Chapitre 15

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Je décidai d’ignorer ses paroles, commençant à fatiguer de son rentre dedans constant. Il devrait comprendre que ça n’arrivera pas, du moins pas si je suis consciente, ou que je craque …

Ses intention de me prendre la main dans la rue furent nombreuses, tout autant que mes refus, je devais me douter qu’il n’en aurait absolument rien à faire de ce que je lui ai dit.

Nous nous dirigeâmes vers la plage qui n’était qu’à quelques mètres de l’hôtel. On s’assit sur le sable. Louis était sur son téléphone pendant que j’étais entrain de mourir de chaud, c’est pourquoi je décidai d’enlever la robe de plage que j’avais mise sur moi et de bronzer en bikini, comme tout le monde en fait. Il n’y a que ma pudeur aux côtés de Louis qui m’empêchait de le faire.

« Je pensais que tu étais un peu plus enrobée » Et c’est partit, dix minutes qu’on est là, deux que j’ai enlevé la robe et il m’énerve déjà en me faisant des remarques. « Tomlinson, ferme-la si tu ne veux pas que je te foute une ananas dans le cul à l’instant. » Il rit à ma remarque, passant une main dans ses cheveux, « Je t’ennuie … En réalité, j’aime ton corps ». J’étais couchée sur mon essuie dos au soleil, je rougis quelques instants avant de me reprendre et de m’appuyer sur mon coude pour le regarder. « Tu vas arrêter d’être si … Bref. » Il me sourit, « Tu me saoule », « Directement les grands mots. J’ai juste dis que j’aimais ton corps, il y a quoi de mal la dedans ? » Et il sourit encore, pourquoi il sourit tout le temps, c’est pas possible ça. « Rien, mais tu le dis comme un obsédé sexuel qui a pour seul but de m’avoir dans son lit » Je commençais même à me sentir mal à l’aise « Regarde-moi dans les yeux » Lui dis-je, ce qu’il fit directement. « Je ne suis pas un obsédé sexuel. » Bordel, c’est pas facile de le regarder et de rester concentrée en même temps, ses yeux sont vraiment très déstabilisants, « Mais en ce qui concerne le fait que je veux t’avoir dans mon lit, il est vrai que j’en crève littéralement envie » Je fermai les yeux quelques secondes et souppirai.

« Assez » Ce fut la dernière chose que je lui dit avant de me recoucher et de ne plus lui adresser la parole. « Comme tu veux mon ange » dit-il amusé.

Je ne fis pas attention à ses dernières paroles. Il est entrain de me rendre folle. Il ne veut que m’avoir dans son lit, c’est ça qui me rend folle. Peut-être que si il ne disait pas tous ses compliments uniquement pour me mettre mal à l’aise et pour m’énerver, peut-être qu’on pourrait mieux s’entendre. Mais je ne peux pas me laisser avoir tant qu’il est comme ça. C’est sur que d’une manière ou d’une autre il me fait un peu d’effet, il faut pas se mentir, il est attirant mais … C’est bon, je m’égare, ça ne doit pas m’arriver, je m’affaiblis, c’est pas bon.

Je m’endormis pendant un court laps de temps, je me réveillais en sentant une main caresser mon mollet. Je bougeais légèrement voulant me débarrasser de ce qui interrompait mon sommeil en me donnant la chair de poule. Manon, réagis, c’est Louis, me dis-je à moi-même, mais ses caresses ne me dérangeaient pas, elles m’apaisaient même. Je continuai à faire semblant de dormir profondément pendant qu’il continuait à caresser ma jambe de haut en bas. Mais ça ne lui suffisait pas, j’aurais dû me douter qu’il ne se contenterait pas de ça longtemps, il me caressa les fesses. Bien que je ne voulais pas attirer l’attention, je n’allais pas pour autant le laisser faire.

« Qu’est-ce ce que tu fous ? » Je retirai sa main et il me sourit, encore. « Tu t’es endormie » m’informa-t-il. Sans blague. « Oh, je ne m’en était pas rendue compte. » dis-je sarcastiquement. « Tu ne peux pas arrêter de montrer les dents deux minutes ? » Il devint sérieux et se leva, ramassant toutes ses affaires. « Je peux même pas rire avec toi, ça en devient lassant. » Et il partit.

La belle et la bête.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant