-vous parler de l’assassinat de mon oncle ? »
« En effet. »
« Que savez-vous à propos de cet accident ? »
Un court silence suivit puis la matriarche répondit :
« En ce moment des individus ont pénétré le halle de réception de la banque. Comme vous en doutiez, ils essayaient de vous intercepter à l’aéroport. Comme vous les avez trompé, vous êtes encore en vie. »
Lewis déclara :
« Il faut peut-être partir. »
« Ici, vous êtes en sécurité pour l’instant. L’accès a été bouché après votre passage. Nous avons dû sacrifier cette issue pour notre sauvegarde à tous. »
Lars constata :
« Vous n’avez pas répondu à ma question. Que savez-vous sur cette organisation qui nous traque ? »
Béatrice soupira et déclara :
« Ce groupe est une branche spéciale des Services Secrets Américains. Pour l’instant, il vous prend pour des terroristes. »
« Nous, des terroristes ! » S’exclama Lewis.
« Votre institution ne fait-elle pas des recherches dans les armes ? Ne prend-elle pas des décisions militaires pour sa propre survie ? N’a-t-elle pas des ressources occultes ? Est-ce que dois-je continuer la liste qui vous rend suspect pour les autorités américaines ? »
« Je vous l’accorde. Mais pourquoi assassiner mon oncle ? »
« La bonne question serait : quel est le lien entre votre père et l’armée américaine ? Quel a été son rôle pendant la 1èr et la 2ème guerre du Golfe ? »
« Lewis, connaissez-vous ces dossiers ? » demanda Lars.
L’administrateur haussa les épaules puis il confessa :
« Nos intérêts ont toujours été de contrôler cette zone pour surveiller la tombe de Īlu. »
La matriarche déclara :
« En venant ici, vous avez mis en danger mon peuple. Les services secrets vont enquêter sur notre organisation. »
« Mais vous êtes si discrètes. »
« La sécurité absolue n’existe pas. »
Lentement Béatrice se leva et elle ajouta :
« Si vous le voulez nous pouvons vous aider quitter la Suisse. Erik Foehn bleu des montagnes va vous conduire de l’autre côté de la frontière en France. A l’aérodrome local, nous possédons un jet. Il vous pilotera jusqu’à Londres à votre quartier général en Angleterre où vous serez en sécurité pour le moment. »
Lars accepta la proposition.
Le site Dzjals
La carte de la région s’affichait dans l’espace devant le trône. Īlu montra avec son index une zone et exposa :
« Les ruines de la cité Nimrud se trouve là. Sa fondation est ancienne, son nom était à l’époque de mon établissement sur cette terre : Kalkhu (K’LKHU). Nicolaï vous allez sur place. Pour vous protéger, je vous offre ce pendentif : l’œil de Enlil. Grace à lui, nous serons en contact permanent. »
Īlu ramassa un peu de sable et le plaça dans petit sac puis il ajouta :
« Lorsque vous serez à l’entrée du site, vous viderez le contenu de ce sac. Avez-vous compris mes instructions. »
« Oui, mon seigneur et prince. »
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Au delà du Monde
FantasyCe deuxième récit a toujours pour objet la Terre et la fin d'un monde, le nôtre, d'un autre point de vue.