Quand je me décide enfin à ouvrir les yeux, je suis couchée dans mon lit. Je me tourna de l’autre coté pour découvrir que j’étais seule dans ma chambre, et qu’en prime ma tête me faisais horriblement mal. Quand je regarda mes poignets qui étaient enroulés par des bandages et me leva, en manquant de tomber à chaque mouvement. Je me tint à chaque meuble, me frayant un chemin jusqu’à la salle de bain.
Mon reflet dans le miroir était assez malheureux à voir : j’étais blanche comme un linge, avec des cernes assez visibles sous les yeux. J’ai vraiment l’air malade.
Je mis la première chose qui était à ma disposition et m’habilla avec ; je n’avais aucune envie de sortir de ma chambre, je serais bien restée dans mon lit jusqu’au lendemain au moins, mais mon ventre criait famine.
Je descendis lentement les escaliers, ma tête tournait et me faisais mal. Un faux pas aurait suffit pour que je me retrouve au sol. Dès qu’il me vit, Louis m’adressa la parole.
- Que fais-tu debout ? Remonte te coucher. –Je fis un signe négatif de tête- Manon.
- Je ne veux pas. –Ma voix sonnait débile- J’ai faim. –Terminais-je par dire avant de m’asseoir à la table-
- Tu es encore sonnée, le médecin a dit que tu devais rester au lit pendant au moins 48 heures.
- Quel médecin ?
- Celui que j’ai appelé hier après que tu t’évanouisses. –Dit-il dans un soupir-
- Hier ? –J’étais confuse-
- Ne prends pas la peine de comprendre, remonte te coucher, je vais demander à ce qu’on t’apporte le déjeuner.
- Mais je ne veux pas rester couchée en haut à ne rien faire, j’aimerais déjeuner ici…
- Bien, mange ici mais après tu montes, et tu ne discute pas la-dessus. –Il se leva de sa chaise et prit son manteau- Je vais travailler, si tu as besoins de quelque chose demande aux filles.
Je mangeais plus lentement qu’en temps normal, je me sentais tellement mal que dès que j’eu finit, je retournai dormir.
**
Je me réveille, bien pour une fois. J’ai passé 3 jours au repos absolu.
J’entrai dans la salle de bain et me mis face au miroir ; j’étais toujours aussi pâle mais les cernes qui hornaient en dessous de mes yeux avaient disparues, j’étais déjà mieux.
Je me rua dans la douche et après un certain temps en sortit et enroula un essuie autour de ma poitrine. Je coiffa mes cheveux humides et me maquilla légèrement, essayant de me redonner un peu de vie. Je décide de m’habiller chaudement, il fait très froid dehors, l’hivers avait commencé hier.
Je descendis déjeuner et me retrouva avec Louis, toujours entrain de lire des lettres. Je lui adressa un bref « Salut » avant qu’il me réponde de mauvaise humeur et de lâcher un « merde », je levais les yeux au ciel avant d’allumer la télévision.
- Il y a un problème ?
- Rien qui te concerne.
Même si il est vrai que Louis avait pris soin de moi le temps où j’étais malade, rien n’avait changé entre nous.
- Donc je suppose que tout va bien. –Dis-je ironiquement-
- Dépêche-toi de manger, on doit parler. –Dit-il avant de monter les escaliers-
- Qu’allez-vous déjeuner mademoiselle ? –Demanda une des femmes de ménage de la maison-
- La même chose que tous les jours.
Je pensais à ce qu’allait me dire Louis, toutes les fois où il devait me parler, on ne peut pas dire que ça se soit bien passé. Nous n’avons pas vraiment la même vision des choses.
Une fois mon déjeuner fini, je monta dans ma chambre en refermant la porte derrière mois, avant que celle-ci ne s’ouvre à nouveau.
- Que fais-tu ? –Demandais-je en l’observant-
- Je t’ai dit que l’on devait parler.
- Juste, dis-moi. –Je m’assis sur mon lit, Louis m’imita-
- On s’en va au Mexique.
- Hein ? –J’arqua un sourcil- Pourquoi ?
- Parce que je dois voyager et que tu viens avec moi.
- Je ne crois pas.
- Tu viendras que tu le veuilles ou non. –M’informa-t-il- Je ne te laisse pas ici.
- Je suis grande, peux rester seule ici et je –Mais il me coupa la parole-
- Je te rappelle que la dernière fois tu t’es coupée et à manquer de te vider de ton sang. –Dit-il d’un ton froid- Tu crois que je vais te laisser ici pour que tu te tues et avoir ta mort sur le dos ? Même pas en rêve. –Il se leva et sortit de ma chambre-
Qu’il est sympa dis-donc. Bien, je m’en vais au Mexique avec Louis Tomlinson, les meilleures vacances de ma vie, j’ai envie de sauter de joie ! –sarcasme- Je me demande si ça a un rapport avec notre « mariage », je préfèrerais être son esclave je crois. Je m’égare, bref, pourquoi il veut m’emmener ? Il n’a pas besoins de se déranger, je vois pas pourquoi il veut pas me laisser seule. Ah, oui «Tu crois que je vais te laisser ici pour que tu te tues et avoir ta mort sur le dos ? Même pas en rêve ». Il s’inquiète peut-être pour moi ? Mais non, il veut juste pas avoir ta mort sur le dos, me rappelle ma voix intérieure- De toute façon c’est un imbécile.
Sinon qu’ais-je fait de ma soirée ?
Facebook.
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Twitter.
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Tout ça se résume à un seul mot : ennuyant.
Je descendis chercher quelque chose à manger, et entendit Louis parler au téléphone depuis la cuisine, je reste la ou je suis, et l’écoute.
Non Stan. –Dit-il entre deux rires- Je le savais … Oui, je serais au Mexique… Tu ne peux pas venir ? … Avec Manon… Un jour … Oui… Je suis fatigué de te dire à quel point elle est belle.
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Voila pour ce chapitre ! Je sais qu'il est court, je sais aussi qu'il ne se passe rien dedans et qu'il peut-être ennuyant. Un voyage s'annonce, vous verrez bien comment ça se passe, personnellement j'appréhendes un peu ^^ Aussi, vous avez remarqué que je n'ai pas mis les dialogues en gras, et les actions en italiques comme dans les chapitres précédant, c'est pour savoir si vous préferez lire les chapitre comme ils l'ont été précédemment ou plutôt que tout soit mis de la même manière comme dans celui-ci ? C'est pour que ce soit plus confortable à lire pour vous. Bonne vacances, j'espère que tout se passe bien pour vous ! :)
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La belle et la bête.
Hayran Kurgu"C'est moche quand la personne qu'on aime le plus, est la personne la plus froide au monde n'est-ce pas ? C'est moche que tu essayes de lui montrer ton amour et qu'elle te jette de sa vie à coup de pied. Que c'est moche d'être la fille sans défense...