Stiles était dans son salon avec son père. Ils regardaient un match de base-ball. Pendant l'entracte, son père se leva chercher à boire, même s'il voulait y aller à sa place. Il en profita pour masser ses yeux. Ils lui piquaient de plus en plus.
- Fiston. Tu as mal aux yeux ?
- Non. J'ai un peu sommeil.
- Je suis shérif, je sais que tu mens.
Il devait lui dire. Ils s'étaient dit plus de secrets.
- Mes yeux me piquent.
- Depuis quand ?
- Quelques temps.
- Stiles.
- Un peu plus de deux mois.
- Pourquoi tu n'as rien dit ?
Il détourna le regard. Il se sentait mal à l'aise.
- À cause de l'argent. Répondit son père pour lui qui avait compris. Stiles. La vue c'est un sens très important. Demain, j'appelle pour te prendre un rendez-vous chez un ophtalmo.
- Mais je travaille maintenant.
- Ne t'en fais pas. Nous irons avant le lycée ou pendant la pause de treize heures.
- Nous ?
- Je te connais fiston. Si je te laisse y aller seul, tu me diras que tout va bien, même si tu dois mettre des gouttes ou des lunettes.
Son père n'avait pas tort.
- Le match recommence.
¤¤¤
Le lendemain, comme prévu, son père appela un ophtalmo pour prendre rendez-vous. Vu les circonstances de rendez-vous, il devait y aller le lendemain avant les cours.
- Tout va bien, fils ?
- Oui.
Il vit le regard de son père. Il soupira.
- Je suis un peu nerveux d'aller au lycée.
- À cause de la meute ?
- Oui. Je sais qu'ils ne vont pas me blesser. Je n'ai pas peur d'eux. Mais je n'ai pas répondu à leurs messages. Ils vont me sauter dessus pour comprendre pourquoi j'ai agis comme ça. J'apprécie la plupart, mais je suis fatigué.
- Dis-leur alors. S'ils t'apprécient aussi, ils comprendront.
- Espérons-le.
Son père serra tendrement son épaule droite.
- Je dois y aller, fiston, à ce soir. Travaille bien en cours et à la bibliothèque.
- Merci. Toi aussi. Et fais attention à toi.
- Promis.
¤¤¤
C'était le moment. Il était devant le lycée. Il vit qu'il était le premier à être arrivé. Parfait. Il allait vite rentrer pour aller à son casier.
Mais comme il n'avait jamais eu de chance, il était à peine aux pieds des escaliers qu'il entendit le son de la camaro. Il monta en vitesse les escaliers, mais il entendit son prénom crié avant qu'il n'atteigne les portes. Il soupira en restant dos à eux, mais en se mettant sur le côté.
- Stiles. Pourquoi tu n'as pas répondu à nos messages ? Demanda Isaac.
- Pourquoi tu ne veux plus de nous, Batman ?
Il se tourna pour leur faire face. Il s'aperçut que Derek était là, lui aussi.
- Je vous adore toujours autant tous les deux. Vraiment. Toi, tu es mon louveteau, Isaac. Et toi, ma belle louve, tu es ma Catwoman. Mais je suis rentré dans ce monde surnaturel car je m'en voulais d'avoir amené Scott dans la forêt le soir où Peter la mordu. Mais il aime sa nouvelle vie. Alors pourquoi je resterai dans ce monde ? Derek. Tu dois être heureux, non ? Tu ne m'as jamais voulu dans ta meute. Même les recherches que je faisais, tu n'en tenais pas compte. Je m'épuisais pour rien. Je risquais ma vie pour rien.
- Pour nous. Lui dit Isaac.
- Même si je vous adore, Isaac, tu passes presque tout ton temps avec Scott. Tu vis même chez lui. Oui. Je le sais. Erica. C'est quand la dernière fois qu'on a parlé hors lycée ? Hors réunion de meute ? Nous ne passons pas de temps ensemble en dehors de ces moments.
- Stiles.
Il ferma les yeux en entendant la voix de Scott.
- Je suis tellement désolé. Je...
- Tu as dit ce que tu avais à dire.
- Je ne le pensais pas.
- Oh si, tu le pensais. Mais ça m'a fait prendre ma décision de tout arrêter avec vous et de commencer une nouvelle vie. Une vie normale d'un adolescent hyperactif avec trouble de l'attention. Maintenant, je vais rentrer pour aller à mon casier, les cours vont commencer.
Il rentra dans le lycée le cœur lourd, une larme glissant sur sa joue droite.
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Larmes d'âmes
General FictionUne dispute avec Scott va décider Stiles à changer bien des choses.