An 1, quatrième âge, nouveau royaume de Thranduil.
Cette péripétie semblait désormais assez loin pour le roi silvain qui pensait son fils enfin sortit de ce tourment. Il l'avait vu progressivement se reprendre. Lentement, très lentement, mais sûrement. Il n'ignorait pas qu'il y avait quelque rechute du moral. Son fils s'isolait dans ces moments-là. Seulement, cela devenait de plus en plus rare.
Il n'avait pas pu s'empêcher d'avoir l'impression de se voir quand il avait perdu son épouse. C'était la présence de son précieux fils et l'idée de la revoir, ici, à Aman, qui l'avait fait tenir.
Ce qui l'avait surtout amené à penser à cela c'était de le voir un peu plus tournait vers les enfants. Legolas, plus jeune avait toujours été mal à l'aise avec les enfants. Cela jusqu'à ce qu'il ait environ un demi-millénaire et qu'il l'ait vue, là, se rapprocher d'eux. Il en était sûr, son fils serait un père formidable. Et surtout, cela le comblerait.
Par pudeur et surtout n'ayant pas envie de le brusquer, il ne lui avait pas parler de cela, alors, quand son fils vient toquer à la porte, avec ce fin sourire qu'il avait retrouvé, il continua de poursuivre dans cette voie puisque ça portait ses fruits.
Thranduil : « Gimli a encore fait des siennes ? »
Legolas : « Pourquoi t'attends-tu toujours à ce qu'il cause des problèmes ? »
Thranduil : « N'est-ce pas le propre d'un nain ? »
Legolas soupira en roulant des yeux, mais sans perdre son sourire. Il savait que son père aimait taquiner son ami, et réciproquement. Et il savait pertinemment qu'ils s'appréciaient. Legolas tira légèrement une chaise pour s'assoir.
Legolas : « Je voulais te parler. Sérieusement. »
Thranduil : « A quel sujet ? »
Demanda-t-il en reposant sagement sa plume dans l'encrier.
Legolas : « Je crois qu'il est temps que je trouve celle qui partagera ma vie. »
Thranduil se crispa, se demandant s'il ne risquait pas de faire une rechute en engageant la conversation sur un tel sujet.
Legolas : « Je crois, que ce qui s'est passé là-bas, c'était certes une épreuve douloureuse, mais nécessaire pour que je comprenne qu'il est temps pour moi de m'ouvrir à autre chose. »
Thranduil le sonda méticuleusement et se dit que possiblement, son fils avait définitivement réussi à passer le cap. Il n'avait toujours pas eu les détails sur ce qu'il s'était passé. Il n'avait pas encore cherché à questionner son garde et Gimli sur tout cela.
Legolas : « Déjà, ce qu'il s'est passé avec Tauriel était un premier indice. J'aurais dû le comprendre. Mais j'avais peur de connaitre la douleur que tu as connus en perdant mère. Aujourd'hui, je comprends que certains évènements sont nécessaires et que me priver par peur est absurde. »
Thranduil : « Hm. »
Legolas : « Surtout que mère nous sera bientôt rendue. »
Thranduil : « Certes. Tu te sens donc prêt à t'ouvrir aux sentiments ? »
Legolas : « Oui »
Thranduil : « Bien. J'ai bien conscience aussi que j'ai peut-être un peu mon rôle dans tout cela en te rappelant sans cesse ta position de prince. Sache que je serais prêt à considérer celle qui saura sincèrement t'émouvoir, qu'importe son rang. »
Legolas : « Merci, père. »
Dit-il avec sincérité avant que le messager ne toque contre la porte. Thranduil l'autorisa à entrer et l'elfe vient lui tendre une missive après les avoir salués et avant de repartir. Le regard azurin du roi se posa sur le courrier en provenance de Celeborn. Il fit sauter le sceau en cire et déplia le papier qui rapidement lui causa un regard arrondit de surprise et d'agacement.
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Liseren
FanfictionEliel : « Je dois me rendre chez les elfes » Theod : « Les elfes ?! » [...] Eliel : « Y aurait-il quelqu'un, ici, capable de parler du passé ? » [...] Glorfindel : « Intrigante, non ? » Lindir : « Assez, oui » [...] Legolas : « Vous êtes Liseren, n'...