Chapitre 5

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Stiles devait dire à son père ce qu'il s'était passé avec son meilleur-ami, ainsi, son père lui dirait qui l'avait embrassé. Du moins, il l'espérait.

Il prit sa tasse de lait, puis il s'assit en face de son père. Il but une gorgée puis il prit la parole.

- Ce soir, en rentrant dans ma chambre, j'y ai trouvé Scott. Il tient à moi plus qu'en ami. Il m'a embrassé. Et comme je l'aime, j'y ai répondu.

Son père tenait son verre près de ses lèvres, mais il ne but pas. Il reposa le verre.

- Je lui ai dit de me prouver ses sentiments. C'est dingue ce que des lunettes peuvent faire.

- Tu aimes Scott.

- Oui.

- C'est pour ça que tu as voulu repousser la meute ?

- En partie. Ça te dérange ?

- Non. Tu es mon fils. Je t'aime peu importe qui tu aimes. Mais je suis étonné. Je ne savais pas que tu aimais les garçons.

- Je n'aime pas les garçons papa. J'aime juste Scott. Quoique, je trouve Peter sexy.

- Reste sur Scott. Hale est trop vieux pour toi.

Il sourit devant la réaction de son père. Ce dernier but une gorgée de son verre.

- Chris. C'est Chris Argent qui m'a embrassé.

Heureusement qu'il était assit ou il serait tombé.

- Comment ça s'est passé ?

- Nous étions seuls. À part le garde à l'entrée. Il vient de temps en temps savoir si ça va. Parler de surnaturel, de sa fille et de toi. Un peu de tout. Nous avons déjà mangé ensemble. Mais en général au poste de police. Ce soir, nous nous sommes levés pour partir, mais avant de sortir de mon bureau, il a dit ne plus pouvoir tenir et il m'a embrassé. Avant que je n'ai pu réagir, il était parti.

- Tu as détesté ?

- Je ne sais pas.

- C'est ce qui te perturbe.

- Oui. Je n'ai aimé que des femmes et surtout ta mère. Depuis son décès, je n'ai eu personne. Je n'ai regardé personne. Mais j'avoue que j'appréciais les moments avec Chris, mais ...

- Tu ne pensais pas à ce point.

- Oui.

- Papa. Je ne peux que te répéter ce que tu m'as dit. Je t'aime peu importe qui tu aimes. Chris est un homme bien. Si tu es heureux avec lui, je serais heureux pour toi.

- Merci fils.

- Il est tard. Je vais me coucher. Tu devrais faire de même.

- Oui.

¤¤¤

En arrivant au lycée, il vit qu'il y avait déjà Allison. Il se souvint que Scott avait rompu avec la jeune fille.

- Stiles. Nous pouvons parler ?

- Euh ... Oui. Bien sûr. C'est à propos de Scott ?

- Non. Répondit-elle avec un doux sourire. Notre relation n'était plus la même. Puis quand tu as quitté la meute, il était si effondré, que j'ai compris ses réels sentiments pour toi. Je suis heureuse pour vous.

- Nous ne sommes pas ensembles.

- Pourquoi ? Tu n'es pas amoureux de lui ?

- C''est.. Euh... Je veux qu'il me prouve qu'il tient réellement à moi.

- Tu as raison.

- Si ce n'est pas de Scott dont tu voulais me parler, c'est de quoi ?

- Nos pères.

- Nos pères ? Demanda-t-il la voix légèrement trop aiguë.

- Tu sais. Dit-elle en souriant.

- Cela dépend de quoi tu parles en demandant ''Tu sais '' ?

- Mon père a des sentiments pour le tien et il lui a dit hier soir.

- Dit, non, plutôt fait comprendre.

- Donc tu sais.

- Oui. Mon père est assez perturbé et confus. Depuis quand tu sais ?

- Hier soir. Je n'ai jamais vu mon père dans un tel état. Il avait bu et il m'a tout raconté. Que devons-nous faire ?

- Honnêtement, rien. Mon père est confus dans ce qu'il ressent. Il doit faire face à ses sentiments pour Chris. Après, on sera là pour eux. Enfin, si tu acceptes les sentiments de ton père ?

- Bien sûr que oui. Ton père est un homme bien. C'est le shérif de la ville. Quand j'ai eu besoin d'écoute, il a été là.

Ils ne purent dirent plus que Scott arriva.

- Respire Scott. Je disais juste à Stiles que j'étais heureuse pour vous deux et que j'espérais être amie avec vous, expliqua Allison.

- Avec plaisir. Répondit le loup.

- Je rentre. Dit la jeune fille.

Il sentit des lèvres sur son cou.

- Scott.

Il le repoussa. Le brun soupira.

- Je t'ai demandé des preuves de tes sentiments. D'ici là, plus de baisers.

- C'est ce que tu disais hier soir, mais ...

- Mais hier, c'était chez moi. Là, on est au lycée. Si tu es sincère, fais ce que je te demande.

Le brun lui prit sa main droite dans sa main gauche.

- D'accord.

Larmes d'âmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant