Après les explications, Thranduil comprenait la « complexité » de cette histoire. Et surtout des choix qui ont été pris. Il comprenait que cette jeune femme avait cherché à faire au mieux. Seulement, il voyait aussi que la souffrance pour son fils allait l'envahir de nouveau et de manière bien plus violente. Devait-il alors chercher à nier ? A cacher l'identité de cet enfant qu'il tenait fermement contre lui. C'était la fille de son fils, mais aussi sa petite fille. Par Eru, comment un si beau bébé pouvait exister ?
Legolas : « Vous avez été rapide. »
Souligna le prince en quittant le palais pour s'approcher d'eux qui venaient de s'arrêter et mettre pied à terre. Feren laissa les gardes s'occuper des montures et s'approcha de son roi qui se tourna vers Legolas. Immédiatement, le regard clair du prince se posa sur ce si petit être.
Legolas : « Pourquoi ce bébé ? »
Demanda-t-il dans un chuchotement, comme s'il avait peur de le réveiller alors que cette petite chose le fixait de ses grand yeux bleus myopes. Thranduil n'eut le temps de répondre, que son fils était déjà en train de plonger ses bras dans les siens afin d'attraper ce nourrisson. Il tourna un regard d'appel au secours vers Feren. Mais en voyant les épaules de son capitaine s'abaisser, il comprit que lui aussi déposait les armes.
Legolas : « Il semble si fragile... »
Le nourrisson se mit à sourire brusquement et lâcha un gazouillis d'amusement, arrachant un large sourire à Legolas qui vient lui caresser le visage avec délicatesse.
Thranduil : « Allons dans mon bureau. »
Soupira-t-il, dépité à voir tant d'amour en un seul regard. Il avait l'impression de se revoir, la première fois qu'il a tenu son fils dans ses bras. Thranduil, machinalement s'approcha de lui, dans l'idée de poser sa main sur son épaule et Legolas se mit à serrer le bébé contre lui, comme effrayé que son père le lui enlève. Mais en le voyant poser simplement sa main sur son épaule, son regard se mit à paniquer en réalisant qu'il ne comprenait pas cette réaction.
Sans un mot de plus ils retrouvèrent tous cinq la salle de travail. Gimli observa Feren se tenir droit et se serrer les mains avec nervosité dans le dos. Puis, il alla s'assoir à côté de Legolas dans le canapé pendant que Thranduil ôtait sa lourde cape afin de la poser sur le dossier de son fauteuil à côté d'eux.
Gimli : « Comment des elfes peuvent faire un bébé aussi beau ? »
Legolas : « Je ne sais pas. Il semble si différent. »
Thranduil : « Elle se nomme Elenta. »
Legolas : « Eclat d'étoile... C'est beau. »
Souffla-t-il, incapable de détacher son regard d'elle. Thranduil inspira profondément et vient s'assoir dans le fauteuil. Comment prendre l'affaire et lui expliquer. Y aller franchement ? Comme on retire certain pansement pour que la douleur soit vive mais courte ? Seulement, de ce que lui avait dit les deux complices, Legolas ignorait des choses qui allait le braquer et peut-être même allait-il rejeter cet enfant sans être capable d'entendre les explications ?
Son fils, trouvant qu'il tardait à lui conter leva son regard vers lui. Alors il devait commencer par les explications.
Legolas : « Où sont ses parents ? »
Thranduil : « Sa mère est une personne que je n'ai que brièvement croiser. Mon impression sur elle était plutôt positive. Elle semblait forte, insouciante, endurante et avec assez de caractère pour traverser, seule, la terre du milieu pour simplement quelques réponses à ses questions. Elle était très jeune et inexpérimentée. Pour ses réponses, je l'ai dirigé vers Elrond. Ce qu'elle a fait. Mais il semblerait que leur rencontre ne se soit pas bien passée. Elle a rejoint son royaume, sans ses réponses et avec une rancœur pour les elfes. Ce qu'elle ignorait probablement à ce moment c'est qu'elle avait elle-même de l'elfe en elle. »
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Liseren
FanfictionEliel : « Je dois me rendre chez les elfes » Theod : « Les elfes ?! » [...] Eliel : « Y aurait-il quelqu'un, ici, capable de parler du passé ? » [...] Glorfindel : « Intrigante, non ? » Lindir : « Assez, oui » [...] Legolas : « Vous êtes Liseren, n'...