Ch 2

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Pendant ce temps la mère de Rania était en train de tourner en rond dans la cour, en se demandant où était sa fille elle n'était jamais rentrée aussi tard dans nuit. Elle n'était pas inquiète pour sa sécurité non sa fille savait très bien se défendre elle avait frappé plusieurs hommes à elle seule dans ce village. Ce qui l'inquiétait c'était le regard de son mari, qui était assis dans  sa chaise juste devant sa case avec une ceinture à la main. Il attendait juste qu'elle franchisse le portail, ses coépouses aussi étaient devant leur case sourire aux lèvres impatience de voir le spectacle.

Le bruit de la porte les fit tous se levé , Rania venait de traverser le portail. Son père se jeta presque sur elle et lui donna une gifle, ce qui fit tomber ce qu'elle portait sur la tête.

Père Abdoul : C'est à cette heure tu reviens ? Où était tu ? Hein je vais te corrigé aujourd'hui tu vas voir.

Mère Amina : Tu aurais dû faire sa depuis longtemps, oui frappe là correctement.

Mère Latifa voulu aidé sa fille mais Jamal la tenait ferment. Son père la battit correctement se jour là, mais Rania ne c'était même pas défendu . Après l'avoir bien frappé sous le regard moqueur de ses demi-soeurs. Il lui demanda de s'expliquer toujours avec la ceinture à la main près à recommencer.

Père Abdoul : Tu était où ? Est tu sourde , n'abuse pas de ma patience jeune fille avait-il enchaîné furieux...J'ai déjà à supporter les insultes des villageois à cause de ta sœur Djeneba, personne ne vas ramener une autre honte ici alors répond !! Il avait tellement crié que le bébé de Djalika c'était mit à pleurer.

Elle se releva avec difficulté , secoua ses vêtements et se tourna vers sa bassine et fit sortir une tenue traditionnelle bien cousus et le tendis à son père. Celui-ci arrêta de crier pris le vêtement avec incompréhension.
Son regard passait du tissu à sa fille. Personne ne comprenais, ses marâtres les regardaient .

Rania: Tu m'avais demander ses vêtements ce matin alors après avoir fini mon commerce je suis passé chez le tailleur. Il n'avait pas fini de le confectionner alors j'ai attendu qu'il fasse c'est pourquoi je suis rentrée tard. Prends sa c'est le plat que je t'ai promis ce matin... bonne nuit, maman allons y.

Son père la regarda la bouche ouverte, mère Latifa lui lança un regard furieuse.

Mère Latifa : Ma fille n'est pas comme tes autres filles Abdoul, tu vois ce que tu as fais.

Sa fille l'entraîna dans leur case. Les autres regagna leur case sans osé parler.

Rania

Rania bouillonnait de rage et sa mère pouvait le voir, elle soigna les bleus de sa fille sans rien dire dans ses moments sa fille préférait le silence.

Rania : Arrête de pleurer maman, je n'ai rien de cassé. Je suis habitué à sa je ne vois pas ce qui t'étonne. Il est tard je vais réchauffer à manger vas te coucher.

Mère Latifa : C'est injuste ma fille, tout ce que tu subi dans cette concession. Malgré tout ce que tu leur fais , c'est grâce à toi qu'on mange bien ici mais regarde et moi qui suis incapable de t'aider.

Rania: Ehhhh maman, tu sais que je n'aime pas te voir pleurer non. Arrête sa s'il te plaît, c'est fini vas te coucher.

Le lendemain matin, Rania c'était levé tôt pour aller voir grand mère N'gousia. Elle vit qu'elle allait beaucoup mieux elle lui fit à manger et le ménage après avoir soigner ses blessures.

Grand- mère : Rania ma fille, c'est quoi sa dit-elle en touchant une trace bleue qu'elle avait sur les bras.

Rania : Ce n'est rien néné, je me suis fais mal en éloignant c'est gens hier.

LE FIL ROUGE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant