De l'assistante coincée du cul à l'égérie de Dolce Gabbana, il n'y a qu'un pas pour Sarah Sawyer.
Qui l'eut cru ?
Elle venait de démissionner et était prête à subir son chômage qu'une lettre est venu chambouler sa vie et l'embarquer dans un long vo...
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Décembre 2022, Los Angeles.
Sarah
Le petit ventilateur déposé sur mon bureau fait quarante-cinq rotations par minute.
Je m'ennuie.
Ça fait une heure de temps que je suis assise à mon bureau à ne rien faire. L'agenda de la semaine à été actualisé, J'ai lu tous les mails reçus ce matin et j'ai fait un petit résumé de tout ça pour que Monsieur Stewart le lise, Le rapport des dossiers est complet, le compte rendu des dernières transactions de l'entreprise, okay. J'ai taillé tous les crayons qui entraient dans mon champ visuel, ils sont tellement pointues qu'on pourrait les utilisés pour tirer aux fléchettes.
Le petit point rouge sur mon bureau commence à clignoter m'indiquant que mon patron à besoin de moi. Enfin du travail ! Le point rouge c'est sa manière de m'appeler en urgence vu la distance de nos deux bureaux. Il y a sur son bureau à lui un bouton qui fait clignoter le point quand on appuie dessus. C'est moderne.
Je me lève et marche rapidement jusqu'à son bureau. Si c'est vraiment une urgence, je n'ai pas besoin de toquer avant d'entrer, non ?
En fait non, j'aurais dû toquer avant.
Crotte !
Monsieur Stewart à tout sauf urgemment besoin de moi là ! Il est avec Paola, une employée. Elle est assise sur son bureau, la jupe relevée à mi cuisses et lui il est placé entre ses jambes. Ils s'embrassent tellement passionnément que j'en ai presque le tourni.
Mon regard croise celui de mon patron et je vire au rose. Je suis submergée par la honte et il fait les gros yeux en lâchant brusquement la rousse.
Tuez-moi, s'il vous plaît.
Allez Sarah, tu te retournes et sort comme si tu n'avais rien vu. Tranquille.
- Pardon. Je dis avant de tourner les talons.
Et merde !
- Revenez par ici.
Je me retourne lentement et baisse timidement la tête. Je suis gênée et j'ai honte.
Paola arrange sa jupe et sort de la pièce en m'adressant un petit sourire espiègle.
Mais quelle garce celle-là.
- Vous vouliez quoi ? me demande mon patron froidement.
On dit tous rebonjour au vouvoiement ! Il ne m'avait pas manqué. Du café sans sucre ? Et voilà qu'il est accompagné par son ami le patron froid et con.
- Mmh je... Le petit point rouge. Je pensais que vous aviez besoin de moi. Je suis désolée Monsieur je ne voulais surtout pas interrompre votre-
Okay dites moi si je m'y prends mal parce-que là je crois que c'est le cas.
