De l'assistante coincée du cul à l'égérie de Dolce Gabbana, il n'y a qu'un pas pour Sarah Sawyer.
Qui l'eut cru ?
Elle venait de démissionner et était prête à subir son chômage qu'une lettre est venu chambouler sa vie et l'embarquer dans un long vo...
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Sarah
L'île Palma Verde est de loin la plus belle île de tout le pays. Je ne suis pas très objective puisque je n'ai pas vu toutes les autres, mais pour moi, plus belle, ça n'existe pas car je suis ici, dans un magnifique chalet au bord de la plage seule avec Kyle. C'est ça qui la rend unique. Les gardes du corps sont priés de rester sur un yacht à quelques mètres du rivage. De toute façon, qu'est-ce qui pourrait nous arriver ici ? J'avais un peu de peine de les savoir sur un pauvre bateau, comme des malheureux pendant que Kyle et moi habitons un gigantesque chalet sur l'île, rien que nous deux pourtant il y a de la place pour au moins une quinzaine de personnes. Mais quand j'ai vu le bateau dont il est question… Je me dis que ce sont des vacances pour eux aussi. De la fumée est d'ailleurs en train d'émaner du pont, une légère odeur de viande grillée chatouille mes narines et j'entends leurs rires résonner au loin.
Assise dans le jacuzzi à 21h, je laisse mes pensées vagabonder, bercée par le doux murmure des vagues qui s'échouent au loin. Le silence naturel, ponctué par les éclats de rire des gardes du corps jouant près du rivage, ajoutent une touche de sérénité à mon petit moment de répit. Les bulles du jacuzzi massent doucement ma peau, m'apportant une sensation de bien-être profond.
Soudain, je sens les lèvres de Kyle effleurer délicatement la peau de mon épaule, me tirant de ma rêverie. Je me retourne et lui offre un sourire radieux. Dans ses mains, il tient deux bouteilles, une de vin rouge et une de vin blanc, me demandant de choisir.
— Rouge, s'il te plait.
Son sourire secret déclenche le mien.
— Quoi ?
— Rien, c'est mon préféré. Les femmes préfèrent le blanc en général, dit-il en enfonçant un tir-bouchon dans le liège. Mais pas toi.
Je joue avec l'eau tiède en l’observant déboucher cette bouteille avec une dextérité déconcertante. Le moindre geste de sa part devient fascinant à mes yeux. C'est une dinguerie.
Il me tend mon verre et porte le sien à ses lèvres. Je l’imite.
— Wow, il est délicieux ce vin! Je m’exclame.
Il s'abaisse à ma hauteur pour m'arracher un baiser rapide puis m'enlève le verre des mains et le dépose avec le sien sur le rebord du jacuzzi.
— C'est un vin français, 1987. Tu me fais un peu de place ?
Je l'observe pendant qu'il se déshabille en jouant avec les grosses bulles produites par l'air injecté dans l'eau. Il enlève d'abord son t-shirt puis il déboutonne son jean et le fait lentement glisser le long de ses jambes. Mes yeux suivent ses mouvements avec concentration et quand il finit, il me rejoins et se glisse entre la paroi et moi pour que je m'allonge sur son torse. Ses bras s'enroulent autour de moi et ses mains enveloppent ma poitrine.
