Larmes d'âmes

Chapitre 9

Stiles était à peine rentré chez lui que Peter passa par sa fenêtre.

- Avant de te parler de mon cher et tendre neveu, et avant que je n'oublie, je suis passé au poste de police. Chris était là donc c'était parfait. Il y avait tellement de tension entre eux et de gêne, que ça en était frustrant. À un moment, j'avais envie de les enfermer dans un débarras.

- Tu aurais dû.

Il le vit sourire.

- Et en ce qui concerne notre cher alpha ?

- J'ai parlé et frappé mon neveu. Beaucoup frappé surtout en connaissant la raison de son attitude. Il va mourir s'il continue à rester buté.

- Ne me dis pas que c'est ce que je pense.

- Tu connais mon neveu, ma petite fouine.

- Il ne veut pas d'une compagne humaine, une Argent ?

- Non, malgré que je pensais que c'était ça. Il ne se pense pas digne d'avoir une compagne.

- Digne ?

Il comprit, il soupira.

- Sa compagne est la nièce de la femme à qui il a fait confiance et qui a brûlé le manoir.

- Oui. À cause de ça, il ne veut pas accepter le bonheur d'avoir trouvé sa compagne.

- Il est vraiment l'alpha ? Pourquoi il agit comme ça ? Il pense à ses bêtas ?

- Il est perdu, Stiles.

- Comment lui faire comprendre qu'il a le droit d'aimer ?

- Je l'ignore.

Il devait trouver, pour Derek, pour Allison et pour les bêtas.

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Plus facile à penser qu'à faire. Il ignorait comment faire. Puis il devait encore s'occuper des amours de son père et gérer sa nouvelle relation avec Scott.

Quelques jours plus tard, en voyant la pâleur de son père, de Chris et celle des bêtas, il eut une idée. Mais avant tout, il devait vérifier les horaires de son père et il devait parler à son loulou Peter.

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Le lendemain, il était à la bibliothèque. Quand la cliente s'en alla, il regarda l'heure, son plan, concernant Allison et Derek, devait être en cours.

- Stiles.

- Oui Madame Miller ?

-  Tu peux t'occuper des livres dans la rangée B. J'ai un peu mal au bras droit et c'est en hauteur.

- Pas de soucis. Mais nous n'avez plus à ranger, je suis là.

- Tu es un bon garçon. Noah doit être fier d'avoir un fils comme toi. Et je suis certaine que Claudia doit l'être de l'au-delà.

Il enlaça la dame.

- Merci.

Madame Miller l'avait vu grandir. Elle habitait à côté de chez eux.

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Il rangeait les livres quand il sentit une présence, il se tourna.

- Tu es sur tes gardes, c'est bien.

- Peter.

Ils se sourirent.

- Si tu es ici...

- Le plan '' Donner une compagne à l'alpha grincheux'' est en place. Derek et Allison sont enfermés chez moi.

- Une bonne chose. Ils ont besoin de parler et Derek ne fracturera pas ta porte.

- Je n'espère pas.

Il tapota l'épaule du loup.

- Et ton plan ''papas ensembles ?''

- Bloqué dans le bureau de mon père grâce à l'aide d'une femme géniale qui avait vu leur attirance. Elle était là à la mort de ma mère, elle a vu mon père au plus bas, puis elle l'a vu troublé en compagnie de Chris. Elle a vu ses sourires, ses rougeurs. Alors quand je suis passé voir mon père pour lui apporter son repas hier, on a parlé avec Lina.

- Lina. La gentille dame de l'accueil ?

- Oui. Elle est vraiment adorable. Elle ne les relâchera que lorsqu'elle verra un vrai rapprochement. Puis vu l'heure, il n'y a personne dans le poste, du moins près du bureau de mon père.

- Maline la petite dame.

- Très. C'est l'une des raisons pour laquelle je l'adore.

Ils retournèrent vers l'accueil.

- Tiens, le livre que tu m'as conseillé.

- Je te l'ai conseillé hier.

- Pourtant je l'ai lu deux fois. J'ai vraiment aimé ce livre.

- Tu devrais sortir plus souvent Peter.

- La personne qui me plaisait est déjà prise, je verrais plus tard pour trouver quelqu'un d'autre.

Une question brûla ses lèvres, mais à la façon dont Peter le regardait, lui souriait et venait de lui arranger ses cheveux, il avait une sa réponse.

Il sursauta en entendant la sonnerie de son téléphone. C'était un message de Lina. Il vit qu'il y avait une video. Il sourit en voyant son père et Chris s'embrasser tendrement. Il l'envoya à Allison.