Ae et Pete n'avaient pu de nouveau se croiser, depuis qu'il lui avait offert le cadeau, la veille. Ae voulait lui parler, et il attendait impatiemment son arrivé. Quand il toucha la balle, ses yeux se posèrent sur son pied, chaussé des baskets offertes par Pete. Bien sûr, il allait les rembourser. Mais il était heureux de ce premier cadeau, et les portait avec fierté. A chaque fois qu'il les voyait, il ne pouvait s'empêcher de penser à Pete, ce qui ne manquait jamais de lui arracher un sourire. Pete avait promis de le rejoindre au stade de foot, pour regarder son entraînement. Ae, tout en tapant dans la balle, regardait les gratins assez régulièrement pour voir si son ami apparaissait. Enfin, il le vit, installé, il le fixait. Ae se sentit soulagé de le voir, et continua son entraînement. Il tapa encore quelques fois dans la balle, rattrapa les passes les plus tordus de ses coéquipiers. Alors qu'il tourna la tête, pour de nouveau jeter un oeil sur son ami, il vit Tin, assis à côté de lui, le visage très proche de celui de Pete. Ae sentit immédiatement une bouffée de colère, et de jalousie, monter. Il quitta le terrain en courant, pour rejoindre son ami, en espérant que Tin ne serait pas en train de l'embêter.
- Qu'est-ce que tu lui fais ?
- Rien, Ae, répondit Pete en lui prenant la main.
Ae fixa Tin quelques secondes, avant de se décider. Il attrapa le poignet de Pete, et le tira pour qu'il se lève
- Viens... Il faut qu'on parle
Pete appela son ami plusieurs fois, qui ne prit pas la peine de répondre. Ae le traîna hors des gratins, sous le regard ahuri de Tin. Décidément, ce programme thaï était trop protecteur avec Pete. Tin se dit qu'Ae voulait certainement avoir la richesse de Pete pour lui seul. Seul sur le banc, il resta frustré. Tin avait demandé à Pete ce qu'il le reliait à ce Trump, mais n'avait pu obtenir aucune réponse. Il finit par se lever à son tour, le dossier toujours entre ses mains.
Ae descendit les escaliers à toute vitesse, Pete toujours derrière lui, essayait de ne pas tomber en le suivant. Ils ne s'arrêtèrent qu'en bas des escaliers. Contre le mur, Pete regardait Ae sans vraiment comprendre
- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Ae
- Vraiment, rien du tout, répondit Pete.
- Tu n'as rien à me dire ? Hier, Pond a dit que j'ai été trop dur avec toi. Alors, je veux savoir si tu as quelque chose à me dire.
- J'étais contrarié
- Quoi ?
- J'étais contrarié, parce que tu m'avais grondé, admit Pete. Je voulais juste t'offrir un cadeau.
Ae ne voulait évidemment pas le blesser. C'était des notions très importante pour lui. Et il avait peur qu'un jour, Pete se fasse avoir par une personne qui n'en voudrait qu'à son argent. D'une façon un peu plus général, il n'aimait pas vraiment le sentiment d'être entretenu.
- Je sais que tu es riche, Pete. Mais je veux que tu apprécies l'argent que tu as. 7000 baths c'est peut-être rien pour toi, mais pour moi c'est beaucoup. De plus, je ne veux pas que tu prennes de mauvaises habitudes. Quand quelqu'un t'aide, tu le remercies avec un cadeau ?
Pete regardait par terre, à la fois gêné de se faire de nouveau grondé, mais aussi de sa réaction. Il se sentait un peu bête en réalisant qu'Ae voulait juste l'aider.
- Je ne sais pas qui tu rencontreras dans le futur. Il se peut qu'ils t'approchent pour obtenir certains avantages. Je t'ai grondé, parce que je tiens à toi. Tu comprends, Pete ?
- Tu tiens à moi ?
Ae eut un petit sourire. La vache, je le gronde, et c'est tout ce qu'il retient ? Mais au lieu de s'énerver, il continua avec un ton beaucoup plus doux. En même temps, Pete faisait cette petite bouille trop mignonne, avec ce petit sourire, et ces étoiles dans les yeux. Il ne pouvait pas lui résister.
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Love by Chance
FanficAe et Pete se rencontrent par hasard. Mais quand Pete commence à avoir des sentiments pour son nouvel ami, il ne sait pas comment les gérer, et refuse de laisser son ami s'approcher de lui. Can, lui, est prêt à tout pour défendre Ae. Même si pour ça...