« - Félix ? Qu'est ce que tu viens faire à cette heure-ci ?
- Bonsoir Astrid. La salua le bel homme, toujours dehors sur le perron. J'ai eu envie de te voir, j'espère que je ne te dérange pas. »
Félix remarqua que la jeune femme avait le regard crispé et qu'elle gardait le silence, étonnée de sa présence.
« - Pour être parfaitement honnête, tu me manquais. Avoua-t-il enfin.
- Félix... Soupira la Française. Ça va faire presque trois mois maintenant. Lui rappela-t-elle.
- Ne pense pas que je suis venu sur un coup de tête. J'ai essayé de t'appeler, mais tu refusais de me répondre alors, j'ai préféré venir te voir en personne.
- Ah, ce n'est pas tout à fait ça, je ne refusais pas de répondre... Répéta-t-elle, confuse.
- Est-ce qu'on peut discuter un peu ? »
Sa voix suave la faisait frémir, comme au premier jour. Astrid hésitait, même si son cœur la positionnait dans un sentiment troublé, quelque part soulagée de le revoir.
Félix Richter, 31 ans, à peine plus jeune qu'elle, était un nouvel architecte d'origine allemande installé aux Etats-Unis depuis environ trois ans. Au cours du mois de juillet dernier, Astrid avait fait sa connaissance et ils étaient très vite devenus tous les deux amants, se voyant à plusieurs reprises, avant de démarrer ensemble une courte relation, relation qu'elle avait finalement très vite arrêtée. Astrid avait rencontré pour la première fois ce très bel homme lors d'une soirée d'été en vacances, seule et célibataire, non loin des plages de Chicago, à moins de deux heures de route. Le jeune homme, lui, était venu avec des amis. Ils s'étaient de suite plu et avaient couché ensemble à plusieurs reprises lors de cette semaine de rêve. Sur l'oreiller, les deux jeunes gens avaient découvert qu'ils habitaient à douze kilomètres en voiture l'un de l'autre à peine, le monde étant petit. Leur relation avait démarré sur de l'attirance purement physique et, plus tard à Haddonfield, Félix était souvent venu chez elle pour ça. Avec le temps, leur histoire était devenue plus sérieuse et les sentiments naissaient, des deux côtés. Mais malheureusement Astrid n'avait pas pu conserver une confiance aveugle à son égard longtemps... Au bout de seulement trois semaines, lors d'une autre soirée, la Française le surprit en train de se faire accoster par une bombe qui lui lançait des avances osées, très tactiles, et ce dernier avait eu beaucoup de mal à les repousser, semblant même amusé et allumé de surcroit. Sans son intervention, Astrid ignorait jusqu'où ce rapprochement aurait pu aller. Elle avait une image de lui d'homme à femmes, ce qui avait été toujours vrai par le passé. Félix, avant de la connaitre, avait multiplié les conquêtes. Préférant se préserver et n'ayant pas confiance sur un avenir amoureux et sérieux avec lui, la blonde avait alors préféré de tout stopper, sans rancœur.
« - D'accord, entre. Déclara-t-elle enfin, lui ouvrant la porte. »
Ce faisant, Félix lui offrit un adorable sourire, alors que la belle se précipita pour verrouiller une nouvelle fois la serrure, sous le regard attentif du blond.
« - Tu as l'air soucieuse. Tout va bien ? Demanda le jeune homme.
- Ces histoires de tueurs en liberté, ça fout un peu le cafard, on n'est jamais trop prudents ! Préféra répondre simplement Astrid, le sourire un peu forcé.
- Oui en effet, j'en ai entendu parler aux infos. J'espère qu'ils retrouveront vite ce salopard. Je voulais justement m'assurer que tout va bien pour toi. »
Astrid se crispa une nouvelle fois, voulant alors éviter le sujet et ses angoisses.
« - Je vais bien, ne t'inquiète pas... Je suis désolée, c'est un peu le bazar. Se hâta la jeune femme, débarrassant les restes et les miettes sur la table basse. Tu veux boire quelque chose ? Plutôt un truc chaud, ou tu préfères un petit verre ? Lui proposa-t-elle.
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[FR] The Shape - Michael Myers x OC (Halloween/Dead By Daylight)
FanfictionUne fiction hybride : Halloween et Dead By Daylight Fanfiction / Thriller / Romance Michael Myers x OC féminin Avant-propos : Cette fiction propose une timeline complètement différente des films d'Halloween tels que nous les connaissons. Ici, je vou...