"Chaque soir il rentrait un peu plus tard, le soupçonnant d'être toujours aussi affreux avec lui-même, pauvre enfant maltraité par sa propre dictature, je ne sais pas qui était le plus malheureux de nous deux, lui qui se détruisait à petit feu, ou moi qui le détruisait en voulant le reconstruire, frustrante situation. Il était toujours en vadrouille, par ci par là, naviguant dans les quartiers de Londres regorgeant de toutes sortes de magouilles. Mais un soir c'est moi qui ai fauté, c'est moi qui suis rentré tard, et je l'ai trouvé. C'était pas Louis, enfin pas celui qui jouait le fort au regard faible, non là c'était un Louis totalement vulnérable, avachi dans le sofa de notre jolie cabane, qui d'ailleurs avait tout d'un coup pris une allure plus glauque et mortellement étouffante. Louis pleurait, ou sanglotait, il était faible, mais pas qu'à l'intèrieur. Et j'aimais sa faiblesse, parce que je savais qu'il m'appartenait, corps et âme, et encore plus dans les moments comme ça. Dans la vie il y a les claques et le côté obscur, et lui il était les deux. Mais la réalité m'a vite rattrapé quand il m'a hurlé de le laisser alors que ses joues étaient rouges de haine et de tristesse. Il avait essayé de se lever, mais ses membres ne le portaient plus, au moment ou j'ai voulu le retenir, j'ai senti ses mains s'écraser violemment contre mon torse pour me repousser. Alors c'est toutes les questions du monde qui s'accumulèrent dans ma tête, qui d'ailleurs était sur le point d'exploser tant les injures de Louis résonnaient dans la pièce. C'est dans un fracas énorme que ce-dernier a essayé de me fuir, sans résultat, il tomba au sol, et j'avais peur qu'il se brise en mille tant il était fragile, mais c'était sans savoir qu'il était déjà brisé. J'avais joué de sa faiblesse et de sa dépendance à mon égard, et il s'en était apperçu, il m'en voulait à en mourir. Je ne voulais pas lui faire mal au point qu'il s'en veuille à lui-même, qu'il s'en veuille de m'avoir fait confiance. Alors à partir de ce jour là, j'ai su, que oui Louis était faible, mais que par ma faute. Et j'ai décidé de le rendre faible jusqu'à ce qu'il en soit fort, parce que la vraie force et celle qui vous fait mal." -Harry Styles.
N A R R A T E U R
La venue de Matya avait épuisé Louis, un peu trop au goût de son amant qui lui avait suggéré de faire une virée avec quelques démons dans le monde des mortels, bonne idée avait pensé le plus vieux.
Le royaume était alors vide de son roi, momentannément gouverné par son cadet, Harry. Alors il profitait de cette liberté pour lire les livres sacrés, et découvrir un peu plus son pouvoir.
Pouvoir qu'il exploitait sans réellement s'en rendre compte tant il était naturel "Durant votre règne, vous les grandes Terreurs des Cieux, vous pourrez découvrir chacun un penchant maléfique, mettant dans l'embarras chacune des personnes qui vous nuira, vous êtes cinq à régner, donc cinq penchants sont distribués, la faiblesse, la culpabilité, la séduction, la manipulation et enfin charisme.", le jeune homme lisait ces quelques lignes avec passion, et restitua chaque penchants à ses fidèles alliés.
-Tu lis quoi mon beau? Pouffa Zayn en entrant dans la pièce.
Harry sursauta lorsque la voix du basané résonna, et fût deuxièment interloqué par le surnom que lui avait accordé ce-dernier, il fronça alors les sourcils quand le métis vint s'asseoir proche de lui, il s'éloigna maladroitement ne voulant causer de tords à personne, et dévisagea Zayn dans son intégralité avant de s'appercevoir que ses yeux virés doucement au noir.
-Je lis le livre Sacré, il explique quels sont nos pouvoirs ultimes. Commença le bouclé en ignorant la teinte que les orbes prenaient de son ami.
-Oh? Sourit Zayn soudainement interessé. Et quels sont-ils?
Harry déglutit en relisant plusieurs fois chaque penchants, alors que la bras du métis enlaçait ses épaules.
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death dark
FanfictionLes heures, jours, mois et années ne comptent désormais plus lorsque votre âme appartient aux ténèbres. Le temps ne signifie plus rien, lorsque c'est lui qui vous a tué.