Samedi 9 septembre 2006~15h
On est samedi, enfin le week-end. Je n'ai plus de devoirs car je les ai fait avec Baji la veille, je suis donc libre (comme Eren).
Aujourd'hui j'ai décidé d'aller voir Midori pour discuter. Je sors de chez moi et me dirige vers son appartement. Je sonne à sa porte et elle vient m'ouvrir quelques secondes après.
Midori: Oh Akira ça va ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
Moi: Il faut qu'on parle toutes les deux.
Midori: C'est rarement rassurant quand on dit ça à quelqu'un. Entre vas-y je veux savoir.
J'arrive dans son salon, je m'assoie sur son canapé. Elle se pose à côté de moi.
Midori: Alors qu'est-ce qui se passe ?
Moi: J'ai une question à te poser mais je ne veux pas te brusquer.
Midori:...
Moi: Bon est-ce qu'il y a un truc avec Chifuyu ?
Midori:... *rigole* Mais c'est mon cousin !
Moi: HEIN ?! Mais pourquoi tu me l'as pas dit ?
Midori: Bah tu vois t'es parti autre part et je pensais que tu t'en ficherais, et j'ai pas pensé à te le dire quand tu es revenu.
Moi: Mais tu aurais pu me dire que tu avais un cousin quand même... Il est pas né avant-hier...
Midori: Oh Akira tu vas en faire un drame ?!
Moi:Pourquoi tu t'énerves ?
Midori: Je suis pas obligé de te raconter ma vie. Tu peux pas partir et revenir comme si de rien était !
Midori ne m'a jamais crié dessus alors je reste silencieuse.
Midori: Si t'es pas contente retourne avec tes nouveaux potes ! Regarde avec qui tu traines au bahut ! Genre Hoshi, la meuf qui fait le plus pitié de la planète, toujours à l'ouvrir pour rien celle-là. Ça dégoûte de toi...
Il s'en suit un long silence avec elle ne reprenne.
Midori: J'ai bien essayé de continuer à être ta pote mais mes amis ont raison, toi et moi on est trop différentes. Sors de chez moi.
Je me lève et part de chez elle. Les larmes aux yeux. Je ne comprends pas trop ce qui vient de se passer. Est-ce que le fait que je sois revenu en ville la dérange ? Elle aurait préféré qu'on garde une relation à distance, cachée de ses copains.
Je sais que les gens changent dans leur vie, je le sais ça. Mais ce n'était pas la vraie Midori qui parlait. C'était une fille qui refoulait ses amis pour plaire à des gens sous prétexte qu'ils sont populaires.
Ja l'ai bien vu hier, elle traînait avec eux. Elle m'ignorait quand je lui souriais...
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J'arrive chez moi, m'enferme dans ma chambre et me jette sur mon lit. Je prends mon casque sur ma table de chevet et mets la musique à fond dans mes oreilles...
Je ne suis pas triste juste un peu blessé. Mon envie de pleurer est désormais passé, maintenant j'ai la haine. La haine que ma meilleure amie d'enfance soit devenu un mouton comme ces meufs dans les films américains. La haine d'avoir espéré, d'avoir cru que je puisse revenir et retrouver toute mon ancienne bande de copains. La haine d'être dérangeante aux yeux de mon amie.
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Lundi 11 septembre~pause du matin~10h~Lycée Sakura
Le week-end est passé à une allure folle. J'ai beaucoup réfléchi à ma discussion avec Midori. Après tout elle est peut-être heureuse comme ça, j'ai juger sans connaître sa situation.
Je marche dans le couloir avec Baji en direction du distributeur de boissons. Bien sûr il faut qu'on passe devant ce fameux groupe de populaires... Je sens leur regard noir posé sur moi. C'est sur c'est tellement la honte d'être ami avec quelqu'un qui leur tiens tête...Putain
Tout à l'heure j'ai parlé de cette histoire à Hoshi. Elle m'a dit qu'elle les a vu évoluer, changer, se concentrer sur elles-mêmes. Elles s'en fiche des autres, même de leurs propres amies. Elles ne se soutiennent pas, se côtoient simplement. Mais si elles décident de jeter leur vices sur quelqu'un alors cette personne est fini.
Baji: Tu t'es disputée avec Takeda ?
Moi: Comment tu sais ?
Baji: Vu leur regard... Il s'est passé quoi ?
Moi: Tu vas rire mais j'avais vu que Takeda et Chifuyu traînait ensemble, sauf qu'elle ne m'avait jamais dit qu'ils sont cousins.
On continue à marcher.
Moi: Donc samedi je suis allé chez elle pour lui demander s'il se passait quelque chose. Et je ne sais pas pourquoi elle a fini par dire qu'elle ne voulait plus être mon amie...
Il ne dit rien, il ne se moque pas, il écoute simplement en regardant droit devant.
Moi: Elle a précisé que j'étais trop différente d'elle et ses « copines ».
Baji: Ouais je vois... Tu sais c'est dure à accepter mais les gens changent. On a beau les aimer du plus profond de notre cœur on ne peut pas les retenir s'ils veulent partir. Certains se perdent tentent de revenir. D'autres commencent à être bien mieux entouré qu'avant tandis que certains finissent complètement seul... Et quand on est adulte, on se perd de vue et on quitte la mémoire de chacun à petit feu. Alors ça fait mal, c'est dure à accepter mais c'est simplement le déroulement de la vie.
Moi: C'est beau ce que tu dis.
Baji: Je sais je sais.
Moi: T'es devenu philosophe ?
Baji: J'ai trouvé ma voie ! *rigole*
On arrive finalement devant la machine.
Je regarde le brun s'énerver contre la boîte en ferraille qui semble en panne.J'ai au moins un ami qui n'a presque pas changé, juste la longueur des cheveux...
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T'as presque pas changé...
FanfictionEN RÉÉCRITURE !!!!!!! (donc ça peut-être le bazar entre les chapitres) Retrouver un vieil ami des années après, retrouver des délires des années après, retrouver des sentiments des années après... C'est drôle de retrouver quelqu'un qui n'a pas chang...