~ Verset 7 ~

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" Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon esprit, dit l'Eternel des armées. - Zacharie 4:6."

Paris, France
13h46

6 mois plus tard...

Nathanaël

On est arrivée à la fin de l'année et comme dirais ma mère et Zaïa, Dieu merci.

Ouais, Dieu merci.

Mes épreuves du bac se sont bien passées, ils m'en restent encore quelqu'unes à passer mais celles là, seront simple comme l'eau.

Je vise la mention bien minumun, on verra.

Depuis quelques mois, je suis devenu assez proche de Zaïa.

Ma go sûre, elle.

Rien d'ambiguë, je vous vois venir.

Juste une go avec qui j'ai beaucoup d'affinité, c'est tout.

Depuis on parle beaucoup, elle essaie par tous les moyens de me rapprocher du Christ et ça elle le sait pas mais, ça fonctionne petit à petit.

En fait, j'ai envie quand même de me lancer mais tu connais, il y a encore trop de choses à tester que j'ai toujours pas testé dans la vie.

À l'heure actuelle, je viens de finir les cours et me dirige vers l'appartement de ma nouvelle copine . C'est plus l'autre là, j'ai appris qu'elle me trompait et moi on me trompe pas parce que moi même je le fais pas.

C'est une folle, elle.

Bref conclusion, je l'ai quitté devant tout le monde cette clocharde, en plein milieu de la récré devant toutes ses potes et j'espère qu'elle s'est bien foutue la honte cette malade.

La go avec qui je suis actuellement je la sens pas... enfin, comment vous dire...

Il y a quelque chose de bizarre en elle, je trouve, mais ça l'apporte un petit charme en plus.

[...]

Après m'être séparé de mes affaires, je m'assois sur le canapé après l'avoir smacké en vite fait.

« - 'Bé, commence-t-elle.

- Oui ?

- Tu sais depuis que l'on est ensemble , tu m'as pas embrassé, me dit-elle.

- Qu'est que tu me racontes là, lui répondis-je les yeux rivés vers mon écran de téléphone, tous les jours je t'embrasse frère, tu veux quoi ?

- Déjà je te parles tu préfères regarder ton Instagram®. Dis-moi si je t'intéresse pas que je te mettes à la porte.

- Tu vois ? T'es un casse-tête ma gueule. J'suis là tranquille, je viens te voir et t'arrive à trouver le moyens de me saouler. Dis-le tu veux quoi ?

- Je veux ça, me dit-elle en soulevant la tête puis posant ses lèvres sur les miennes. »

Je voulais tourner la tête quand elle a commencé à intensifier le baiser mais ses mains sont posées sur mon visage de façon à ce que je ne puisse plus bouger.

J'ai donc répondu à son baiser qui était doux et me mettait dans de beaux draps.

Pour rester puceau, je me suis toujours dit de ne pas aller loin avec mes copines. C'est à dire que je ne les embrassais jamais juste des petits smacks de gauche à droite parce que ma température corporelle peut monter assez rapidement avec un simple baiser.

Et comment vous dire que là j'ai beaucoup trop chaud.

Putain...

« - On va se faire du bien maintenant, me dit-elle droit dans les yeux en glissant son doigt le long de mon torse jusqu'à vers mon entrejambe qui commence à être à l'étroit dans mon pantalon. »

Mon souffle est assez court en ce moment , elle a quelque chose d'hypnotisant dans ses yeux.

Je veux pas faire de dingueries mais il y a quelque chose en moi qui me pousse à rester et une autre qui me dit de fuire.

« - Au pire 'Bé, je commence à te faire du bien, me dit-elle en commençant à déboutonner mon jeans. Tu verras je sais bien m'y prendre et t'y prendra ton pied, m'informe- t-elle en montant en califorchon sur moi. »

C'est par une force inexplicable que je l'ai repoussé et je suis sortie de chez elle en courant.

Il faut que je raconte tous ça à Zaïa, elle me dira quoi faire. Je suis perdu c'était excitant, le pire.

Anna

En soufflant fortement, j'ai mis mes affaires et je suis sortie de chez moi.
J'ai pris le cadie que me tendait ma mère et je suis sortie en claquant la porte.
J'espère voir personne aujourd'hui parce que je fais peur là.

En arrivant, dans le magasin, je me dirige tout droit vers le rayon de lait. Vous vous rendez compte que tout le monde veut manger des beignets et c'est moi qu'on envoie alors qu'il y avait tout le monde. Le pire dans tous ça c'est que j'étais en train de dormir et on m'a réveillée pour ça.

J'ai la colère là.

Après mes petites courses, je me dirige tout droit vers les caisses.

Guettez un peu la queu, c'est trop là.

Sur cinq caisses, seulement deux sont ouvertes pour le monde qu'il y a dans le magasin, c'est peu.

Un couple est devant moi. Ils sont si mignons depuis je les regardais. Ils sont dos à moi mais leurs gestes m'interpellent. C'est beau l'amour, ça me rappelle Josué et moi. D'ailleurs en ce moment, je le trouve assez bizarre mais à chaque fois que je lui en fait la remarque, il me répète sans cesse que je me fais de fausses idées et il n'y a que moi dans son cœur.

M'bon...

Je le fais confiance.

D'ailleurs le gars qui est devant moi en train de chérir sa meuf me rappelle étrangement Josué.

La même carrure de derrière mais il est incapable de me tromper, n'est-ce pas ?

Arrivé à leur tour la fille récupére les articles et le garçon paye à l'aide de sa carte. Lorsqu'il relève celle-ci, nos yeux se croisent.

« - Josué ? »

Il reste muet en continuant de le regarder.

« - 'Bé, elle te parles, lui dit la fille.

- Josué, demandais-je une nouvelle fois la voie cassée.

- Merci Madame, dit-il en récupérant leurs articles. Et non bébé, je la connais pas. Merci jeune femme de me laisser tranquille, dit-il en quittant les lieux suivi de la fille qui l'accompagnait. »

Mon cœur est en miette les gars.

L'amour ça fait mal.

Je paie mes articles les yeux baignés de larmes et rentre chez moi avec ma douleur atroce.

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Ça fait longtemps, j'abuse là 😭.

Mon but est de finir cette histoire avant 2022 que Dieu me le permette et surtout que j'y arrive parce qu'à ce rythme, j'y suis pour 2024😭.

J'espère ne pas vous avoir fait tomber mais garder vos esprits purs. J'essaie de montrer un peu ce côté là pour vous montrer tous les aspects des choses dans laquelle la jeunesse tombe.

Sur ce je vous dit à la prochaine et n'oubliez pas que Jésus (et moi) vous aimes ❤️ !

NouvelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant