Chapitre 2

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L'odeur du café chaud et des sons lointains provenant de la cuisine, accompagnés par les rayons lumineux du soleil, la tirèrent rapidement hors du lit

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L'odeur du café chaud et des sons lointains provenant de la cuisine, accompagnés par les rayons lumineux du soleil, la tirèrent rapidement hors du lit. C'est un matin enneigé et habituel qui attendait la jeune fille, qui débutait sa première journée de vacances.

" Le petit déjeuner est prêt ! "

C'est sa mère qui l'appelle, et elle ne tarde pas à sortir du lit, à enfiler ses pantoufles, dévalant ensuite les escaliers en bois qui menaient à sa chambre, une espèce de mezzanine plus qu'autre chose. Elle n'allait pas se plaindre : c'était simple, mais cozy. Elle jeta un dernier coup d'œil à la fenêtre : à cette heure-ci déjà, les téléphériques étaient en marche. Elle continua sa descente.

Dans le salon se trouvèrent ses parents. Son père lisait le journal de ce matin, tout en buvant son café - multitâche comme à son habitude. Sa mère elle, apportait des plats à table, servant un bol à la place de sa fille. Les deux femmes échangèrent un sourire, puis l'adolescente alla s'installer à table.

" - Tu t'es levée tôt. Tu es en vacances, tu devrais te reposer !

- Maman, tu m'as quand même appelée ...

- Les mères sentent ce genre de chose. "

Cette remarque réussit à faire rire mère et fille; le père déposa sa tasse sur la table, et les rires finirent par s'éteindre doucement. Le silence s'installa de nouveau dans la pièce, et les yeux de la jeune fille finirent par se détacher de sa mère.

" - Tu n'es pas trop déçue ? "

La jeune fille finit par contempler la table, jouant avec ses doigts, souriant tristement. Certes, ça faisait un moment maintenant. Mais il y a des choses que des parents peuvent sentir.

" - ... Non. " Son père reprit une gorgée de café. " On a fait de notre mieux, donc je n'ai pas trop de regrets.

- Même si tu n'as pas été prise ? "

Le silence retomba dans la maison familiale, et l'homme soupira, la porcelaine de sa tasse claquant doucement sur son assiette. Il était temps de passer à autre chose, et ce fut sa mère qui, après avoir fouillé la pièce du regard, cherchant sûrement une excuse ... Finit par en trouver une.

" - Pourrais-tu aller chercher le courrier ? Le facteur est passé ce matin.

- Mais je suis encore en pyjama !! "

Son père ne l'avait certainement pas laissée protester, car elle venait maintenant de claquer la porte d'entrée derrière elle en grommelant. Armée d'une paire de bottes, d'un gros manteau ainsi que de son trousseau de clés, la jeune fille dût braver le sentier enneigé de trois mètres séparant la porte d'entrée de sa boîte aux lettres. Pendant un instant très bref, elle se dit que les lettres, c'était quand même démodé, et que les mails c'était bien mieux, surtout quand on vit au milieu du froid, et que quand même qui envoie des lettres encore.

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