Chapitre 8 : Même la guerre est quotidienne

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Coucou :)

Je suis de retour, excusez moi pour mon jour de retard j'ai assisté à une compétition de judo hier. Je vous livre en vitesse le chapitre du jour qui j'espère vous plaira et je vous remercie encore et toujours de lire cette fanfic. Et au passage, j'espère que vous allez tous bien et surtout prenez soin de vous. 


Bonne Lecture  et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et me demander si il y a des incompréhensions ou des rappels nécessaires par rapport au Tome 1.


Chapitre 8 : Même la guerre est quotidienne


- Expecto Patronum !


Dorcas retint un grognement de frustration en voyant qu'aucune lumière ne semblait être sortie de sa baguette. Il c'était écoulé un peu moins de deux semaines depuis le cours sur les Patronus : c'était le dernier lundi d'octobre. Au début, elle n'avait réellement eu aucune intention de s'entraîner : farfouiller dans ses souvenirs à la recherche d'un purement empli de bonheur qu'elle n'était même pas sûre de trouver ne lui apparaissait pas comme particulièrement tentant. Mais Maïlys, puisqu'il n'y avait qu'avec elle qu'elle avait réellement parlé depuis deux semaines, lui avait rapportée que tout le groupe avaient finalement réussi à avoir son Patronus à l'exception d'elle même, de Dorcas et d'Emily. Ce qui avait mis la Serdaigle dans un état de frustration intense : elle était sensée être bien meilleure en magie que Peter, Alice ou Cassidy et pourtant eux avaient réussit. Son esprit de compétition l'avait depuis poussé à s'entraîner de façon acharnée chaque jours, toute seule, jusqu'à épuisement. Et pourtant, elle n'y était toujours pas parvenue ce qui la mettait davantage sur les nerfs. Elle était plus ou moins certaine d'avoir sans le vouloir mal parlé à Alice la veille et l'avait aussitôt regretté.

- Par Merlin Meadowes mais qu'est ce que tu fou ?

Elle fut ainsi ramenée à la réalité par la voix endormie provenant du lit de sa camarade de dortoir Sarah McDouglas.

- Je m'entraîne. Répliqua t-elle sur un ton qui n'admettait aucune réplique étant donné que, même si Sarah avait toujours été la plus appréciable de ses camarades de dortoir, elles ne s'entendaient pas bien pour autant.

- Mais il est cinq heures du matin Dorcas ! Protesta Sarah d'une voix toujours étouffée.

- Elle a raison. Appuya une autre de ses camarades d'une voix à moitié endormie. Tu t'entraînes depuis trois heures. On aimerait dormir !

En réalité Dorcas avait passé l'intégralité de la nuit à s'entraîner. Comme la nuit précédente où elle n'avait dormie que deux heures et celle d'avant également. Mais c'était la première fois qu'elle s'entraînait dans son dortoir : elle restait habituellement dans la Salle Commune toute la nuit depuis presque deux semaines et finissait en général par s'endormir d'épuisement.

- C'est bon j'ai compris. Souffla t-elle froidement. Je me change et je descends continuer de m'entraîner dans la salle commune.

- C'est ça. Répondit sa camarade d'une voix toujours endormie. Merci de ta considération.

Si Dorcas avait pu la fusiller du regard, elle l'aurait fait mais malheureusement les rideaux autour de leur lit compromettait ses plans. Elle ne perdit pas une seconde et se changea rapidement faisant de son mieux pour être silencieuse, puis elle descendit dans leur salle commune où elle se laissa tomber sur un canapé.

Si il y avait bien une chose qu'elle avait toujours adoré dans sa maison, c'était bien sa salle commune. Ils avaient la plus grande mais également celle que l'adolescente considérait comme la plus belle. Tout semblait apaisant ici : une ambiance de confort et de travail à la fois. Elle regarda autour d'elle profitant de ce moment de tranquillité. Elle ne pouvait cependant pas empêcher son cerveau de revenir sans cesse à la date du jour. Le lundi 26 octobre. Le jour où elle aurait du fêter ses trois ans de relations avec Augustus Roockwood.

Les Maraudeurs II : Pour Ceux Qui AimentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant