Love by Chance

46 - A ma façon

Dans son appartement, Pete commençait à paniquer. L'anniversaire d'Ae approchait à grand pas, et il n'avait strictement aucune idée de ce qu'il pouvait lui offrir. Il savait d'avance que si il lui achetait quelque chose, son petit ami allait s'énerver, et le gronder. Or, il voulait que le premier anniversaire qu'ils allaient passés ensemble soit réussi. En plus, il partirait peu après avec ses amis, et il allait terriblement lui manquer.

Un rapide tour à un magasin, et il avait tout ce qui lui fallait pour fabriquer son cadeau. Des cordes, du cuir, compas, ciseaux,... Il mesurait, coupait, ravis de voir que son idée prenait forme. Enfin, après plusieurs heures de travail, d'essai et d'échec, il tenait son cadeau. Un bracelet de cuir et de corde, avec une pièce de puzzle en argent, qui portait l'inscription For you. From me. Pete sourit, vraiment heureux à l'idée de le voir.

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Can ouvrit péniblement les yeux, dérangé par son téléphone qui ne cessait de sonner. Il tendit une main molle, avant de réussir à l'attraper. Il répondit à No, encore endormi. A la seconde où il entendit les mots "repas" et "je t'invite" dans la même phrase, il se leva en sursaut. Il se mit immédiatement en route vers le campus, pour aller au marché, et se faire inviter par No.

Il venait à peiner d'arriver au campus, que son téléphone se remit à sonner. Décidément, il était demandé aujourd'hui. Mais cette fois-ci, c'était Tin de l'autre côté du fil. Il voulait l'inviter à déjeuner. Heureux d'avoir déjà d'autres plans Can lui répondit sèchement que son adorable No l'invitait déjà. Sans même se méfier, il lui expliqua où il se trouva, tout en se moquant du fait qu'il ne savait pas pour le marché ouvert sur le campus.

- Attends moi là-bas. C'est sur mon chemin

Can paniqua en l'entendant dire ça, il n'avait pas envie de le voir.

- Tin... J'ai rendez-vous avec mes aînés. Tin !

Mais il avait déjà raccroché. Désespéré, Can s'accroupit, il allait encore vouloir l'embrasser.

No et son ami attendaient sous le soleil, en se moquant du fait que Type était dans les bras de son mari, et que depuis ils ne le voyaient plus beaucoup. Dès qu'il arriva, Can tomba dans les bras de No et Champ, désespéré.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Déjeuner... gratuit...

- Je sais, ria No. Je t'achète quelque chose pour le déjeuner. Tu peux choisir ce que tu veux.

- Je devrais choisir quoi ?

- Brochette de porc grillées ? Tes préférées. Je vais t'en acheter. Deux, ça te va ?

- Dix, s'il te plaît.

Can estimait que vu son état d'esprit, et la journée qu'il s'apprêtait à passer, il méritait au moins ça. Il n'avait aucune énergie, et voulait en retrouver un peu. En entendant cette demande déraisonnable, No lui donna un coup sur la tête, ça allait lui coûter une fortune.

- Combien tu crois que ça va me coûter ? 3 baht ? Petit gosse exploiteur.

- Mais tu m'as dit que tu m'offrirais un déjeuner.

- Ça suffit maintenant... Allons-y, j'ai faim, intervint Champ.

- Je peux pas venir avec vous... Je suis trop triste là... Vous voyez pas ?

- Je pensais que t'étais là pour te joindre à nous, s'étonna No. Bon sang, quelle perte de temps... Allons-y, Champ.

Can regarda ses amis, et son repas gratuit, s'éloigner, triste, et démoralisé.