Chapitre 32

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Tandis qu'il leur adressait ces paroles, voici, un chef arriva, se prosterna devant lui, et dit: Ma fille est morte il y a un instant; mais viens, impose-lui les mains, et elle vivra.

Mathieu 9 : 18
(le verset dont parle le prophète au début de ce chapitre)



Le lendemain...

Prison Centrale de Makala📍
12h 25'
Point de vue de Brunelle

_...Cet homme malgré la réalité dont il faisait face il est venu vers Christ car il savait que Christ avait la capacité de changer sa situation, Bien aimé la fille de cet homme était morte mais il a dit à Christ : "impose-lui les mains, et elle vivra" Cet après-midi j'aimerais t'inviter à faire comme cet homme, demande à Christ de changer ta situation, Il est là je t'assure, il ne suffit que de lui demander avec foi...

Après que le prophète ait fini sa prédication, la sœur Miriam à repris le micros pour conduire le peuple dans la prière.

Quelques minutes après c'était déjà la fin de notre descente évangélique, et en ce moment nous ressemblons nos affaires pour partir de ce lieu, mais étrangement pendant que j'aidais à ressembler les affaires, j'ai aperçu un visage qui m'est assez famillier dans un coin, je me suis donc approché de cette personne pour le voir de prêt, qui c'est? peut-être que je lui connais.

_Euuh... Excusez moi ? Dis-je tout bas, car il m'intimide à cause de tout les muscles qu'il a, j'ai peur de me prendre une gifle.

_ Oui ? Dit-il en étant un peu perplexe.

_ Je vous ai aperçu de loin et votre visage me semble un peu familier.

Il me regarde un instant puis se met à sourire, je me demande ce qui ne va pas.

_ Non mais j'y crois pas ! Brunelle !? C'est bien toi ?

_ Euh... Oui eeuh... Fis-je en étant perdue

_ C'est José, en faite Joseph, le grand frère de ton amie Sarah.

_ Ooh mon Dieu !! Ai-je crié en mettant une main sur ma bouche avant de continuer, Joseph Mbuyi ! Ooh non mais j'y crois pas ! T'as grave changé !

_ Ouais et toi t'es devenue une femme.

_ Oh lala !!... En vrai je le réalise à peine, vraiment désolé pour tout ces cris que je fais, je ne pensais pas que ça pouvait être toi.

_ T'inquiète pas je te comprends.

_ Mais, ooh non ! J'ai appris à l'aide des réseaux sociaux que vous avez perdu votre mère, je n'ai même pas pu venir aux obsèques car j'étais en voyage.

_ Oh... C'est pas grave.

_ Je suis vraiment désolé.

_ Ne t'inquiète pas.

_ Mais que fais-tu ici ?

Il me regarde un moment puis baisse sa tête, je viens à peine de réaliser qu'il avait sur lui un uniforme bleu jaune comme celui de tout les prisonniers, je me demande ce qui s'est passé.

MaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant