La pluie venait brusquement de s'inviter sur son chemin. Dans ce moment peu agréable, Eliel trouvait au moins un point positif : la pluie tombait avant qu'elle n'attaque la traversée de la montagne. Et elle avait réussi à trouver un abri dans le creux de la roche. Recroquevillée, enroulée dans sa cape, elle observait cette eau s'écouler sans pause. Bercée par son bruit, elle finit par s'endormir. C'est lors d'un grondement de tonnerre violent qu'elle sursauta et ouvrit de nouveau les yeux.
Au loin, elle perçu le bruit de roches qui rebondissaient contre la montagne avant de se stopper brusquement plus bas. Elle était heureuse d'être au bon endroit. Puisqu'elle était réveillée, elle en profita pour saisir un bout de cette miche. Feren n'avait pas menti, elle était particulièrement fade. Mais elle nourrissait bien. Son estomac un peu plus plein, elle continua d'observer la pluie qui semblait enfin se calmer.
Elle put donc sortir de sa cachette, capuche sur la tête. D'un pas glissant, elle se remit en route. Un autre point positif de cette pluie qu'elle ignorait, c'est qu'elle avait invité les gobelins à rester dans leurs souterrains.
Après trois jours de forêt et trois de montagne, la jeune femme perçue enfin les premiers signes d'habitations. Debout sur ce flanc de chemin qui se tenait entre la montagne et le vide, elle observait cette citée qui avait été construite dans cet écrin de beauté. D'ici, elle pouvait déjà constater la beauté de l'architecture et une certaine quiétude qui s'en dégageait.
Un frisson assez fort lui longea l'échine et lui fit trembler les épaules. Voilà qu'elle n'avait plus qu'à espérer qu'elle n'ait pas choppé froid. En plus de se demander comment elle allait être accueillit. Se remettant en route, elle réussit à atteindre l'entrée du palais tandis que la nuit était tombée. Après une profonde respiration, elle s'approcha des gardes qui eux, au moins, ne croisèrent pas le fer à son approche.
Eliel : « Bonjours, je suis une voyageuse. Est-il possible de rester ici pour quelques jours ? »
Urin : « Combien de temps restez-vous ? »
Eliel : « Je ne sais pas bien encore, peut-être.... Une semaine ? »
Tenta-t-elle. Mais voyant aucune réaction, elle ne sut si c'était de trop ou pas.
Urin : « Pourquoi êtes-vous ici ? »
Elle n'eut le temps de répondre que des montures se firent entendre. Elle se tourna et vit ces elfes s'arrêter et descendre. Un trio passa à côté d'eux afin d'entrer dans le palais. L'un d'eux manqua de la bousculer et elle le fixa un instant avant d'observer celui qui se tenait devant. Un elfe, grand, charismatique, de long cheveux ébènes. Le trio disparu dans le palais et elle reposa son attention sur le garde avec qui elle parlait et qui se redressa. Certainement étaient-ce des personnes importantes pour qu'il s'incline ?
Elle sursauta à son regard si sérieux qu'il reposa sur elle.
Urin : « Alors, pourquoi ? »
Eliel : « Euh... Votre bibliothèque est parait-il riche et je fais quelques recherches. »
Sans un mot, il tourna les talons et monta les marches. Ne comprenant pas, elle tourna son attention vers l'autre garde qui donna un mouvement de tête pour lui faire signe de le suivre. Elle le fit rapidement. Le rattrapant, elle n'eut pas le temps de bien détailler les lieux tant il marchait vite. Le soldat s'arrêta si brusquement qu'elle manqua de lui rentrer dedans. Il ouvrit une porte et se tourna vers elle.
Urin : « Voici. Pour vous laver vous avez au bout du couloir sur la gauche une grande salle d'eau commune. »
Eliel : « D'accord, merci. »
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Liseren
FanfictionEliel : « Je dois me rendre chez les elfes » Theod : « Les elfes ?! » [...] Eliel : « Y aurait-il quelqu'un, ici, capable de parler du passé ? » [...] Glorfindel : « Intrigante, non ? » Lindir : « Assez, oui » [...] Legolas : « Vous êtes Liseren, n'...