Il est 15:00, c'est l'heure pour moi de partir.
Je retrouve les filles au restaurant, elles m'ont attendu pour commander.
« Comment vous allez ? »
« Niquel et toi le repas avec la mère à Charles ? »
« Super, ça c'est trop bien passé et puis j'ai informer ma famille aussi »
Nous continuons à parler un moment, les filles sont super. Nous parlons un long moment de la relation de Pierre et Thaïs et de comment ça se passer.
« Et vous vous êtes avec quelqu'un ? » je demande
« Oh non non on a personne, du moins pas pour le moment » nous rigolons toutes ensemble.
On ne tarde pas à rejoindre les garçons qui eux était entrain de parler sur la plage.« J'ai mal au jambes » lance Marta
« Aller viens je te porte » je lui fais
Et c'est parti pour les rejoindre, je manque de tombe une dizaine de fois. Mais on rigole plus qu'autre chose. Les garçons sont en plein débats et on les déranges pas. J'enlève mes chaussures et les poser à côté de moi.
Il n'y a pas beaucoup de monde et c'est très agréable.« Faudrait se faire un truc avant que les tourtereaux ne partent »
« Et si on faisait un karting ? » propose Camille
« Charles passe du temps dans une voiture de course et tu veux qu'il en passe encore plus ? »
« Moi ça me va franchement » il répond
« Et puis ce sera l'occasion de lui montrer qui est le patron » lance Riccardo
« Oui bon tu as déjà perdu contre Nina donc calme toi » rattrape Hugo
Peut être qu'il veut une revanche, moi de toute façon ça me va, j'ai jamais essayé et ça peut être vraiment bien qui c'est.
Thaïs nous a quitter, avant de partir elle voulait profiter de Pierre. C'est dommage qu'on se soit éloigné mais elle profite de lui et je comprends.
Mon téléphone sonne: c'est mon oncle
Je me lève et me décale du groupe:
« Oui tonton »« Tu pourrais venir maintenant au bureau ? »
« Oui y'a pas de soucis, quelque chose de grave ? »
« Non t'inquiète pas je voudrais juste voir quelque chose avec toi »
Je retourne avec le groupe:
« Je dois vous laisser une urgence »« Tu viens voir le match de foot ce soir ? »
« Je verrais si j'ai le temps » j'embrasse Charles et je pars
Arrivée au bureau de Mattia, il m'invite a m'assoir.
« J'ai vu l'article »
« Oh je t'en supplie c'est une connerie »
« Ahah je me doutais que tu allais dire ça mais les directeur du Grand Prix de France veulent que tu lise un texte en l'honneur de ton père »
« Attends quoi toute seul ? »
« Je pensais avec ton frère »
« Je veux pas mêler mon frère à ça, j'ai pas son autorisation »
« Écoute c'est juste remercier les personnes présente et déposer des fleurs au bord du circuit »
« Ok mais c'est tout par contre »
« En faite Thaïs doit s'occuper d'un gamin pendant le prochain grand prix, ses parents lui ont pris un pass pour les paddocks et la visite avec Ferrari»
« Mais je connais pas son job ! »
« c'est pas compliqué t'inquiètes pas je lui ai déjà demandé de te laisser les consignes, et au pire des cas tu feras une matinée pendant qu'il y a les essaies avec elle»
«Mouais. Quel âge il a le petit ? »
« Euh 7 ans il me semble »
« Non mais sérieux qui amène ses gosses aussi tôt au paddock, il est trop jeune »
« Bah ton père Nina. »
« Ah oui mais c'était différent »
« Bref c'est bon pour toi ? »
« Mais oui c'est bon, je vois ça avec Thaïs »
Je lui fais un câlin, et il me lache pas.
« Je suis fière de toi tu sais »
Je le serre un peu plus, heureusement qu'il est là. Je le quitte difficilement et je pars en direction de l'hôtel. J'espère y croiser Sebastian.
« Tu cherches quelqu'un ? »
Ah c'est Daniel, il a l'air content de me voir, et moi aussi.
« Qu'est ce que tu fais là ? Tu profite pas de la plage ? » je lui demande« Ahah non j'ai oublier ma bouée »
Je me mets à rire, il est pas croyable.
« Tu n'aurais pas vu Sebastian ? »
« Il est entrain de faire son renforcement musculaire je crois »
Je pars en direction de la salle, j'ouvre discrètement la porte et en effet Sebastian est là. Il est assis sur une chaise et semble faire de la relaxation. J'en prend une et m'assois au côté de lui. J'inspire profondément et je me cale à son souffle. Les minutes passent et nous restons là sans un mot. Nos vibrations sont fortes et je sens des larmes coule sans pouvoir les contrôler. Comme si le poids que j'avais avec moi partait. Aucun de nous deux bronche, je savoure cet instant. Je rouvre enfin les yeux et Sebastian se lève. Il me tend gentiment un mouchoir.
« Ça ta fait du bien ? »
« Énormément, ça fait longtemps que je me suis pas écouter »
« Tu as arrêté le piano ? »
La dernière fois que j'en ai jouer c'était à l'enterrement de mon père, l'instrument m'aide à dire mes sentiment sans parler. Et c'est vrai que j'aimerais le reprendre.
« Oui, je n'en est pas toucher un depuis.. longtemps »
« Je rêverais de te re entendre jouer »
« Qui c'est peut être un jour »
« Je sens que quelque chose ne va pas » me lance Seb
« Je me suis toujours demandé, comment est mort papa ? Je veux dire ma mère ne m'en a jamais parlé et je n'en connais pas la raison »
« Je suis désolée mais ce n'est pas à moi de t'en parler »
Je le comprends, ce que je demande est délicat, je le remercie tout de même.
Je le laisse seul et repars chez Charles, je n'ai pas envie de ressortir et je préviens le jeune homme. Je m'assois sur son canapé mais je n'y reste pas longtemps la vision du piano me fait me lever et je pars en direction de celui ci. Je m'assois et commence à toucher quelques touche. La mélodie me plaît, énormément. Je chantonne quelque instant et me libère peu à peu:« Come up to meet you, tell you im sorry... »
Ma voix est douce, je me renferme dans ma bulle, c'est mon moment et j'en profite. Mon souffle est calme, je m'arrête de chanter mais mes doigts suivent la mélodie dans ma tête. J'ai l'impression d'être libre. Je finis de taper mes dernières notes.
La chanson est si belle. J'éteins tout les lumières du salon, je ferme les rideaux. Je me dirige vers la chambre le cœur plus léger, et rejoins les draps.***************************************
Merci pour votre lecture et n'hésitez pas à me faire des retours.**************************************
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Rendez-vous au premier virage
أدب الهواةLes cinq feux s'éteignent et les moteurs grondent. Les poils de mon bras se lèvent et un frisson m'envahît. La pluie ne me permet pas de voir ce qu'il se passe et cela me stresse encore plus. Le public est dingue et ne cesse de scandé le prénom de l...